05/12/2025
✨Les liens fraternels : et si les disputes faisaient partie du lien ?
Beaucoup de parents s’inquiètent lorsque leurs enfants se chamaillent :
« S’ils se disputent autant… est-ce qu’ils s’aiment vraiment ? »
Dans les faits, les conflits entre frères et sœurs ne sont pas le signe d’un manque d’amour. Ils sont le signe… d’un lien qui existe.
Un lien dans lequel on découvre sa place, on apprend à dire « non », à défendre un espace, à négocier, à coopérer, à réparer aussi.
C’est dans la fratrie que l’enfant expérimente certaines émotions pour la première fois : la jalousie, la frustration, l’envie, mais aussi la fierté, la complicité et la solidarité.
👉 Les disputes ne disent pas “je ne t’aime pas”.
Elles disent plutôt :
« Je cherche ma place »,
« Je teste la solidité du lien »,
« Je grandis »,
« Je n’ai pas encore les mots pour réguler mes émotions ».
Bien sûr, toutes les disputes ne se valent pas.
Lorsqu’elles deviennent répétitives, violentes, ou qu’un enfant prend systématiquement le rôle du « petit » ou du « dominant », il est important de comprendre ce qui se joue derrière : fatigue, rivalité, inégalités perçues, besoin d’attention, tensions familiales…
Mais dans la grande majorité des cas, les conflits font partie du développement normal de la fratrie.
🌟 Accompagner les enfants, ce n’est pas éliminer les disputes : c’est les aider à apprendre du lien.
À poser des limites, à reconnaître leurs émotions, à réparer après.
Et à découvrir, petit à petit, qu’on peut s’aimer très fort… sans s’entendre tout le temps.