Yannick Descharmes

Yannick Descharmes Je m'appelle Yannick Descharmes et suis psychologue, auteur et conférencier. Je pratique entre autr

Je m'appelle Yannick Descharmes et suis psychologue basé sur les thérapies cognivo-comportementales et la thérapie d'acceptation en d'engagement. Cette page Facebook me permettra d'annoncer les ateliers de groupe que j'animerai ainsi que la parutions d'articles de mon blog . J'y développerai ainsi ces deux approches, validées et méthodiques, basées sur le processus d'apprentissage. Mais aussi plus largement ma façon d'aborder la souffrance à travers le corps et l'esprit et la philosophie

Bonjour à toutes et à tous,Cette semaine, une fable ! Le lièvre et la tortue. Bon on la connait tous mais savez-vous en ...
10/11/2025

Bonjour à toutes et à tous,

Cette semaine, une fable ! Le lièvre et la tortue. Bon on la connait tous mais savez-vous en quoi elle peut nous être utile en santé mentale ? Travailler moins pour gagner plus ? Courir moins vite pour arriver plus tôt ? Apprendre moins pour savoir plus ? Oui et cela contre toutes attentes.🧐

👉 Le quoi qu’il en coûte de la performance

Oui c’est pas gagné car c’est peu dire que l’époque est à l’efficacité, à la rentabilité 😱. Pas question de perdre son temps. Au travail on court et plutôt qu’à quatre on court plus vite encore plus à deux, rentabilité🥵. À la Fac on nous bourre les amphis, on bourre les programmes, on bourre les cranes, productivité😰. En parentalité, on blinde d’activités, on blinde de jeux éducatifs, on remplit de bons principes, efficacité😤. On veut rentabiliser par tous les moyens, quoi qu’il en coûte. Quoi qu’il en coûte ? Oui qu’il en coûte à notre santé mentale, qu’il en coûte ...même le résultat escompté.🤔

👉 Ça sent le cramé non ?

Pour quel résultat ? Burnout out pro, burnout étudiant, burnout parental… épuisé, éclaté claqué. Pour quelle satisfaction ? Peu, trop peu au regard de l’investissement.

Alors cette fable ? Bon elle est un peu longue de telle sorte que j’ai préféré vous en donner un résumé pour élargir mon propos ensuite. Mais en gros :

🔸Dans « Le Lièvre 🐇 et la Tortue 🐢» de Jean de La Fontaine, un lièvre moque la lenteur d’une tortue. Pour le défier, celle-ci lui propose une course. Sûr de sa victoire, le lièvre s’endort en chemin, tandis que la tortue avance lentement mais sans s’arrêter. Elle arrive la première au but. Morale de cette histoire : rien ne sert de courir, il faut partir à point — la tempérance l’emporte sur la précipitation, la constance sur la vitesse.

👉 L’endurance fondamentale en santé mentale, et si on courait moins vite pour arriver plus tôt ?

Jusque-là on pense tous qu’il faut travailler beaucoup, durement et douloureusement pour être performant. Or, telle notre chère tortue, en course à pied il en est tout autre. Aller moins vite à rythme plus cool s'appelle l'endurance fondamentale et avec cet entrainement on arrive avant ceux du "no pain no gain".

🏃‍♂️🏃🏃‍♀️En deux mots, l'endurance fondamentale est une allure à laquelle on peut faire durer l'effort longtemps - plusieurs heures - sans être essoufflé. On travaille à 60% de sa fréquence cardiaque maximale. Tranquille, pépère mais surtout pas à fond. Ainsi, notre corps s’oxygène plus, notre cœur se muscle plus, notre réserve de carburant s’améliore, on se blesse moins et surtout à ce rythme on progresse à une vitesse folle ! C’est en allant moins vite que notre corps se développe et performe mieux à terme.

👉 La vie est un marathon

Le concept n’existe pas précisément en santé mentale (on ne peut mesurer sa fréquence mentale) mais il existe bon nombre d’études qui vont dans le sens que travailler moins, faire plus de pauses, à un rythme plus doux, donnent de meilleurs résultats que le modèle de performance actuel.

