Estelle Novial-Ducruix Hypnose

Estelle Novial-Ducruix Hypnose Praticienne formée, diplômée et certifiée en Hypnose Ericksonienne,Hypno-Analgésie, Hypno-Magn?

02/12/2025
30/11/2025
27/11/2025

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie

Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.

Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.

Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.

Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.

Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.

C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.

Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être.

24/11/2025

Le viol conjugal chez les adolescentes
« Si tu n’as pas envie, tu te forces, parce que moi j’en ai envie »
Une violence que l’on ne sait même pas nommer

Elles ont 14 et 16 ans. Elles sont en troisième, en lycée technologique ou à la fac. Elles croient vivre leur premier grand amour. En réalité, elles subissent des viols répétés de la part de leur compagnon. Et la plupart ne le comprennent que des années plus t**d.

Capucine : « Je devais être à sa disposition »

Capucine a 14 ans quand elle tombe follement amoureuse d’un garçon plus âgé, en internat à Saint-Nazaire. Les débuts sont idylliques. Puis la mécanique s’installe.
« Il ne supportait pas la frustration. Il me disait : “Si tu n’as pas envie, tu dois te forcer, parce que moi j’en ai envie.” »
Quand elle refuse, il boude pendant des heures, la menace de rompre, devient agressif. Il la punit : elle doit rester au pied du lit, sans oreiller, sans couverture, sans rien, jusqu’à ce qu’elle « change d’avis ».
« J’étais épuisée, je finissais toujours par céder pour avoir la paix. »
Trois ans durant, Capucine vit cela. Trois ans sans jamais entendre le mot « viol ». Pour elle, un viol, c’est une inconnue agressée la nuit dans une ruelle sombre. Pas son petit copain qui l’aime.
Même en pleine vague , elle ne fait pas le lien. Les campagnes de prévention montrent des femmes plus âgées, mariées, avec un œil au beurre noir. Rien qui ressemble à une ado en couple.

Clémentine : « Je me suis figée »

Le 4 décembre 2016, Clémentine a 16 ans. C’est son anniversaire. Son copain de 18 ans, avec qui elle est en relation à distance depuis cinq mois, vient enfin la voir. L’après-midi est parfait : marché de Noël, petits cadeaux, photos. Le soir, les parents partent travailler. Ils se retrouvent seuls.
Depuis des mois, il la presse : « Les couples, ça doit le faire. » Elle répète qu’elle n’est pas prête. Ce soir-là, il tranche : « On le fait. »
« Il a commencé à me déshabiller. Je me suis figée. Je n’ai pas bougé, j’ai eu très mal, j’étais comme hors de mon corps. »
Ensuite, elle se sent « extrêmement sale ». Elle reste une heure sous la do**he à se frotter. Au moment de dormir, elle se colle tout au bord du lit, le plus loin possible de lui.
Cette scène se répétera tout au long de leur relation d’un an. Clémentine la résume aujourd’hui d’une phrase qui glace le sang : « Un bouquet de fleurs pour une claque. »

Une violence que l’on ne sait pas voir

Une enquête du collectif NousToutes (février 2020, plus de 96 000 répondantes) est accablante : une femme sur six a fait ses premiers pas dans la sexualité par un rapport non désiré et non consenti.
Louise Delavier, directrice des programmes de l’association En avant toute(s), l’explique simplement :
« Les adolescentes sont particulièrement vulnérables. C’est souvent leur première relation, elles n’ont aucun repère sur ce qui est sain ou non. Tout ce que fait leur copain est vu comme normal, surtout s’il est plus âgé et a déjà eu des expériences. »

Sur le tchat anonyme « Comment on s’aime », les messages arrivent par centaines :
« Est-ce que c’est normal ce que je vis ? »
« Il dit que tous les couples font des fellations tous les matins, c’est vrai ? »
« Je finis toujours par accepter parce qu’il boude sinon, je suis trop sensible ? »
Les écoutantes posent alors les mots que les jeunes filles n’osent pas dire : viol, contrainte, chantage affectif, pression.

