Psychologue Nathalie Maurer -Raoult

Psychologue Nathalie Maurer -Raoult Soutien psychologique adultes, therapie du trauma.

🙏🙏🙏
03/11/2025

🙏🙏🙏

Enfants volés, mères punies : quand la justice française trahit les victimes

Une République qui ferme les yeux sur la douleur des mères

C’est une histoire française. Une histoire de souffrance, de courage et d’injustice institutionnelle. Celle de Patricia Galet, une mère niçoise à qui la République a arraché son fils, Charly, après des années de violences conjugales. Son crime ? Avoir voulu protéger son enfant d’un père violent. Son châtiment ? Être traitée en manipulatrice, voir son fils placé en foyer — où il sera violé et maltraité.

Ce récit n’est pas un fait divers. Il est le symbole d’une faillite morale et politique : celle d’un État qui prétend protéger les femmes et les enfants, tout en livrant les victimes à la brutalité d’un système judiciaire patriarcal, aveugle et complice.

La violence d’un système judiciaire à bout d’humanité

Patricia a survécu à des coups, des menaces, des tentatives d’étranglement. Elle a connu les urgences, les plaintes classées, les dispositifs d’urgence inefficaces. Elle a connu cette ironie administrative française : un téléphone “grave danger” sans protection réelle, des gendarmes compatissants mais impuissants, des juges qui doutent d’elle plus qu’ils ne condamnent son bourreau.

Et quand enfin la justice a ordonné au père violent de ne plus approcher, c’est lui qui s’est retourné contre elle, usant des tribunaux pour la punir. Référés, plaintes multiples, accusations de manipulation… jusqu’à ce que l’impensable se produise : le placement de Charly en foyer, “pour le protéger du conflit parental”.

En réalité, la justice l’a arraché à sa mère pour le livrer à un système défaillant. Là, dans un foyer de la République, cet enfant de 9 ans a été violé, drogué, maltraité. Et la mère, privée de nouvelles pendant des mois, a dû supplier pour une heure de visite par semaine. Voilà où nous en sommes : la France protège ses bourreaux et punit ses victimes.

Quand la République inverse les rôles

Ce renversement glaçant n’est pas une exception : c’est une mécanique. Les associations le répètent depuis des années : des milliers de mères victimes de violences conjugales sont accusées d’“aliénation parentale”, un concept pseudo-psychologique instrumentalisé par les agresseurs pour discréditer les femmes.

Combien de juges préfèrent douter de la parole des victimes plutôt que de confronter la réalité du patriarcat judiciaire ? Combien de fois entend-on encore : “elle exagère”, “elle manipule l’enfant”, “il faut un équilibre parental” — comme si l’équilibre pouvait exister entre une femme brisée et son bourreau ?

Dans cette France-là, la neutralité devient complicité. L’État ne choisit pas le camp des femmes, il choisit celui de l’ordre. L’ordre des dossiers bien classés, des audiences réglées à la minute, des statistiques qui se veulent rassurantes. Pendant ce temps, des enfants grandissent dans la peur et des mères vivent dans la honte.

Le foyer, ou la maltraitance d’État

Dans le cas de Charly, le placement en foyer devait “garantir sa sécurité”. Il y a trouvé la peur, le silence, la violence. Violé, drogué, privé de scolarité. Un cauchemar que l’on voudrait croire isolé, mais que les associations décrivent comme banal.
Faute de moyens, de formation et de volonté politique, l’aide sociale à l’enfance est devenue un gouffre où disparaissent des enfants. Chaque année, des dizaines de milliers d’entre eux sont placés dans des conditions indignes, parfois sans suivi, souvent sans amour.

Là encore, le système ne protège pas : il gère. Et dans ce mot froid, “gérer”, se cache tout le cynisme de notre époque. L’État se lave les mains, les mères pleurent, les enfants subissent.

