Angélique Perrette Psychanalyste Hypnothérapeute Magnétiseur

02/11/2025

L'heureux événement est arrivé. Je suis ravie de vous annoncer la naissance de mes enfants. Le congé maternité se poursuit donc dans le bonheur d’une nouvelle vie.

Je vous souhaite une belle fin d'année. La reprise du cabinet ne se fera pas avant 2026. Je vous donnerai des informations sur mon retour.
Que le bonheur soit avec vous🙏

28/06/2025

NON, IL NE FAUT PAS TOUJOURS PARDONNER " PARCE QUE C’EST LA FAMILLE "

Ce genre de phrase, souvent répétée sans mauvaise intention, peut pourtant faire beaucoup de mal. Elle impose une forme de loyauté forcée, même envers ceux qui ont été la cause directe de nos blessures.

Car la vérité, c’est que la famille n’est pas toujours ce qu’elle devrait être.
Parfois, elle fait mal.
Parfois, elle trahit.
Et parfois, elle détruit.

Alors voici quelques vérités importantes à entendre et à intégrer profondément :

1. Le pardon ne peut pas être imposé.

Le pardon est un processus personnel, qui demande du temps, de la sécurité, et parfois… il n’est simplement pas possible. On ne peut pas pardonner quelqu’un qui continue à blesser, ou qui n’a jamais reconnu le mal causé.

Conseil : Ne vous sentez jamais coupable de ne pas être prêt(e) à pardonner. Il est plus sain de respecter votre rythme que de forcer un sentiment qui n’est pas authentique.

2. Mettre des limites, même avec sa famille, est légitime.

Protéger sa santé mentale et émotionnelle n’est pas un manque de respect : c’est un acte de survie, de réparation, parfois même d’amour-propre.

Conseil : Identifiez clairement ce qui vous fait du mal et autorisez-vous à poser des limites qu’il s’agisse de distance, de silence, ou de rupture. Vous n’avez pas à justifier votre besoin de paix.

3. Le lien du sang ne donne pas droit à l’accès à votre vie.

Être "de la famille" n’est pas un passe-droit. Le respect, la sécurité et la bienveillance doivent être présents dans toute relation, qu’elle soit familiale ou non.

Conseil : Ne laissez pas la culpabilité vous forcer à maintenir des relations toxiques. La loyauté ne doit jamais se faire au détriment de votre équilibre psychologique.

4. La véritable famille, c’est celle qui vous respecte.

Parfois, les plus beaux liens se trouvent hors du cadre familial. Ce sont les personnes qui vous soutiennent sans condition, qui vous respectent sans vous juger, et qui vous aiment pour qui vous êtes vraiment.

Conseil : Honorez les relations qui vous nourrissent, peu importe leur nature. Créez une famille choisie, si nécessaire.

03/05/2025

Dans son essai « Nos silences ». Apprendre à les écouter, la psychanalyste et psychologue clinicienne nous invite à sortir d’une vision monolithique et unilatérale du silence, impropre à en révéler la profonde ambivalence.

29/03/2025

🤔

22/02/2025

24/12/2024

Je vous souhaite d'agréables moments en famille. Un très joyeux Noël à tous.

12/12/2024

Si vous voulez participer au concours.

🎁 Calendrier de l’avent JOUR 12 :
Tentez de remporter 1 séance de psy / d'hypnose ou de magnétisme au choix (1 gagnant). ✨
Pour participer :
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Bonne chance 🎄
Fin du concours aujourd’hui à 23h59.
Résultat demain 🎁

12/12/2024

La résistance en psychologie.
La résistance est une composante commune en psychothérapie, et elle est souvent perçue comme une forme de défense face au changement ou à l’exploration de sujets difficiles. Elle se manifeste de diverses façons : annulations de séances, silence, minimisation des problèmes, rationalisation, ou encore opposition aux propositions thérapeutiques.

Mais pourquoi la résistance ?
La résistance peut refléter une peur du changement. Même si le patient souffre, il peut avoir peur de perdre ce qui lui est familier ou de se confronter à des émotions enfouies.
La résistance peut être un mécanisme de défense pour éviter des douleurs émotionnelles trop intenses.
La résistance peut aussi évoquer un conflit interne lorsque le patient est ambivalent quant à son désir de changer ou résoudre un problème.
Parfois, la résistance peut refléter une tension dans la relation thérapeutique lorsque le patient n’est pas vraiment à l’aise avec son thérapeute.

Comment aborder la résistance.
Le rôle du thérapeute est de reconnaître et de travailler avec cette résistance, sans la confronter directement ou la juger.
On peut d’abord reconnaître que la résistance est normale et souvent liée à une peur ou à une incertitude. Ensuite explorer la résistance avec curiosité. Poser des questions pour comprendre ce qui se passe. Par exemple « Je remarque que ce sujet semble difficile à aborder. À quoi pensez-vous en ce moment ? »
On peut aussi recadrer la résistance, c’est à dire voir la résistance comme un indice de la valeur ou de la complexité du problème pour le patient. Par exemple : « Cela me montre à quel point cette question est importante pour vous. ». Enfin, si le patient semble être confronté à un conflit interne ambivalent, la question à poser est alors « voulez vous vraiment guérir ? » cette question peut faire office d’électrochoc car aussi paradoxale qu’elle soit, la réponse qui remonte de l’inconscient peut parfois surprendre.

Différentes écoles de pensée interprètent la résistance de plusieurs manières, mais en psychanalyse on a tendance à dire que la résistance est un signe que des conflits inconscients se rapprochent de la conscience. La résistance n’est pas un échec ni un obstacle insurmontable, c’est un processus à intégrer et à comprendre dans le cadre de la thérapie. Elle est souvent le signe que le patient se trouve à une étape cruciale de son cheminement.