L’école absente

La loi du 4 juillet 2001 impose pourtant trois séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle dans tous les collèges et lycées.
Dans les faits ?
Clémentine : « J’ai eu un seul cours au collège : un prof a mis un préservatif sur une banane. Rien sur le consentement, rien sur le viol. »
C’est seulement des années plus t**d, lors d’un cours de psycho à l’université sur le viol conjugal, qu’elle a fondu en larmes et quitté la salle.

Les conséquences invisibles

Les séquelles sont immenses :

- Clémentine n’a plus approché un garçon pendant cinq ans. Au début de sa relation actuelle, elle paniquait dès qu’on la touchait.

- Capucine a mis des années à comprendre qu’elle n’était pas coupable.

Elles transforment leur douleur en lutte

Aujourd’hui, elles refusent le silence :

- Clémentine parcourt les lycées de son département pour parler consentement et violences. « Beaucoup de filles me demandent si ce qu’elles vivent est normal et si elles peuvent porter plainte. »

- Capucine anime le compte Instagram (près de 120 000 abonnés) avec des vidéos pédagogiques sur les violences sexuelles et la culture du viol.

Le consentement n’est pas négociable

Comme le dit Clémentine : « J’ai eu de la chance d’être tombée plus t**d sur un homme doux et patient. »
Avoir « de la chance » pour ne pas être violée par son compagnon.
Voilà où nous en sommes.

Tant qu’on continuera d’éduquer les filles à « faire plaisir » et les garçons à penser qu’un « non » est une invitation à insister, le viol conjugal restera cette violence ordinaire, quotidienne, qui détruit des milliers d’adolescentes avant même qu’elles entrent dans la vie adulte.

Il est urgent que l’école, les familles, les médias, la société entière cessent de fermer les yeux.
Le consentement enthousiaste n’est pas un luxe.
C’est un droit fondamental.
Et il commence dès le premier ba**er.

Ressources d’urgence

- Tchat « Comment on s’aime » (En avant toute(s)) : anonyme, gratuit – lundi-jeudi 10 h-minuit, vendredi-samedi 10 h-21 h

- Viols femmes info : 0 800 05 95 95 (anonyme et gratuit)

- Violences femmes info : 3919 (24 h/24, anonyme et gratuit)

Source : 20 minutes

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14/10/2025

🚭 En novembre, on arrête ensemble !
Le Centre Hospitalier de Mâcon se mobilise pour le Mois Sans Tabac 💪

Avant le lancement officiel, l’équipe de tabacologie vous donne rendez-vous dès octobre sur ses stands d’informations.
👉 L’occasion de poser vos questions, de découvrir les outils d’aide à l’arrêt du tabac et de vous inscrire à la démarche collective !

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11/10/2025

Épuisement, surmenage...

Ce n’est pas simple d’explorer les causes d’un problème. Surtout quand celles- ci remettent en cause notre système de valeur.
Il y a souvent le réflexe inverse : tenter d’agir sur ce qui se voit. Sur les symptômes. Sur la partie émergée de l’iceberg.
C’est vrai pour le stress, la douleur, les compulsions… et c’est aussi pour le burn-out.

On cherche alors à se reposer, à alléger la charge, à retrouver un équilibre de surface. Mais tant que l’on ne regarde pas ce qui se joue en profondeur, le feu continue de couver sous la cendre.

Le terme burn-out a été introduit en 1974 par le psychologue Herbert Freudenberger.
Il observait l’épuisement profond de soignants et de bénévoles : des personnes engagées, animées par une vocation, qui finissaient par se consumer intérieurement.

En France on estime que près d’un actif sur trois présenterait des signes d’épuisement, et plus d’un million de personnes seraient en situation de burn-out.
Les plus touchés ?
Les métiers du soin, de l’éducation, de l’accompagnement humain — ces professions où l’on donne beaucoup de soi.

Et cela n’a rien d’étonnant : ces métiers s’appuient sur le sens, la vocation, la relation.
Quand ce lien au sens s’effrite — quand l’idéal se heurte à la réalité institutionnelle, à la surcharge ou au manque de reconnaissance — c’est toute la structure intérieure qui vacille.

