11/10/2025
Les pigeons… Ces oiseaux que l’on regarde aujourd’hui avec mépris, comme une nuisance, étaient autrefois des alliés fidèles de l’homme. On oublie qu’ils ont servi pendant des siècles,ils portaient nos messages à travers les guerres, bien avant l’invention des télécommunications. Ils guidaient les marins, nourrissaient les familles, et faisaient partie intégrante de la vie humaine. Puis, quand la modernité es
arrivée, l’homme n’a plus eu besoin d’eux. Du jour au lendemain, il les a abandonnés.
Depuis, les pigeons ont dû apprendre à survivre dans un monde qu’ils n’ont pas choisi,nos villes. Ils vivent au milieu du béton, se nourrissant de nos restes, buvant l’eau des flaques sales que nous laissons derrière nous. On les accuse d’être sales, envahissants, dérangeants. Mais en vérité, ce sont eux les survivants,les témoins silencieux de notre ingratitude et de notre désordre.
Et pendant que nous rejetons les pigeons, d’autres oiseaux, les migrateurs, eux, n’ont plus d’endroit où aller. Leurs routes ancestrales disparaissent sous les constructions humaines. Les forêts, refuges vitaux, brûlent chaque été, trop souvent à cause de l’homme…un mégot, une imprudence, un profit. Les feux de forêt ne sont pas que des catastrophes naturelles,ce sont les cicatrices visibles de notre irresponsabilité!
La nature était là bien avant nous.
Avant nos murs, nos routes, nos mots.
Avant les villes et les royaumes,
elle respirait librement, dans le silence des forêts,
dans le murmure des rivières, dans le vol des oiseaux.
Nous sommes arrivés t**d, petits êtres arrogants,
persuadés d’être les maîtres de ce monde que nous ne comprenons plus.
Nous avons cru que la terre nous appartenait,
que les montagnes pouvaient se creuser,
que les mers pouvaient se salir,
que les animaux pouvaient disparaître sans que rien ne change.
Mais la nature n’a pas besoin de nous.
C’est nous qui avons besoin d’elle.
Elle est patiente, ancienne, immense.
Elle encaisse nos fautes, nos excès, nos oublis.
Et quand nous aurons tout épuisé,
quand nos voix se seront tues,
elle, elle sera encore là.
Les herbes repousseront entre les pierres,
les oiseaux reviendront sur nos ruines,
les rivières suivront à nouveau leur cours,
et le vent emportera le souvenir de notre orgueil.
La nature n’a pas besoin d’être sauvée.
C’est nous qu’il faut sauver d’une vie sans respect,
sans écoute, sans racines.
Car si nous ne la respectons pas,
elle nous survivra,indifférente, intacte,et…éternelle.!
l’homme oublie d’où vient son savoir.
Car tout ce qu’il bâtit, tout ce qu’il invente,
porte en secret l’empreinte de la nature.
Les oiseaux ont inspiré ses avions,
les alvéoles des abeilles ont donné forme à ses architectures,
les coquillages ont soufflé l’idée de ses spirales et de ses ponts.
Même ses machines les plus modernes
imitent la perfection des plantes,
la souplesse du vent,
la précision des insectes.
La nature est le plus grand des ingénieurs,
le premier des artistes,
le maître silencieux de toutes les sciences.
Mais l’homme, trop souvent, s’en attribue le mérite
sans voir que son intelligence n’est qu’un reflet du vivant.
Tout ce que nous créons vient d’elle,
et pourtant, nous la détruisons.
C’est comme si l’enfant, devenu grand,
brisait la main de celle qui lui a appris à marcher.
La nature ne nous appartient pas
c’est nous qui lui appartenons.
Elle est la source, la mémoire, la matrice.
Et quand nous l’aurons trop blessée,
elle continuera d’exister, sans nous,
comme elle l’a toujours fait avant notre passage.
L’homme est le pire ennemi de la nature,et de lui même !