🧐Bon ok, il faut un minimum quand même mais on peut tout de même citer une vieille étude de Yerkes et Dodson où plus on travaille moins on est efficace (courbe en U inversé) ou plus récemment Pr Colin McKenzie, de l'université de Keio, au Japon qui préconise une diminution du rythme de travail pour une efficacité plus grande à long terme, il note une performance optimale entre 25 et 30H de travail (bon l’étude est sur les vieux de plus de 40 ans).

🤜Et n’est pas une question de bonheur mais bien de performance. Plus d’argent, plus de savoir plus de qualité relationnelle.💕🥈💕

👉👉Alors, en santé mentale, ça donnerait quoi de ralentir pour être plus performants ?

🆗 Une meilleure mémorisation des contenus à long terme chez les étudiants
🆗 Une qualité relationnelle accrue de la relation parents/enfants et une hyperactivité plus faible chez les enfants.
🆗 Une qualité de travail, une souplesse, une adaptation plus grande chez les salariés. Moins d’heures ou moins d’intensité et plus de bénéfices !

Et bien évidemment si on avance moins vite, on évite le burnout et toutes ses conséquences. Le temps passé en arrêt, chez le psy ou pour se soigner est ainsi consacré à la satisfaction de ses objectifs de vie. On est donc plus performants !

🤜Cela n’empêche pas, bien sûr, les coups de bourre, les rush et autre coups de feu, c’est la vie mais on les tolère mieux et on est plus efficace dans ces moments.

Mais surtout, une meilleure tolérance à l’ennui ! Car en santé mentale, quand on va plus vite on n’a plus rien à faire après et que fait-on lorsqu’on s’ennuie ? On mange, on fume, on boit et on scrolle (pour cet article c’est ok)… on dégrade donc notre santé.

Alors voilà, inutile de vous donner des conseils car souvent on n’a pas le contrôle sur notre rythme de travail ou sur le calendrier des cours mais si cette petite goutte d’eau pouvait en rejoindre d’autres, il y aurait moyen de faire en sorte qu’on soit plus performant donc moins malade !

🖐Arrêtons de cramer nos étudiants, nos enfants, nos salariés.
🖐Arrêtons de dilapider nos ressources précieuses.

Ça coûte cher et surtout l’énergie perdue ne profite à personne (enfin si mais ça c’est une autre histoire).

Bonne semaine en endurance fondamentale à tous,

Yannick 🤘

Bonjour à toutes et à tous,Bienvenue pour cette nouvelle citation au service de notre santé mentale.💪 Et, juste après le...
03/11/2025

Bonjour à toutes et à tous,

Bienvenue pour cette nouvelle citation au service de notre santé mentale.💪 Et, juste après le 1er novembre parlons de nos morts 😱.

En effet, la mort reste tout de même un élément central en psychothérapie. Entre la peur de mourir, de voir ses proches mourir et, ici, le deuil il y a mille occasions de souffrir en santé mentale.

🤜 Parlons-en, parlons-en pour transformer sa souffrance en une expérience propre à nous aider à vivre ! Citons donc Victor Hugo :

🧐 « Les morts sont des invisibles mais non des absents »

Alors loin de moi l’idée de donner des conseils tout faits qui marchent pour tous et toutes les souffrances car, tout d’abord, le rapport à la mort fait bien partie de l’intime.

Chacun le vit à sa façon, chacun fait ce qu’il lui est possible. Pour autant, tâchons de faire en sorte que cette inéluctable expérience impacte le moins possible notre vie. Et si les morts servaient aussi nos vies ?

👉 De quoi parle-t-on ? De nos morts, de nos disparus, de notre façon d’être ou non avec ça. On parle de Deuil.😓

Or, de nos jours c’est peu dire qu’on invisibilise la mort, les morts. On n’en parle plus, on ne les fête plus. Tel celui dont on ne prononce pas le nom (voir la ref’) ils agissent alors comme ce qu’on appelle des « tiers pesants » ils ne sont plus là, on n’en parle plus mais pour autant leur esprit envahit nos nuits, nos pensées, les sous-entendus des conversations.

