09/11/2025
🧠 Et si on arrêtait de parler de "crise" pour parler enfin de régulation émotionnelle ?
Chez une personne porteuse de TSA, de TND ou d’Alzheimer, ce qu’on appelle à tort "une crise" est un mécanisme de survie "neurologique".
Le cerveau réagit à un débordement émotionnel qu’il ne parvient plus à moduler. C'est pas un caprice...
💥 Une émotion trop intense déclenche l’alerte : bruit, frustration, imprévu, consigne ambiguë… L’amygdale s’active comme une sirène d’alarme et court-circuite temporairement le cortex préfrontal, siège du raisonnement. Le cœur s’emballe, la respiration s’accélère : le système nerveux se prépare à fuir, attaquer ou geler.
Ce n’est pas le moment de raisonner : il faut réguler avant de dialoguer.
🌿 Ce que la recherche recommande, c’est de permettre un cadre sûr : identifier le déclencheur, réduire la stimulation, parler doucement. L’étude de Mazefsky et al. (2013) a montré que les enfants autistes régulent mieux lorsqu’ils perçoivent une validation émotionnelle plutôt qu’une consigne logique.
Dire "Je vois que c’est difficile, je suis là" a un effet physiologique mesurable : le rythme cardiaque ralentit, la cohérence cardiaque se restaure, le cortisol diminue.
💬 La régulation émotionnelle, c’est un apprentissage. Elle s’entraîne dans la répétition d’environnements calmes, prévisibles et soutenants. Les comportements d’opposition ou de cris deviennent alors des signes "je n’arrive plus à faire face".
❤️ Et donc quand l’émotion retombe, c’est le bon moment pour donner du sens. Proposer un choix, une réparation ou simplement un mot.
📖 Pour aller plus loin : https://urlr.me/!DiagTND
Infographie réalisée par Audrey Durand
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