23/10/2025
Élodie de la parole et la catharsis des mots…..se le dire pour soi ou parfois avec l’accompagnement d’un tiers….
C’est tout l’art en thérapie de permettre au patient de dire, parfois en l’aidant à nommer, les émotions, sensations, images…..pour soulager la conscience, permettre au corps d’être vu, pour transmuter ce qui doit l’être.
Les mots et exprimer ce qui n’est pas dit, n’a parfois jamais été prononcé, ce qui génère des non dits, et donc des tensions traumatiques à certains endroits du corps et du cerveau. Exprimer et accompagner a dire est au cœur de ma vision thérapeutique.
Se dire, à soi m’aime quand je ne peux pas parler. Ou le chanter, le crier parfois, la raconter, l’écrire ….est un puissant levier de guérison.
Le mot est une onde de forme, il a une vibration qui , quand elle est associée à l’émotion, guérit.
Merci Claire Seugnet pour ce post important 💙
PENDANT 20 ANS, UN BIOLOGISTE ITALIEN A ÉTUDIÉ DES PERSONNES QUI NE TOMBENT JAMAIS MALADES - TOUTES PARTAGEAIENT UNE HABITUDE QUI PARAÎT F***E AUX YEUX DU PUBLIC.
Il avait remarqué le même schéma à travers les âges et les niveaux de revenu : les personnes qui n’attrapaient presque jamais de rhumes ou ne faisaient pas de burn-out avaient toutes un comportement étrange — elles se parlaient à elles-mêmes à voix haute. Dans les marchés, en voiture, en marchant. Elles n’étaient pas délirantes ; elles se régulaient.
Le biologiste équipa des volontaires d’électrodes pour mesurer leur cortisol et leurs marqueurs immunitaires.
Quand les gens verbalisaient leurs pensées intérieures, leurs hormones de stress chutaient jusqu’à 35 %. Le silence, en revanche, faisait monter la pression — non pas le silence émotionnel, mais la compression mentale des pensées non exprimées.
Il appela cela la « digestion audible ». Tout comme le corps décompose la nourriture, l’esprit a besoin de décomposer les émotions. Parler à voix haute active le nerf vague, ralentit le rythme cardiaque et rééquilibre la réponse immunitaire. L’habitude paraît étrange - mais c’est une forme d’hygiène biologique.
À l’inverse, ceux qui « gardent tout pour eux » trop longtemps - surtout les professionnels formés à paraître calmes - montraient une immunité chroniquement affaiblie. Le système immunitaire reflète la communication : ce que vous n’exprimez pas, il cesse de le combattre.
La règle du biologiste était simple : « Si tu ne peux pas le dire à quelqu’un, dis-le à l’air. »
Essaie : quand tu ressens une tension, décris-la à voix haute en une phrase. Ne cherche pas à la résoudre - nomme-la simplement.
La plupart des rhumes commencent comme un silence coincé dans le système nerveux.
La santé, en fin de compte, fait du bruit.