04/09/2022
Tribune d’une naturopathe (en colère).
Et si, on ne s’était pas posé la bonne question ?
De quoi faire grincer les dents de tous les , dont l’un des cinq principes est le causalisme (recherche de la “cause” pour les moins initiés).
Il ne s’agit pas, ici, de reposer une nouvelle fois la définition de la , de son concept ou de ses bienfaits car finalement, pour moi, le débat n’est pas là.
Retenons simplement que nous ne sommes “que” des accompagnants vers la recherche de , des éducateurs pour mieux appréhender son de vie et surtout nous nous voulons complémentaires à la allopathique.. En aucun cas, nous réagissons en contradiction avec les soins et les prescriptions du corps médical.
En bref, ni marabout, ni charlatanisme, ni magie, ni secte ! Et, oh grand miracle (bah non, toujours pas !), tous les pairs avec qui j’ai eu la chance d’échanger ont une pratique raisonnée, raisonnable et saine de ce (beau) métier !
Pour autant, débat il y a, et quelque part c’est heureux car personne ne peut nier l’existence de dérives. Je m’adresse donc à tous ceux qui titrent que la naturopathie est un danger. Je l’accorde, c’est toujours plus vendeur que de relater un cas particulier …
Mais doit-on véritablement se justifier, voire s'innocenter sur cette pratique ? Est-ce réellement la naturopathie l’élément déclencheur ? Ou le débat ne se situerait pas plutôt autour de la “capacité” de certaines personnes à créer et maintenir une emprise sur d’autres, sans lien de causalité systématique avec notre pratique (même si dans les derniers cas relatée, c’est via ce biais que les abus ont conduit à des drames) ?
Donc oui, il y a des dérives ; oui, il y a des dangers mais non ce n’est pas la naturopathie ou ceux qui l’exercent qui les représentent mais les (rares) praticiens qui en abusent.
Rappelons-nous, quelques années en arrière, les scandales dévoilant les abus de certains entraîneurs sportifs sur leurs élèves. Je ne me souviens pas (rafraichissez-moi la mémoire dans le cas contraire), que les tribunes criaient “au danger” concernant le sport dans sa globalité… Même débat, même scandale avec les pratiques, que nous qualifierons de “rigides” par certains professeurs. A-t-on remis en cause l’éducation nationale toute entière ? Gynécologues, dentistes, etc. ai-je besoin de tous les énumérer ?
Cela n’a pas de sens, si ? Arrêtons simplement de stigmatiser une profession mais apprenons, débattons et régissons ce phénomène d’emprise pour mieux le combattre. Une réglementation claire, un encadrement légal et une régulation de la profession seraient peut-être les premiers pas pour l’étancher ?