On attend un coup de fil, on cherche un regard, on appellerait bien, on attend un câlin et rien ne vient. Alors on attend, on erre tels des morts-vivants, on erre et on est pourtant bien vivants 😵. Or à ne plus vivre parce ce qu’il ou elle est absent.e on s’abyme, on se replie et on perd le fil de la vie. En santé mentale ce n’est pas normal et il convient d’y remédier (donc pourquoi pas consulter)

🔸Deuil, douleur et digestion

🧐Le deuil, du latin Dolus pour douleur ou chagrin est comme une lente digestion, on garde l’essentiel (l’amour) et on rejette le funeste (la douleur). Et on apprend à vivre avec, oui l’idée est bien de vivre car la parole est aux vivants, les morts servent les vivants sans quoi il y a quand même plus de monde derrière nous que devant et cela se transformerait en asservissement.

🧐Le Deuil pathologique est bien cette indigestion, cette douleur qu’on ne digère pas et on reste pris au piège à regarder là où il n’y a plus rien à attendre, là où il n’y a plus personne. On souffre car les morts sont bien invisibles mais on souffre surtout car on cherche du mauvais côté. Pourtant il faut vivre mais comment vivre avec ça ? En cherchant du bon côté.

🔸Comment vivre avec ses morts ?

🤜 Premièrement, ils ne sont plus là mais ils sont là autrement 🥰. Les souvenirs, les enseignements, et les empreintes qu'ils ont laissés continuent à influencer notre monde. Cela s’appelle la mémoire.

On est riche de ça et ça ne s’achète pas dirait Jean-Jacques. Si on regarde bien (avec le cœur dirait le Petit Prince 💕) ces anciens vivants sont bien là, au fond de nous. Que de souvenirs, que de moments encore présents qu’on peut, en fermant les yeux, retrouver. Vivre et revivre. La mort interdit la création de nouveaux moments mais elle n’efface certainement pas ceux déjà (bien) vécus.

🤜 Deuxièmement, les morts ne disparaissent pas complètement car ils laissent derrière eux un héritage culturel et spirituel.💪 Combien de recettes de cuisines, d’expressions, de savoirs-faire et de traditions sont alors présentes en nous. À nous de les perpétuer et de « présentifier » ceux qui ne sont plus là.

C’est aussi ce que nous faisons en ce 1er novembre, un rituel de mémoire, un acte de commémoration. Lorsque je réalise cette tarte aux pommes façon « grand-mère » ma grand-mère est là, lorsque je joue une morceau de BB King, l’esprit de BB King 🎶 survit en moi (sans l’avoir connu !). Après la vie il y a encore de la vie à faire vivre et revivre.

🤜 Troisièmement l’héritage ne s’arrête pas là, en thérapie d’acceptation et d’engagement on parle souvent de valeurs, de ce qui est important pour nous. Ces mots qui concentrent tant d’énergie donnent un sens à nos vies : gentillesse, politesse, courage, respect.

Or, il y a une dernière façon de se relier aux êtres chers et disparus : le symbole. Lorsqu’on nous dit tu tiens ça de ta mère, de ton père ou de ta grand-mère. On tient ça d’eux et on se tient mieux.

👉 Nos valeurs sont aussi les leurs, et ces valeurs-là ne prennent pas de rides. Ces valeurs-là survivent à la mort puisqu’elles sont la vie. J’ai personnellement perdu un chien (le héros de mon second livre petite psychologie de l’apéro) dont l’esprit m’enseigne chaque jour à profiter et chiller (pas encore parterre les pattes en l’air mais presque). Ces valeurs dont on fait preuve constituent une autre façon de relier on fait comme si, comme si il étaient encore là, ils sont là puisque nous sommes eux en agissant selon les même valeurs.

☯ La mort donne du sens à la vie
☯ Nos morts donnent un sens à nos vies

Voilà, cette problématique est tellement complexe qu’elle mériterait un encore plus long développement mais j’espère que cet article vous aidera à faire avec vos morts et pourquoi pas aussi rire avec (mdr).

Et bien évidemment vos commentaires sont les bienvenus car ils approfondissent mes réflexions (et me font bien plaisir aussi)

Bonne semaine à toutes et à tous,

Yannick 🤘

Bonjour à toutes et à tous,En cette fin de mois je suis heureux de reprendre la série des « mots du mois », des mots au ...
27/10/2025

Bonjour à toutes et à tous,

En cette fin de mois je suis heureux de reprendre la série des « mots du mois », des mots au service de notre santé mentale 🥰.

