09/10/2020
Je ne peux m'empêcher de partager un extrait de ce merveilleux témoignage, enrichissant et si bien écrit. Ma Joie est si grande lorsque le "travail" mène enfin à l'Essentiel ! Une personne qui s'éveille à mes côtés, je peux désormais mourir en Joie, une Œuvre est accompli 🙏
"Je suis justement revenue sur cette idée de présence qui m’a tant dérangé. Qu’elle est t’-elle? Quelle place prend t-elle? Qui je suis etc. Cela fait deux jours que je médite, sous vos conseils, en me posant ce genre de questions et j’ai déjà quelques réponses qui me sont venues et qui seront à rediscuter avec vous : d’après ma compréhension des choses, d’après mon ressenti et ma vision actuelle, la présence est effectivement ce que nous sommes. Je suis la présence, ce n’est pas un état dans lequel je décide de me placer en faisant du vide dans ma tête, non, c’est tout simplement ce que je suis et ce que nous sommes tous au fond. Je suis donc la présence qui est la base de la vie, la présence est notre Energie source, celle qui nous connecte à plus grand que nous : c’est l’Univers. Je comprends donc (et j’ai ainsi démystifié mon regard sur la compréhension déprimante que j’en avais fait mercredi) que « je n’ai pas de visage » dans le sens où mon corps/ mon visage sont juste le moyen matériel, le caractère physique qui matérialise ma présence, qui la rend palpable et réelle pour les autres. Cela ne fait pas de moi quelqu’un d’inexistant, de banal et me réconforte un peu dans mon idée de « mais qui est Alice alors? ». Car si nous sommes tous la présence, celle ci vient s’incarner dans des multitudes de corps différents, aux personnalités différentes, à la mission sur Terre différente et la présence aussi universelle soit elle, garde tout de même un caractère unique lorsqu’on l’appréhende à titre individuel : je suis la présence au même titre que tout le monde mais je n’incarne pas la présence de la même manière que mon voisin, je n’en renvois pas la même image (notre corps physique étant bien l’image de notre présence sur Terre ;) ). Je suis donc bien Alice malgré tout, ce n’est juste pas mon corps/ ce que je renvoie/ mon image ou tout autre état émotionnel qui défini Alice mais bien la présence qui est incarnée en elle. J’en viens donc à comprendre que la présence est en faite une énergie. Une énergie qui part de l’Univers, qui est la base et qui est partout autour de nous et en nous mais que l’on perd l’habitude « d’être » ou d'habiter pleinement, guidés par des modes de vies qui reposent davantage sur le pilote automatique (sur notre simple réaction corporelle aux choses du coup, sur nos réflexes physiques et mentaux et non pas sur ce qui est là tou de suite maintenant). Et c’est en cela que je comprends bien pourquoi « nous n’avons pas de visage », parce que la présence est une énergie, elle n’a que la tête du corps dans lequel elle vient s’incarner mais le corps, sans la présence, est mort, n’est rien —> une personne qui meurt d’ailleurs, n’est forcément plus présente, ce qui explique que son corps physique ne continue pas de vivre non plus.
Pour ce qui est des états de la présence, pour moi la présence est effectivement plutôt neutre. Elle ne peut être en colère (impossible : c’est si calme quand on est en présence aha!) mais je ne parviens pas encore à éliminer l’idée qu’elle ne peut être triste par exemple. Mais je vais continuer à investiguer cela. Merci pour la piste de réflexion en tout cas qui est si intéressante!
J’en suis actuellement ici dans ma réflexion et je tiens à souligner que je suis très contente d’avoir réussi à dépasser ma peur d’aller investiguer ce sujet qui ‘a donné si mal au coeur mercredi! Je sus très contente de ma « découverte » de ce que je viens de citer plus haut et je suis vraiment partante pour que l’on continue d’en discuter au fil des séances."
🤲Je remercie le Ciel pour cet Être dont la Vie est sauvée. C'est comme si une mission était accompli, cela me procure une Paix, une Joie et comme si une pression était enlevée pour l'avenir 🙏