Gontier Généalogie

Gontier Généalogie Passionné de généalogie et d'histoire militaire.

La bête du Gévaudan - Un décès pas comme les autresSous le règne de Louis XV, une bête féroce terrorise une partie du Ro...
17/02/2024

La bête du Gévaudan - Un décès pas comme les autres

Sous le règne de Louis XV, une bête féroce terrorise une partie du Royaume de France (le Gévaudan) et fascine le reste du royaume.
L'acte suivant est extrait des archives du Cantal. Une jeune fille d'environ 11 ans est attaquée par la bête dans la commune de Lorcières. L'acte raconte les raisons du décès de la fillette :

" Le 22 décembre 1765, j'ay enterré dans le cimetière paroissial le corps d'Agnès Mourgues fille illégitime de Guillaume Mourgues morte hier ayant été dévorée par la bête féroce qui court dans la païs âgée d'environ 11 ans habitante du lieu de Marcillac paroisse de Lorcières... "

Beaucoup de femmes et d'enfants furent victimes de cette bête qui fit des ravages dans le Gévaudan, échappant pendant des années aux battues.

01/01/2024

Une nouvelle feuille de mon arbre vient de tomber. Merci mamie de m’avoir initié à la généalogie et partagé ta passion. Je ferais le maximum pour perpétuer ton héritage ❤️

Nouveau nom à Morton (86)Après avoir effectué des recherches sur les hommes de Morton décédés lors de la Première Guerre...
13/12/2023

Nouveau nom à Morton (86)

Après avoir effectué des recherches sur les hommes de Morton décédés lors de la Première Guerre Mondiale, je me suis aperçu que le nom d’un homme manquait sur le Monument aux morts. En effet, étant déclaré « mort pour la France » et domicilié en dernier lieu à Morton, il est tout à fait légitime qu’il figure dessus. J’ai donc décidé d’enquêter afin de pouvoir effectuer la demande auprès de Monsieur le maire.
Cet homme, c’est René RUELLAN. Sa famille, originaire des Côtes d’Armor (anciennement Côtes-du-Nord) a fini par s’expatrier dans le Poitou. C’est à la suite de la mort du grand-père de René en 1886 que sa grand-mère, son père et ses tantes viennent s’installer à Morton. Pourquoi particulièrement dans ce petit village du nord de la Vienne ? Je n’en sais malheureusement rien. Toujours est-il que le père de René, Jean, retourne se marier en Bretagne en 1897 avec Anne-Marie LUCAS et va s’installer avec elle à une vingtaine de kilomètres de Morton, à Saint-Jean-de-Thouars, dans les Deux-Sèvres. C’est l’année suivante que le couple donnera naissance à René, leur unique enfant.
Mais le malheur allait s’acharner sur René, qui perd son père en 1906, puis sa mère deux ans plus t**d en 1908. Il se retrouve donc à l’âge de dix ans orphelin de père et de mère. Il est alors recueilli par sa tante Louise qui vit à Morton.
Puis vient la guerre. Il est trop jeune lorsque celle-ci éclate, mais il est incorporé le 30 juin 1917 au sein du 68e régiment d’infanterie basé au Blanc. C’est là qu’il fait ses classes, puis est envoyé au front dans le 90e régiment d’infanterie le 1er décembre 1917.
Il est ensuite muté au 153e régiment le 8 juin 1918, dans la 2e compagnie de mitrailleuse. Son régiment est au repos vers Moussy-le-Vieux, au nord-est de Paris. Le 23 juin, il suit son régiment qui rejoint le front à la cote 204, qui domine Château-Thierry.
Le 20 juillet, le régiment prend ses positions d’attaque. L’attaque elle-même ne sera lancée que le lendemain, à 4h. Les hommes avancent sans trouver de résistance et stoppent pour la nuit. Le 22 juillet, l’attaque reprend en rencontrant cette fois plus de difficultés et subissant des contre-attaques ennemies. C’est à ce moment-là que René est touché, souffrant d’un écrasement du bras et du pied gauche à cause d’un éclat d’obus. Il est pris en charge par l’ambulance et est transféré à l’hôpital militaire de Bourges. C’est là qu’il décède le 31 juillet 1918 des suites de ses blessures.
C’est au moment de la déclaration de décès que survient l’erreur qui fera que son inscription sur un monument sera oubliée. En effet, sa fiche Mémoire des hommes indique la transcription du décès dans les registres de Thouars, mais celui-ci sera finalement fait dans ceux de Morton. Etant mort pour la France et son acte de décès confirmant son dernier domicile à Morton, il est donc éligible à l’inscription de son nom sur le Monument aux Morts de Morton.
Après avoir effectué la demande à la mairie, monsieur le Maire a accepté cette requête et le nom figure désormais aux côtés de ses camarades d’infortune.