Ce mois-ci, qu’est-ce qu’un Analogon ? Mot bizarre certes mais dont la signification nous est bien commune et surtout, vous le verrez, terriblement utile en santé mentale.

🧐 L’analogon désigne un objet réel, physique ou psychique dont on pourrait dire que, par analogie il est le support de l’imaginaire. L’analogon est ainsi…. Un doudou, un porte-bonheur, un grigri ou autrement connu en psychologie comme objet transitionnel !

👉 Avec lui on fait comme si, avec lui on fait comme avant, comme si c’était là, on fait comme si on était plus fort. Avec lui on apprend la séparation, on apprend aussi à faire avec la perte. Avec lui on fait mieux. Et n’y a pas que les enfants qui s’attachent à leur doudou pour faire face à la séparation ou pour se rassurer

👉 Explorons de quelle manière le doudou est aussi une affaire de grandes personnes et à quel point il peut nous aider à gérer ces transitions de quelle manière, entre autres et avec le 1er novembre en ligne de mire, il peut nous apprendre à faire avec les morts mais aussi avec la vie.

🧐 Mais comment un simple caillou, un simple tissu, un simple porte clé peut nous aider à vivre ?

C’est là que la magie du langage intervient et avec elle la théorie des cadres relationnels (impossible de vous expliquer en détail ici mais il y a un chapitre complet dans mon premier livre au cas où ou encore lisez cet article sur mon blog https://eolepsy.fr/2017/11/20/de-lart-de-changer-le-plomb-en-or-lalchime-secrete-du-langage/ )

Simplement, si je vous donne un vulgaire stylo en disant qu’il a appartenu à Nelson Mandela, ce stylo prends ainsi une autre valeur. Le langage agit alors comme une formule magique en enveloppant d’imaginaire ce stylo. On dit alors, que, par apprentissage symbolique, il met en relation ce stylo et ici une personne.

🤩Du simple vulgaire à la magie de l’imaginaire

Il lui confère ainsi une fonction, un peu comme le ferait un mage avec une amulette. Entre réassurance, soutien et présence ce sont bien ces fonctions positives qui nous aident parfois à faire avec le fait que la personne aimée est soit loin, soit perdue à jamais. Comme le dit si bien la grand-mère à Vaiana (selon « à peu près » Vaiana 2) on n’est plus ensemble mais on est ensemble autrement.

😢Ainsi, si la mort est la fin de la vie elle ne signe en aucun cas la fin de l’amour.🥰 L’objet, le doudou, le fétiche est alors ce fil, ce lien qui nous tient et nous garde en relation avec l’être perdu ou éloigné et nous aide à vivre. Nous sommes alors riches de ça (et ça ne s’achète pas) et, telle Vaiana, on avance et regardant devant, le grigri dans la poche et le cœur rempli du symbole qui n’est certainement pas symbolique.

💪Les superpouvoirs du symbole

C’est bien aussi par ce procédé que fonctionne l’effet placebo. Se dire que cet objet possède une fonction positive nous donne une partie de l’effet. Avec lui on se sent plus fort, plus optimiste, moins anxieux… et bon nombre d’études montrent que cela marche (20% de surplus d’efficacité) !

🤜 Tranformer ses soucis 🥀en roses🌹

L’analogon nous ouvre enfin à toute la créativité, à travers l’art. C’est ainsi projeter en l’œuvre toutes ses peines et ses espoirs. Non seulement on prend de la distance mais on peut aussi leur donner un pouvoir d’action. Transformer la souffrance en expérience à ne pas refaire ou en expérience pour grandir. Tel est aussi le pouvoir de l’art et de l’analogie.

Bref, vous l’aurez compris les Doudous ne sont pas que pour les enfants autant que les grigris ne sont pas que pour les sorciers et autres adeptes de magie. En santé mentale avoir un Doudou peut nous aider à traverser les épreuves de la vie pour peu qu’on ne passe pas sa vie à s’occuper de son fétiche. Tout est une affaire de mesure !

On pourrait ainsi poursuivre cette réflexion en commentaire avec un partage de Doudous et autres porte bonheur. C’est quoi le (ou les) votre(s) ?