Car l’épuisement ne naît pas seulement du trop : trop de tâches, trop d’urgence, trop de pression.
Il naît aussi du pas assez : pas assez de sens, pas assez d’autonomie, pas assez de cohérence entre nos valeurs et nos actes.
Et ces manques-là sont souvent les plus douloureux, car ils interrogent l’identité même.

Ils interrogent sur le rôle que l’on joue, et poussent parfois à regarder l’incohérence entre ce qu’on fait, et ce qu’on est.

Travailler en surface, c’est masquer le problème en espérant qu’il ne reviendra pas, pas trop vite

Travailler sur les causes, c’est se confronter à de possibles remises en questions profondes.

C’est sans doute pour cette raison qu’une personne qui consulte un thérapeute pose généralement cette demande paradoxale : « Aidez-moi. Mais ne touchez à rien. »

Voilà
13/08/2025

Voilà

31/07/2025

Le cabinet sera fermé du 4 au 24 août .De nouvelles formations et spécialisations sont en cours , des petits changements sont prévus pour toujours mieux vous accompagner dès la rentrée 😁

Comment ne pas être hyper anxieux dans ce monde compliqué ? En gardant toujours un peu de distance et le sens de l’humou...
22/05/2025

Comment ne pas être hyper anxieux dans ce monde compliqué ? En gardant toujours un peu de distance et le sens de l’humour peut être 😉

Bonjour , à ceux qui passent par hasard 😉par ici ainsi qu’à tous ceux qui ont déjà franchi la porte du cabinet . Une foi...
30/10/2024

Bonjour , à ceux qui passent par hasard 😉par ici ainsi qu’à tous ceux qui ont déjà franchi la porte du cabinet . Une fois n’est pas coutume , aujourd’hui je souhaite vous adresser un message plus « personnel » que mes publications habituelles : vous dire qu’ en cette période de Toussaint je pense aux miens , à mes « chers disparus » comme on dit , disparus depuis peu oubien depuis des décennies , je pense à eux avec tout l’amour qui a su perdurer au-delà de l’absence et du temps écoulé ET vous dire que je pense également et avec une tendresse toute particulière à toutes ces personnes, ces époux, ces conjointes , ces enfants et petits enfants que j’ai pu accompagner depuis cinq années et que j’accompagne de plus en plus régulièrement au sein du cabinet sur leur parcours de deuil . J’ai accueilli et accompagné vos larmes, ( d’ailleurs certains me doivent encore une boîte de kleenex 😉) vos regrets, vos douleurs, vos questionnements, vos symptômes, vos cauchemars MAIS également parfois la survenue de l’extraordinaire , de l’indicible invisible , de la force invincible des souvenirs heureux et de l’amour inconditionnel qui ne connaît pas la mort .Merci à vous tous pour votre confiance, pour la sincérité de tous ces échanges, parfois étranges, souvent merveilleux et ces fils d’or et d’amour tissés entre le passé et le présent , l’ici et l’au-delà. Je vous souhaite de cheminer en paix et d’aller de mieux en mieux .Je vous offre en partage ce poème que j’aime beaucoup, il fait partie du corpus « 7 poèmes à une morte » de Marguerite Yourcenar .

29/10/2024

Dans notre culture où il est déjà fort suspect d’éprouver de la bienveillance envers soi, la pratique de méditation de l’amour bienveillant (ou de la bienveillance aimante) suscite parfois quelques réticences. Nous la considérons comme une forme d’égoïsme, alors que c’est, au contraire, un acte d’héroïsme que de s’accepter pleinement, d’éprouver de la tendresse pour soi, malgré nos défauts, avec nos défauts. C’est en les acceptant qu’ils se transforment. Mon impatience, par exemple, ne s’est pas dissoute avec la méditation : elle reste en moi, mais elle ne me domine plus. Je ris souvent d’elle...

Adresse

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Beaujeu
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