Petite découverte du matin dans le registre de Chanteloup, petit village des Deux-Sèvres, qui intègre le décès du roi Lo...
27/09/2023

Petite découverte du matin dans le registre de Chanteloup, petit village des Deux-Sèvres, qui intègre le décès du roi Louis XIV dans le registre de la commune le 1er septembre 1715.

Durant des recherches sur les soldats fusillés durant la Première Guerre Mondiale, le cas d’un de ces hommes a attiré mo...
12/09/2023

Durant des recherches sur les soldats fusillés durant la Première Guerre Mondiale, le cas d’un de ces hommes a attiré mon attention.

Jean-Baptiste Eugène BOURET naît à Dijon le 6 septembre 1887. Il est le second des trois fils de la famille. Après avoir grandi à Dijon, seule ville qu’il connaît, il part faire ses classes au sein du 1er régiment d’artillerie à Bourges, et fini par être nommé premier canonnier servant le 20 juillet 1910. À son retour, il épouse Eugénie Baudot le 7 septembre 1912 avec qui il aura un fils, Abel, toujours à Dijon. La vie continue en s’occupant de ses vignes, dans cette région de la Bourgogne réputée pour son vin.

Puis éclate la guerre, et vient la mobilisation générale le 2 août 1914. Il est rappelé le lendemain et dirigé vers la 22e batterie du 48e régiment d’artillerie de campagne, cantonné à Dijon. Son régiment est embarqué le 6 pour être déployé en Alsace. Le baptême du feu pour ces hommes intervient le 20 août, lorsqu’ils soutiennent l’attaque de la 15e division d’infanterie. Durant plusieurs jours, le régiment protège la retraite des troupes d’infanterie, dont l’offensive a échoué. Le régiment subi les tirs de l’artillerie longue portée allemande et commence à avoir de sérieuses pertes. C’est dans ce contexte de début de guerre que le destin d’Eugène va basculer.

Il est arrêté le 3 septembre par un caporal du 30e régiment pour être conduit au commandant du régiment. Il a été trouvé attendant dans une ferme que son régiment redescende de la ligne de front. Il est enfermé en attendant de passer devant le conseil de guerre, ce qui arrive le 7 septembre. Il est jugé pour abandon de poste en présence de l’ennemi et est condamné à mort le jour même, malgré la présence d’un bulletin de blessure signée par un médecin. Le conseil à jugé qu’aucune blessure apparente n’avait été constatée, et qu’il n’avait pas de circonstance atténuante. La rapidité avec laquelle a été appliquée la sentence est extraordinaire puisque le même jour à 10h30, il est fusillé.

La réalité des évènements est tout autre puisqu’aucun témoin des faits n’a été entendu, et c’est pour cela qu’un conseil de révision est réuni en 1916. Et tous les témoins sont unanimes sur le déroulement des faits.

Le 29 août vers 11h, alors qu’il est en position à sa batterie au col d’Anozel, un obus allemand tombe sur le caisson de sa pièce. L’explosion l’envoie trois mètres plus loin. Lorsqu’il se relève, ses camarades ne voient aucune blessure mis à part qu’il saigne du nez et des oreilles. Il parti ensuite se réfugier avec quelques hommes dans une ferme située à une cinquantaine de mètres. C’est à ce moment-là que ses camarades s’aperçoivent de son état réel. Les saignements dont il souffre sont les symptômes d’une sévère commotion cérébrale qui lui a fait perdre la raison. Tous les hommes le voient jouer avec une souricière, puis tremper sa capote dans une fontaine en disant qu’il veut la faire sécher, le tout sous les obus qui continuent de tomber tout autour d’eux. Lorsque son officier lui parle, il ne lui répond qu’avec des sons « hum, hum ». Il est ensuite pris en charge par des brancardiers de chasseurs alpins. Nous ne savons pas ce qui se passe ensuite car les registres de certaines unités ont été détruits et les enquêteurs n’ont pas réussi à retrouver par quelle unité il a été soigné. Toujours est-il qu’il est retrouvé dans une ferme disant que, ne voulant pas manquer le passage de son unité, il attend son retour.