Bonne semaine à toutes et à tous et n’oubliez pas votre Doudou avant de partir,

Yannick 🤘


17/10/2025

Bonsoir à tous,

C’est la pause automnale c’est avec plaisir que je vous retrouverai le lundi 27 octobre

Prenez soin de vous !

Yannick 🤟

Bonjour à toutes et à tous,En cette semaine d’information sur la santé mentale ayant pour thème le lien social et comme ...
13/10/2025

Bonjour à toutes et à tous,

En cette semaine d’information sur la santé mentale ayant pour thème le lien social et comme une nouvelle forme de contre-pied avec mon post précèdent sur la solitude, il faut être bien avec soi, oui mais après ?

👉Après ?

Après c’est que l’aventure commence, c’est même là que la formidable aventure continue. Celle de l’humanité. Celle d’un collectif qui, fort de sa diversité, relève les défis les plus fous depuis 550 millions d’années 💪💪💪. Celle de vivre avec un capital compétence des plus faibles.

En effet nous n’avons pas d’écaille, ni de griffe. Nous ne voyons pas la nuit et n’entendons, bien souvent, que ce que nous voulons entendre mais nous avons la compétence de l’union qui a elle seule fait la force. Telle est la portée de la fable que je suis heureux de vous présenter avant d’en observer les bénéfices quant à notre santé mentale. Bonne lecture, on en parle après.

Un jour, on demanda à un sage de donner sa vision du paradis et de l'enfer.
En enfer, dit-il, je vois des hommes qui sont attablés devant de grands plats de riz, mais ils meurent de faim, car les baguettes qu'ils ont pour manger sont longues de deux mètres. Ils ne peuvent s'en servir pour se nourrir.

Au paradis, je vois les mêmes hommes assis à la même table et tenant les mêmes baguettes. Ils sont heureux et en bonne santé, car chacun se sert de ses baguettes pour nourrir celui qui est assis en face de lui.

🤜 Que nous apprend cette fable en santé mentale ?

🧐 Indépendance ou autonomie

Tout d’abord qu’il est important de savoir s’occuper de soi. S’entendre et se répondre cela porte un nom : l’autonomie. Du grec auto nomos, se donner une règle. Savoir qui on est c’est bien, vivre avec soi encore mieux, être indépendant ? Aie… là c’est le drame.😱

En effet, l’indépendance est bien le cheval de Troie de l’humanité. Un concept qui entre et dont on ne se sort pas. Il tire son origine de dépendre, du latin dependere, être suspendu. Force est de constater que l’heure n’est pas à la dépendance. On veut exister pour soi-même et par soi-même. Or c’est oublier d’où on vient, oublier ce qui nous fait, oublier ce qui nous tient.

Clamer et déclarer son indépendance c’est donc couper ce lien qui nous tient au-dessus d’un vide, au-dessus d’un abyme. À vouloir être soi on en oublie qui on est. Car on est et on nait d’autant mieux qu’on est reconnu. Pour cela il faut l’aide d’un autre. Miroir ô mon miroir sans toi je ne serai rien, avec toi je serai tout.

Cette fable nous enseigne donc qu’il nous faut bien être avec nous même, automne, mais nous met en garde contre l’indépendance. Au risque de notre vie et donc de notre santé mentale. Interdépendants ♾️

🧐 DIY ?

L’heure est au do it yourself. C’est bien de vouloir faire les choses par soi-même mais c’est comme tout c’est un équilibre. Faire tout soi-même au point de refuser toute aide, faire tout soi-même au point d’en embrasser l’idée même d’y arriver c’est oublier la réalité : on n’est pas faits pour tout faire.

En effet, comme toute abeille 🐝, toute fourmi 🐜, l’être humain est spécialisé. Au football on ne peut avoir les compétences pour attaquer et pour être défenseur, chacun a, à sa place, ses compétences. Il en va de même en santé mentale. Selon qui on est ; on ne peut absolument tous savoir : gérer nos émotions, notre attention et notre communication. Si je ne sais pas m’exprimer peut-être que quelqu’un aura le bonheur de le faire pour moi, peut être que quelqu’un aura la joie d’écouter mieux pour moi.

