24/05/2025
Salutation, amis,
Si tu es de passage par là, c’est qu’une sorte de curiosité, couplée à une pétillance interne, te pousse à la lecture de cet ouvrage.
Tu viens ici dans un espace où tu es libre de prendre ce qui résonne en ton fort intérieur, de la manière; je le souhaite pour toi: la plus spontanée.
Attention : cet ouvrage, c’est de la dynamite. Je vais droit au but, à l’essentiel, sans emprunter de circonvolutions littéraires ou intellectuelles qui rendraient le message plus digeste.
L’inspiration de ce qui passe par moi me contraint à capter un message brut. Cela devient un acte de haute transformation dans ma sphère mentale. La transcription fidèle de cette énergie amène un élan qui bouscule les attachements à des formes; ce qui est déroutant, mais combien transformateur.
En essayant vertueusement de créer un style où la prose embrasse le sens d’une cosmogonie, je me heurte à la dureté de la réalité : je ne peux être ce que je ne suis pas.
Mon attention est mise à rude épreuve par le colossal flux informationnel à digérer et à métaboliser, par un vécu engrammant une métalogique au plus profond de ma chair.
Cette métalogique est une capacité à intégrer les différentes manières de percevoir le monde.
L’analogie qui perçoit la symbolique détient une intelligence émotive, où la trame temps-espace se dissout face à la trame des archétypes.
Cela amène le sujet à se connecter aux origines de l’imprégnation méta-sensitive de l’âme.
Cette action a pour fonction de transformer la matière traumatique universelle en énergie, pour entreprendre une œuvre individuelle qui reléguera les mythes et les dieux au rang d’histoires enfantines, face à la réalité scientifique des univers.
Pour l’être dépolarisé, la trame du réel est objective. Il a pris le large sur ce qui a modelé l’humain dans sa vie de chenille, car quand l’ère du papillon retentit, c’est lui qui devient le dieu pouvant être le point de jonction entre le manifesté et l’immanent.
La perception des archétypes a nourri tous les plus grands créatifs qu’a portés notre humanité.
Mais dans nos temps de fin des temps, ce type de perception ne sera plus une fin en soi.
L’Êtreté se révélera par le rapport d’équilibre dans notre organisme, afin d’élever et muter vers un extrasensoriel concrétisé par l’assimilation de caractères devenus innés pour un réel anthropomorphique remplaçant toute perturbation égotique par un contact approprié à un esprit universel.
À force de friction entre un intellect utilisant la mathématique pour enrichir le monde et un centre émotif transmutant la douleur psychique, l’humain, tôt ou t**d, finit par faire un bond quantique, repoussant le chaînon évolutif.
Sa mutation devient le témoin d’une capacité perceptible, intriquant toute la palette de rapports au monde pour rendre l’information universelle la plus juste et cohérente dans l’objectif d’avoir un hypermental en osmose avec le cosmos.
Le passage de l’acquis à l’inné amène une compréhension objective translucide, mais devient très difficile à retranscrire sous forme d’informations complexes, par leur lien avec tous les principes de vie.
C’est pourquoi la nécessité de m’initier au langage juste devient pour moi une quête, qui prendra forme à mesure du déroulement du travail de fond.
Avoir passé mon temps à shunter mon mental réflectif pour entrevoir une logique quantique et multidimensionnel de la réalité m’oblige à suivre une suite de déprogrammation-reprogrammation amenant inexorablement à une mutation dans ma capacité psychologique à simplifier mon rapport avec l’univers.
Une psychologie simplifiée tend à traiter l’information de la manière la plus juste possible.
Toutes les voies de garage ont été étudiées, et dans un déroulement ou la linéarité et absorber par la logique de spirale; toutes les pathologies névrotiques deviennent des tâtonnements empiriques permettant d’arriver à la vision la plus en accord avec les ensembles.
Le mental se perd en apparence, pour finir par prendre la direction de fusionner dans un principe que les croyants nomment Dieu.
Les chemins de perdition finissent par devenir des engrais pour la conscience. Rien n’est à rejeter.
L’important, c’est de pleinement vivre ce qu’est d’être humain.
Car survivre, c’est avoir du mal à communiquer.
Vivre en tant qu’humain, c’est développer une telle communication que les barrières entre ce qui nous entoure par l’intériorité disparaît.
C’est développer un langage approprié à notre interlocuteur, afin d’élever l’intérêt mutuel et la capacité créative de toucher une atmosphère immanente, dévoilant les arcanes de notre conscience selon la perspective de notre interlocuteur.
Pouvoir parler en cohérence avec toutes les facettes d’intérêts humains différents permet de se sentir comme un poisson dans l’eau dans l’infinité des points de vue, des découvertes, des sciences, des catharsis.
Ne serait-ce pas cela, toucher la divinité ?
On aspire à tout un tas de choses, et on les imagine dans la forme. Mais quand on se frotte au travail laborieux d’être face au décalage entre l’image qu’on aspire à incarner et la dure réalité de l’expression dans l’instantanéité, on finit par se heurter obligatoirement aux doutes, aux appréhensions, aux décalages entre la théorie et la pratique.
Sortir de son fantasme, de l’image que l’on a de soi, c’est se frotter à la réalité afin de tendre à ne plus être séparé de la création, mais que le phénomène de création soit lié et concomitant au créateur.
Mettre une distance, c’est ajouter une réflexion, et faire intervenir le monde de la pensée entre le créateur et la créature.
Alors, penser, c’est modeler le mental à un créateur.
Cette répercussion a pour conséquence d’apporter une création qui reste dans le monde du connu.
Car on ne peut penser ce que l’on ne connaît pas.
On peut vibrer une fréquence pour intuiter ce qui ne se pense pas, afin de défaire des habitudes issues d’architectures du mental psychologique.
L’homme qui réfléchit sa psychologie est stimulé par des programmations de son inconscient trop influentes sur son conscient.
Le conscient est embouteillé par des gammes de rêves, car l’humain est trop pris dans des schémas mentaux de certitude, joints à des dépendances émotionnelles.
Cette circonstance a pour causalité de donner un pouvoir considérable au subconscient ,ressemblant à une grande IA gérant le monde du rêve qu’est l’inconscient, afin de maintenir la mémoire vive empêtrée dans des suites de programmes entropiques.
Le pouvoir de l’attention, d’observer le réel de manière émotionnellement détachée de la réalité du moi, permet de se détacher des personnalités, afin de devenir une personne centrée sur ce que je suis en termes d’unité incluant le vivant.
Dans cet état d’être, il y a disparition du jeu. Il n’y a plus que communication avec des rayons caractérisant toujours un plus grand moi.
Tendre vers une caractéristique psychique ne faisant plus questionner ce que je suis est le commencement pour être dans la totalité; afin de faire s’écrouler les frontières entre le visible et l’invisible, pour amener de nouvelles formes dans ce monde.
Le mental humain est le territoire fondamental où l’ensemble des décisions vont actionner le processus du devenir.
Percevoir le comportement humain pour développer une science de sa propre psychologie, c’est accepter de grandir vers une autonomie amenant une concrète liberté humaine.
Plus l’humain commence à étudier ce qui part de lui dans sa manière d’être présent à lui-même et dans son comportement vis-à-vis du monde, plus sa science de la psychologie pratique s’aiguise.
Il en devient aberrant de constater que, dans son immense majorité, l’homme est pris dans son mental psychologique, enfermé dans des mécanismes conditionnés par des automatismes programmatifs.