Le Capitaine Moreau, qui a pris le commandement de l’unité d’Eugène quelques jours après ces faits, s’indigne de son traitement après la réception d’une lettre lui annonçant la condamnation et exécution d’Eugène. Voici quelques extraits :
« J’ai été profondément ému de cette nouvelle et, si le fait est exact, nous nous trouvons certainement en face d’une lamentable erreur judiciaire, car, quels que soient les actes qui aient pu motiver la comparution de Bouret devant un conseil de guerre celui-ci était entièrement irresponsable. »
« Il semble extraordinaire que ce canonnier ait été condamné et exécuté sans aucune déposition d’officier, sous-officier ou homme de troupe du corps auquel il appartient. Les officiers et sous-officiers et ses camarades de la 22e batterie sont prêts à faire les dépositions nécessaires pour sa réhabilitation. »

Ces nombreux témoignages ont porté leurs fruits puisqu’Eugène a bien été réhabilité et a été déclaré mort pour la France. Un moindre mal pour une erreur judiciaire qui lui aura couté la vie, ainsi qu’à tant d’autres hommes utilisés comme de la chair à canon par des officiers orgueilleux qui se tenaient éloignés des combats dans lesquels leurs hommes mouraient.

Une trouvaille dans la presse.Pour mieux comprendre cet article, posons d'abord le contexte.Robert est né en 1886, et il...
18/08/2023

Une trouvaille dans la presse.

Pour mieux comprendre cet article, posons d'abord le contexte.

Robert est né en 1886, et il est le sixième des neuf enfants, tous nés de père inconnu. À sa naissance, il n'y a plus que quatre enfants vivants. Un autre des enfants décédera trois ans après la naissance de Robert.

Venons en maintenant au fait qui nous intéresse. Lorsqu'il est âgé de quatorze ans, la mère de Robert décède et laisse ainsi sept orphelins dont les quatre plus petits, qui seront placé à l'assistance publique. En lisant l'acte de décès de Modeste, la mère, on s'aperçoit qu'elle est décédée à la gare de Brissac-Quincé à 19h. Mais l'acte qui précède réserve ses surprises. Il s'agit de l'acte de décès d'un homme, décédé à la même gare, le même jour à la même heure. Coïncidence encore plus troublante, le nom de cet homme apparaît à plusieurs reprises dans les actes de naissance des derniers enfants.

Le décès simultané de deux personnes qui se connaissaient m'ont intrigué et poussé à entreprendre des recherches dans la presse de cette époque. Après quelques heures de recherches, un article vient tout expliquer et éclairer plus de mystères qu'attendu (photo). Non seulement les deux personnes sont décédées dans un accident percutés par un train, mais ils étaient en plus amants et l'homme est bien le père de tous les enfants.

Un coup de chance que peu de généalogistes ont, que de pouvoir identifier le père inconnu d'un enfant, mais aussi de pouvoir mettre une cause au décès d'un ancêtre.

Le 1er juillet 1861, un homme est exécuté à Poitiers, guillotiné. Le fait que cette histoire se soit déroulée à Loudun, ...
18/07/2023

Le 1er juillet 1861, un homme est exécuté à Poitiers, guillotiné. Le fait que cette histoire se soit déroulée à Loudun, ville que je connais bien, a attiré mon attention et je ne pensais pas que cette affaire avait fait autant de bruit à cette époque. Les journaux de toute la région, jusqu’en Gironde suivent l’affaire.

Charles-Marie Talbot, est un homme multi-condamné depuis sa jeunesse, principalement pour des violences exercées sur des femmes. Durant son service militaire, il a déshonoré l’uniforme et s’est donc retrouvé dans les compagnies de discipline. Une fois civil, il multiplie de nouveau les crimes et condamnations. Mais venons en à cette journée du 27 février 1861, qui fera basculer cette petite ville de Loudun dans le sordide.

