15/11/2025
💗 Pourquoi l’estime de soi n’est pas un luxe, mais une base — et un rempart contre l’emprise
On imagine parfois que travailler son estime de soi est un “plus”, une sorte de supplément que l’on s’accorde quand tout va bien.
Mais c’est faux.
L’estime de soi est l’un des fondements les plus importants de notre construction intérieure.
C’est elle qui influence :
• la manière dont on se parle,
• les choix qu’on ose faire,
• la place qu’on s’accorde dans la vie,
• la façon dont on pose des limites,
• la capacité à dire « non » sans culpabiliser,
• le temps qu’on met à se relever quand on tombe.
Lorsque l’estime de soi est nourrie, on marche dans la vie avec un sentiment intérieur de valeur :
« Je mérite le respect. Je mérite la douceur. Je mérite d’être en sécurité. »
Ce n’est pas de l’ego : c’est du respect de soi.
Et c’est précisément ce respect de soi qui devient un rempart essentiel contre l’abus et l’emprise.
Parce que les personnes manipulatrices, violentes ou dominantes s’installent souvent dans les zones où l’estime de soi a été fragilisée.
Elles testent. Elles appuient. Elles prennent la place laissée vacante par la peur de déranger, la honte, la culpabilité, ou cette impression d’être “trop” ou “pas assez”.
À l’inverse, une estime de soi solide finit par devenir un bouclier invisible :
• on identifie plus vite les comportements toxiques,
• on s’autorise à dire non,
• on refuse les humiliations silencieuses,
• on quitte plus tôt ce qui fait mal,
• on ne cherche plus à “mériter” l’amour de quelqu’un qui ne sait pas aimer.
L’estime de soi n’est donc pas un luxe.
C’est une condition de sécurité intérieure.
Un territoire intime où l’on réapprend à se choisir, à se respecter, à se protéger.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’elle se reconstruit.
Même après des violences.
Même après des années d’emprise.
Même quand on croit qu’on est “cassée”.
Elle se reconstruit avec de la douceur, du temps, des espaces sécurisants…
Et avec la profonde conviction que, oui, tu mérites une vie où l’on te respecte.
Toujours.