Une mère face à l’État

Patricia n’a pas cédé. Elle a écrit, alerté, supplié. Après des mois d’humiliation et de lutte, elle a fini par récupérer son fils, “dans un état de crasse inimaginable”, dit-elle. Aujourd’hui, elle assigne l’État en justice pour “non-protection et violences institutionnelles”.

Mais que vaut une plainte contre l’État, quand c’est lui qui écrit les règles du jeu ? Combien de femmes épuisées, de mères brisées, renoncent avant même d’en arriver là ? Combien de vies détruites par des formulaires, des ordonnances, des jugements hâtifs ?

Cette bataille n’est pas seulement celle de Patricia. Elle est celle de toutes ces mères réduites au silence par un système qui ne croit pas la douleur, qui théorise la neutralité face à la violence, qui protège la structure plutôt que la vie.

Une société complice

143.000 enfants vivent aujourd’hui dans des foyers où leur mère est victime de violences conjugales. 143.000 visages invisibles d’une politique publique en ruine. Pendant que les ministres promettent “une grande cause nationale”, les tribunaux continuent d’arracher des enfants à celles qui les protègent.

Le patriarcat ne se manifeste pas seulement dans les coups, mais dans les procès-verbaux, les ordonnances de placement, les rapports d’experts qui n’écoutent jamais la parole des mères. C’est une violence institutionnelle, propre, bureaucratique, déshumanisée — mais tout aussi destructrice.

Refuser la résignation

Patricia, comme tant d’autres, refuse de se taire. Et nous refusons de détourner le regard. Car le silence protège les puissants. Il perpétue le mensonge d’une République juste, quand elle se montre cruelle.

Nous devons exiger une réforme totale de la justice familiale : formation obligatoire des magistrats aux violences conjugales, fin des placements automatiques, création d’un statut de parent protecteur, et surtout, écoute réelle de la parole des enfants.

Une République à reconstruire

Le 8 décembre, le tribunal dira si l’État reconnaît sa faute. Mais quelle que soit la décision, la justice est déjà coupable : coupable de lenteur, d’aveuglement, de mépris.
Coupable d’avoir transformé la protection en punition.
Coupable d’avoir volé des enfances au nom d’une neutralité qui tue.

Il est temps de reconstruire une République qui protège avant de juger, qui croit avant de soupçonner, qui écoute avant de classer.
Une République humaine, féministe, enfin digne de ce nom.

Pour que les mères ne soient plus punies d’aimer.

29/10/2025

"Le narcissisme au pouvoir"

A l'occasion de la Saint-Narcisse, (re)lisez notre entretien avec la psychiatre Marie-France Hirigoyen, spécialiste des violences familiales et professionnelles 👉 https://l.sciencesetavenir.fr/hh1

27/10/2025
22/10/2025

Une possibilité est que les personnes atteintes des deux troubles constituent un phénotype distinct de celles atteintes uniquement du TSPT.

21/10/2025

Les recherches montrent que le cerveau autiste fonctionne de façon unique, influençant notre manière de percevoir et de réagir au monde, ce qui entraîne ce phénomène de décalage avec les autres.

- Surconnectivité : Le cerveau autiste traite parfois plus d’informations à la fois, rendant certains bruits, lumières ou textures accablants. Ce flux intense peut expliquer la surcharge sensorielle.

- Perception des Détails : Nous avons souvent un "œil de lynx" pour les détails, avant de voir l’ensemble. Cela peut être un atout, mais peut aussi rendre les imprévus stressants.

- Différentes Approches Sociales : Les signaux sociaux sont parfois perçus différemment, ce qui peut entraîner des malentendus. Mais avec du soutien, nous trouvons nos propres façons de se connecter aux autres.

🌍 Comprendre ces différences, c’est voir la richesse de la diversité neurocognitive et savoir mieux soutenir les besoins des personnes autistes.

́

Adresse

Zac Des Génétais , Rue Du Pacifique, En Face Le Lycée Galilée De Franqueville Street Pierre
Belbeuf
76240

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Psychologue Nathalie Maurer -Raoult publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message à Psychologue Nathalie Maurer -Raoult:

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram

Type