10/11/2021
Lorsque l’on fait face à la perte d’un être cher, que ce soit un deuil ou une rupture, on peut rencontrer plusieurs états au cours de notre cheminement.
C’est la psychiatre suisse Elisabeth Kübler-Ross qui a été la première, en 1969, à identifier et décrire 5 étapes différentes au travail du deuil :
- le déni ou la négation : c’est une décision consciente ou inconsciente qui consiste à refuser d’admettre que la perte soit réelle;
- la colère : ici, nous gérons la situation en tentant de blâmer quelqu’un ou quelque chose;
- le marchandage : il s’agit d’une tentative pour retarder l’inévitable ou prendre des distances avec la réalité de la situation en proposant une sorte de négociation;
- la tristesse ou la douleur morale : on éprouve un sentiment de perte de contrôle, de grande souffrance ou de désespoir, en rapport avec la situation;
- l’acceptation : ici, on peut ressentir une certaine résignation face à la perte de l’autre, ou parfois parvenir à éprouver une certaine paix intérieure.
E. K-R. parlait « d’étapes » pour désigner ces différents processus. Je préfère parler « d’états » puisqu’ils peuvent se rencontrer dans toutes les situations de grand stress, à un moment ou à un autre de notre vie. Ils s’observent dans n’importe quel ordre, peuvent ne pas être tous expérimentés, peuvent connaître des allers-retours successifs et se traverser de manière plus ou moins chaotiques.
Cette description est aidante pour comprendre notre cheminement dans le processus de deuil et nous permettre de chercher des solutions pour répondre à nos besoins dans ces moments douloureux.
Et bien qu’il n’existe pas de remède miracle pour surmonter ces épreuves, sachez que si le temps et le soutien s’avèrent insuffisants, un professionnel peut également vous aider et vous accompagner dans ce cheminement intérieur.