13/11/2025
Le temps coule, silencieux,
comme un fil d’ambre entre nos doigts distraits.
Il se dépose en poussière d’étoiles
sur nos gestes, nos regards, nos oublis.
Le temps est d’or
non pas celui qu’on enferme dans un coffre,
mais celui qu’on respire quand tout s’arrête,
quand le soleil caresse une joue,
quand un silence devient prière.
Chaque seconde est une graine de lumière,
qui germe si l’on s’y arrête vraiment.
Mais souvent, on la laisse s’échapper,
Courant après le mirage attrayant
oubliant que la vraie richesse
se niche dans l’instant.
Le temps est d’or,
parce qu’il polit nos âmes comme le feu,
parce qu’il enseigne, patiemment,
la valeur du simple,
la beauté de ce qui passe.
Alors je m’assois dans la lenteur,
et j’écoute le battement du monde.
Chaque souffle devient un bijou,
chaque moment, une offrande.
Car tout finit par s’éteindre,
sauf la lumière du présent.