On dit que les TSA, les TDAH, les borderlines, les schizophrènes et autres (pardon pour les raccourcis) sont des troubles mais on oublie qu’ils sont aussi des lumières et avec des compétences uniques. Quelqu’un avec un TSA sur un marché le samedi matin est bien troublé là où à coder le dernier Windows il s’épanouit (je sais raccourcis aussi 😉).

🤜 Nous sommes complémentaires et ce panel de compétences est précieux, à nous de savoir l’utiliser, de le partager. La santé mentale est un modèle open source, chacun apporte ses compétences et on ne peut être omniscient autant qu’omnipotent. Cela s’appelle la biodiversité.

🥰 La vie c’est donc comme un bon repas, un bon match de foot. Le bonheur de jou(ir)er ensemble. Le bonheur d’aider l’autre avec les compétences qui sont les nôtres. Le bonheur de se faire aider avec les compétences que nous n’avons pas.

Ainsi, faisons avec nous-même et posons un peu cet ego qui nous empêche de demander de l’aide à notre voisin. Tout est une question d’équilibre

Bonne semaine à tous,

Yannick 🤘

PS : mes yeux fatiguant parfois un peu c’est avec plaisir que je sollicite votre veille orthographique. Alors n’hésitez pas à me corriger (j’aime ça)

Fable issue du livre "Les Philo-fables pour vivre ensemble" de Michel Piquemal

Bonjour à tous,Ça y est c’est la reprise ce jour même. Le cabinet réouvre donc ses portes. Après de bonnes vacances je s...
18/08/2025

Bonjour à tous,

Ça y est c’est la reprise ce jour même. Le cabinet réouvre donc ses portes. Après de bonnes vacances je suis bien reposé et toujours aussi motivé.💪💪

Il faudra en revanche encore quelques jours pour que les posts sur les réseaux suivent le temps que je m’échauffe un peu (et que je vide ma messagerie 😱🥰)

et pour abonder dans le sens du texte du post qui n’est pas qu’un simple jeu de mots sur l’ouverture du cab’

👉. Oui la psychothérapie est une belle aventure une ouverture à soi (pas simple quand la porte est verrouillée) pour ensuite s’ouvrir à l’autre (pas simple non plus) . Et quand on part à l’aventure il est toujours bon d’être bien accompagnés 💪

Que ce soit pour vous aussi la reprise, ou déjà au boulot ou encore en vacances je vous souhaite à toutes et à tous une très belle journée ☀️

Yannick 🤟

Bonjour à toutes et à tous,L’heure est venue pour moi de montrer l’exemple (on apprend tellement mieux en imitant !) en ...
18/07/2025

Bonjour à toutes et à tous,

L’heure est venue pour moi de montrer l’exemple (on apprend tellement mieux en imitant !) en santé physique et mentale : prendre soin de soi.

C’est donc avec plaisir que je pars en congé, non sans quelques atomes de culpabilité (on ne se refait pas), jusqu’au 18 août (peut être un peu plus sur les réseaux)

👉 L’occasion aussi, chers tous (patients et abonnés) de vous laisser en bonne compagnie, entre de bonnes mains : votre compagnie, vos mains. En effet, prendre soin les uns des autres en n’oubliant pas que l’autre c’est aussi nous.

Bon été donc à tous, oubliez la/le psy mais ne vous oubliez pas (plus) car, même quand on est seul l’été on peut être avec soi. Je vous l’accorde, ce n’est pas si simple et ça vaut le coup de tenter (sur un malentendu 😅)

On se retrouve à la rentrée avec plaisir 🥰

Bon je vous réserve tout de même une dernière surprise ce soir 😉

Yannick🤘

Adresse

6 Rue Cuvier
Bourg-en-Bresse
01000

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Yannick Descharmes publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message à Yannick Descharmes:

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram

Qui suis-je?

Psychologue aux multiples influences je base ma pratique de prise en soin sur la thérapie d'acceptation et d’engagement ainsi que les thérapies cognitivo-comportementales. En institution, en cabinet de ville, en formation professionnelle ou encore en tant que Blogueur ma vision de la personne en souffrance est bien celle d'une personne non pas "malade" mais plutôt "coincée": En devenir.

C'est ainsi à travers une pratique mêlant psychologie, philosophie, humour et métaphores que je voue mon activité professionnelle à aider la personne à avancer vers ce qui compte pour elle.