Veilleurs - Bourg en Bresse

Veilleurs - Bourg en Bresse L’Espérance, le silence, la non violence, la lumière sont nos armes de résistance et de déstabilisation massive du pouvoir, qui veut détruire la Famille.

Engageons-nous, la Famille a besoin que nous la défendions ! Nous sommes plus que jamais au cœur d’un combat contre toutes les idéologies qui veulent détruire la famille : la PMA, la GPA mais aussi l’éducation sexuelle à l’école et l’idéologie du genre, et bientôt les mariages à plusieurs, la reconnaissance de la pédophilie…

Contre cela, un mouvement national s’est levé : les Veilleurs.

14/04/2021

« Je lance aujourd’hui un appel solennel aux parlementaires d’aujourd’hui et de demain : n’abolissez-pas nos vies ! Surtout pas celles des plus fragiles. Vous ne vous rendez pas compte du désastre que provoque chez les personnes qui se débattent avec des vies difficiles votre soutien à l’euthanasie ou au su***de assisté comme des morts « libres, dignes et courageuses ». Aurais-je manqué de dignité, de courage et de liberté en restant en vie, moi l’intouchable, cent pour cent dépendant de l’aide d’autrui pour vivre et donc participer à la société ?
Plus d’un quart de siècle de tétraplégie, marqué – j’ose le dire – par autant de joies que de douleurs réelles, m’a vacciné contre le piège du mot « liberté » :
• En toute liberté, après mon accident, quand je ne voyais pas de sens à cette vie de souffrance et d’immobilité, j’aurais exigé l’euthanasie si on me l’avait proposée.
• En toute liberté, j’aurais cédé à la désespérance, si je n’avais pas lu, dans le regard de mes soignants et de mes proches, un profond respect de ma vie, dans l’état lamentable dans lequel j’étais. Leur considération fut la lumière qui m’a convaincu que ma propre dignité était intacte. Ce sont eux – et tous ceux qui m’aiment – qui m’ont donné le goût de vivre.
En réalité, affirmer qu’au menu de la vie on pourrait « choisir sa mort » est une absurdité et une violence, de même qu’il est absurde et violent d’exiger d’un soignant qu’il transgresse l’interdit de tuer. Car c’est cet interdit qui limite sa toute-puissance, nous met sur un pied d’égalité, m’autorise à exister et, si j’en éprouve le besoin, à me plaindre sans craindre d’être poussé vers la sortie.
On nous dit : « C’est un droit qu’on vous propose ; il ne vous enlève rien. » Mais si ! Ce prétendu droit m’enlève ma dignité, et tôt ou t**d, me désigne la porte. Ne voyez-vous pas la pression – pour ne pas dire l’oppression – qui monte quand une société rend éligibles à la mort les plus humiliés, les plus souffrants, les plus isolés, les plus défigurés, les moins résistants à la pitié des autres, et – certains le revendiquent déjà – les plus coûteux ?
Avec mes amis de « Soulager mais pas tuer », je lance cet appel solennel : le moment est à prendre soin les uns des autres, à accompagner chacun, à soulager toute douleur, peine et souffrance, à retisser des liens de solidarité avec les personnes malades, dépendantes, isolées. Le moment est plus que jamais à soulager, pas à tuer. »