Alors que Talbot se trouve au cabaret Vautier dans la rue des Meurs, il boit en compagnie de trois hommes, servit par la femme Vautier. Les trois compagnons, après avoir épuisé leur soif sortent du débit de boisson, laissant seuls Talbot et la femme Vautier. Il reste un peu, puis quitte l’établissement à son tour, disant aller chercher de quoi régler sa dette. Il est de retour une heure après, et demande de nouveau à boire en la questionnant sur la présence de son mari. Cette dernière, sans méfiance, lui confie que son mari s’absente en ville la journée. Après un rapide coup d’œil en dehors de la taverne pour s’assurer que personne ne s’approche, il se dirige vers elle alors qu’elle a le dos tourné et lui enfonce une alène dans le côté droit du cou. Elle se relève, enlève la lame d’environ neuf centimètres de son cou et se met à hurler pour appeler à l’aide. Effrayé par les cris, Talbot s’enfuit à travers les jardins. Il est poursuivi, recherché dans toute la ville et finalement retrouvé dans un autre cabaret, celui des époux Sabion. Il tente de nier les faits, mais passe aux aveux lorsqu'on veut comparer ses empreintes à celles du jardin. Il avait pour objectif de voler la dame une fois qu'elle serait hors d'état de se défendre.

Mais cette affaire en fait remonter une plus ancienne. Talbot vivait depuis une dizaine d'années avec une concubine du nom de Rose-Marie Gaudin. Moins de deux mois avant cette agression, le 10 janvier, la voisine la plus proche de leur logement a entendu celle-ci hurler « Je t'en prie, ne me fais pas de mal ! ». Or depuis ce jour-là, personne ne l'a r***e. Chaque fois qu'on l'interroge sur le sujet, il reste vague. Les témoignages des voisines confirment les doutes des enquêteurs. Celles-ci leur rapportent les propos de madame Gaudin « Vous verrez que je ne périrai que par les mains de Talbot ; un jour ou l'autre vous entendrez dire qu'il m'a tuée. » Il se défend mais fini par avouer son crime. Dans la soirée du 10 janvier, après une vive dispute, il lui assène un violent coup de poing au visage qui l’assomme et la fais tomber à la renverse. Il lui donne ensuite un coup de couteau pour ensuite lui ouvrir le ventre et la poitrine pour enfin l'enterrer dans la cave qui leur servait d'habitation. Son avocat, pour le défendre, décrit la soirée du crime. Après une journée de travail, et après avoir bu quelques verres, Talbot rentre chez lui et est reçu par des injures et la colère de sa concubine. C'est à la suite de cela qu'il s'énerve et frappe. Le 02 mars suivant, les gendarmes se rendent dans l'habitation de Talbot rue des Cours, dans le faubourg Porte-de-Chinon afin de vérifier ses dires, et découvrent le corps de la malheureuse.

La plaidoirie de l'avocat de la défense ne s’avérera pas suffisante, car à la suite de son procès, Talbot est condamné à mort le 23 mai. Le 27 mai, Talbot se pourvoit en cassation, afin que son procès soit révisé. Mais la cour de cassation, dans sa séance du 15 juin confirme le premier verdict et la condamnation à mort de Talbot.

Cette sentence est appliquée le 06 juillet à 4h45 sur la place du Pont-Guillaume à Poitiers et Talbot est guillotiné.

Cette affaire retentit encore de nos jours, avec notamment une lettre manuscrite signée de Talbot alors qu'il était encore à la maison d'arrêt de Poitiers est en vente sur Ebay.

Que vous soyez à la recherche de vos racines, que vous souhaitiez de l'aide pour débloquer vos recherches, que vous souh...
12/07/2023

Que vous soyez à la recherche de vos racines, que vous souhaitiez de l'aide pour débloquer vos recherches, que vous souhaitiez simplement informatiser votre arbre généalogique ou que vous souhaitiez en savoir plus sur un individu de votre généalogie, je peux vous aider. Je peux également me déplacer pour vous dans un service d'archives départementales si cela vous est impossible.



​Étant également passionné de généalogie militaire, je peux retracer pour vous le parcours militaire d'un de vos ancêtres. Je peux également, pour les mairies entre autres, effectuer des recherches sur les soldats de la commune tombés pour la France lors de la Première Guerre Mondiale.

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