Philippe Pozzo di Borgo

19/01/2021

« Chers amis,
« La Liberté ou la mort » : les Grecs avaient bien compris la radicalité de ce choix, eux qui ont fait leur cette devise ancienne.
La liberté ou la mort, c’est l’alternative irréversible qui, dans quelques jours, risque d’être posée à tous ceux qui ont consacré leur vie aux soins des malades, à l’accueil des femmes enceintes, à la naissance des enfants prêts à venir au monde.
Car dans 3 jours arrive au Sénat la proposition de loi de la députée Albane Gaillot. Dans 3 jours sera discutée au Sénat la question de la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG pour le personnel médical. Oui, cette proposition de loi réclame la suppression des quelques lignes de la loi qui protègent nos médecins, sages-femmes, infirmiers et auxiliaires médicaux en précisant que nul d’entre eux ne peut être obligé de pratiquer un avortement ou d’y concourir, à quelques maillons de la chaîne qu’il se trouve.
La suppression de cette clause de conscience – voulue par le Conseil constitutionnel lui-même en 1975, cette suppression est grave. Car cette disposition législative, même imparfaite, même si elle n’est pas toujours respectée, reste le dernier refuge des consciences droites.
On nous dira que cette clause ne change rien, qu’il en existe déjà une, générale, qui autorise un médecin à refuser des soins et que cela suffit.
Cet argument est fallacieux ! Car en réalité, cette clause ne protège que les médecins, oubliant dans les drames de l’avortement les sages-femmes, les infirmières, les auxiliaires médicaux.
Pouvons-nous accepter que le droit positif s’arroge ainsi le pouvoir d’obliger un médecin à poser un acte contraire à son métier ?
Pouvons-nous accepter que des Parlementaires puissent contraindre la conscience de professionnels voués au service de leurs semblables ?
La liberté de nos consciences est un de nos biens les plus sacrés.
Il ne s’agit pas d’un droit positif que nous devons attendre de la bonne volonté de nos législateurs. Il ne s’agit pas d’une faveur qu’un gouvernement accorde à des citoyens pointilleux et un peu rétrogrades. Nous ne réclamons pas un droit subjectif individuel ; une fiche de poste qui précise nos prérogatives.
Nous voulons que l’Etat se soumette à la supériorité des principes absolus de la nature humaine qui sont au-dessus des lois. Ce principe qui nous somme de respecter la vie innocente, d’accueillir l’enfant et non de le supprimer, c’est celui qui a conduit l’histoire de l’humanité à mettre fin aux sacrifices humains, à l’exposition des nouveau-nés, à la réduction en esclavage. A l’heure où la génétique nous prouve scientifiquement que l’embryon in utero est un membre de l’espèce humaine, ne saurons-nous pas retrouver ce principe ?
Chers amis, la défense de la clause de conscience nous concerne tous, chacun d’entre nous, parce qu’elle engage notre liberté devant la loi. La liberté ou la mort. Nombre de nos ancêtres ont vécu jusqu’au bout cette exigence : Antigone, Socrate, Maximilien de Theveste et les martyrs des premiers siècles, Thomas More, Desmond Doss et tant d’autres encore.
Tous n’en sont pas morts, mais à vue humaine, beaucoup ont perdu leur combat. Et pourtant, à la face des siècles, ils sont les grands vainqueurs : car ils nous ont transmis leur héritage.
Grâce à eux nous savons qu’il y a des principes au-dessus des lois et qui s’imposent à elles.
Grâce à eux nous savons que notre grandeur morale est d’éduquer notre conscience, pour qu’elle nous éclaire dans nos actes, et nous donne la force de faire le bien et d’éviter le mal.
Grâce à eux nous savons qu’il vaut mieux subir une injustice que de la commettre.
Grâce à eux nous savons qu’un pouvoir temporel qui viole la dignité humaine perd son autorité et justifie notre désobéissance sur ce point.
Grâce à eux nous savons qu’il existe des solutions, que le combat n’est jamais perdu, que la victoire est possible.
Grâce à eux nous savons, enfin, que la liberté est le pouvoir des petits, des sans grades, la dignité des humbles qui, face à l’inacceptable, gardent la force de dire : nous ne pouvons pas.
Nous avons voulu manifester pour réclamer le maintien de la clause de conscience qui protège tous nos professionnels de santé, et pour réaffirmer, avec une force intacte, que nous défendrons, envers et contre tout, la liberté de notre conscience.
Pour que nos soignants, mais aussi chacun d’entre nous et nos enfants, nos neveux et nos nièces, et les enfants de nos enfants gardent toujours ce pouvoir et cette dignité, nous devons accepter, aussi longtemps que nécessaire, d’être ces objecteurs de conscience. Et nous devons garder confiance dans notre victoire finale car nous croyons aux ressources du cœur humain, aux forces de notre passé dont les leçons ressurgiront, aux promesses des générations à venir qui nous obligent. La tâche est immense, et peut-être qu’aucun d’entre nous n’en verra l’aboutissement. Mais nous avons l’Espérance qui jamais ne recule ni ne renonce, nous avons l’amour de la vie qui doit se diffuser, nous avons un feu et il faut qu’il brûle. »

Discours de Victoire de Jaeghere à La Marche pour la vie à Paris, le 17 janvier 2021

15/10/2020
"Travaillons-nous pour cultiver notre humanité et soigner les plus faibles, ou pour alimenter une vaine croissance et en...
09/03/2019

"Travaillons-nous pour cultiver notre humanité et soigner les plus faibles, ou pour alimenter une vaine croissance et enrichir les plus forts ? Si le travail était vraiment au service de l’épanouissement des individus, il devrait être intolérable que des femmes lui sacrifient leur fécondité et leur maternité. Dès lors, les inégalités professionnelles et salariales entre les hommes et les femmes doivent être une occasion de remettre en cause un système capitaliste profondément injuste, et non pas seulement de corriger, à la marge, quelques-uns de ses défauts. Le travail est un moyen, et non une fin : un moyen qui doit assurer à chacun une autonomie matérielle et une insertion harmonieuse dans la société. Autrement dit, si le système économique contraint une liberté aussi fondamentale que celle de donner la vie, c’est qu’il inverse la fin et les moyens et il importe de le changer."

Accoucher implique aujourd’hui un choix aussi décisif que celui d’abandonner sa carrière, pour de nombreuses femmes. Quand les grands de ce monde appellent leurs employées à congeler leurs ovocytes, pour ret**der un droit de donner la vie, Marianne Durano réagit. Auteur de Mon corps ne vous...

28/02/2019

Des associations s'inquiètent de l'apparition de la notion de «GPA éthique» dans le débat en France.

21/02/2019

TRIBUNE - Le philosophe*, membre de l'Institut, explique en quoi consiste la plateforme de réflexion qu'il lancera avec d'autres intellectuels européens samedi 23 février lors d'un colloque au Sénat.

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