Vers Soi

Vers Soi Psychothérapie humaniste & intégrative - Gestalt thérapie

Dans une relation de confiance, ce qui se vit peut se dire, se déposer et peu à peu se transformer.

Parce que oser dire, c’est déjà ouvrir un chemin. Ce qui m’anime profondément, c’est l’humain dans sa vérité, dans ses élans comme dans ses doutes. Je crois en une présence sincère, en une écoute sans jugement, et en la force du lien quand il est vécu dans le respect et l’authenticité. Offrir un espace où chacun peut déposer ce qui l’habite, se sentir accueilli tel qu’il est, et peu à peu se reconnecter à ce qui le rend vivant : voilà le cœur de mon engagement.

« Il faut du temps pour que le fruit mûrisse, et du silence pour que la sagesse s’enracine. »  🍂  Proverbe ChinoisIl y a...
03/11/2025

« Il faut du temps pour que le fruit mûrisse,
et du silence pour que la sagesse s’enracine. » 🍂
Proverbe Chinois

Il y a des saisons pour tout.
Des temps d’élan, de création, d’action.
Et d’autres… pour se déposer.

L’automne nous rappelle que rien ne pousse sans repos,
que la terre elle-même prend le temps de se régénérer,
et que la vie continue de circuler, même quand tout semble ralentir.

Une invitation à se poser,
à respirer,
à laisser la vie trouver son rythme en nous.

Parce qu’à vouloir aller vite,
on finit souvent par s’éloigner de soi. 💨

Et parfois,
la plénitude naît simplement
quand on s’autorise à ne rien forcer.

Et vous, comment vivez-vous ce passage vers l’automne ?

✨ « Celui qui a un pourquoi peut supporter presque tous les comment. »  Viktor FranklDans les camps, Viktor Frankl a tou...
01/11/2025

✨ « Celui qui a un pourquoi peut supporter presque tous les comment. » Viktor Frankl

Dans les camps, Viktor Frankl a tout perdu.
Son nom, sa famille, son œuvre, sa liberté.
Mais il a gardé une chose : le sens.
Ce fil invisible qui relie la vie, même dans l’horreur.
Ce “pourquoi” qui permet de tenir, même quand tout semble perdu.

Frankl a compris que l’on ne meurt pas seulement de faim ou de froid,
on meurt quand on perd sa raison de vivre.
Et c’est ce sens-là, plus fort que la souffrance,
qui lui a permis de survivre et d’aider des millions d’êtres humains à se relever.

🌱 Trouver du sens, c’est parfois tout ce qu’il nous reste.
C’est ce qui transforme la douleur en chemin,
et le désespoir en possibilité.

Dans le camp de la mort, ils lui ont donné un numéro : 119104.
Mais ce qu’ils ont le plus essayé de tuer est précisément ce qui a fini par sauver des millions de vies.

1942. Vienne.

Viktor Frankl avait 37 ans, un psychiatre respecté avec une carrière prometteuse,
un manuscrit presque terminé, et une épouse, Tilly, dont le rire pouvait remplir une pièce.

Il avait une chance de s’enfuir en Amérique. Un visa. Une porte de sortie.
Mais ses parents âgés ne pouvaient pas venir avec lui. Alors il est resté.

Quelques mois plus t**d, les n***s sont venus pour eux tous.
Theresienstadt. Puis Auschwitz. Puis Dachau.

Le manuscrit sur lequel il avait travaillé des années — soigneusement cousu dans la doublure de son manteau —
lui fut arraché en quelques heures à son arrivée.
Son œuvre. Son but. Réduit en cendres.

Ses vêtements furent pris. Ses cheveux rasés. Son nom effacé.
Sur le formulaire d’admission, il ne restait qu’un numéro : 119104.

Mais voici ce que les gardes n’avaient pas compris :
on peut arracher à un homme son manuscrit, son nom, ses biens.
Ce qu’il sait… on ne peut pas le lui voler.

Et Viktor Frankl savait quelque chose sur l’esprit humain qui allait le maintenir en vie —
et donner naissance à une révolution en psychologie.

Il remarqua un schéma.
Dans les camps, les hommes ne mouraient pas seulement de faim ou de maladie.
Ils mouraient d'avoir abandonné.

Le moment où un prisonnier perdait sa raison de vivre — son pourquoi — son corps s'effondrait en quelques jours.
Les médecins avaient un terme pour cela : give-up-itis — la maladie de l’abandon.

Mais ceux qui s’accrochaient à quelque chose —
une épouse à retrouver, un enfant à revoir, un livre à écrire, une promesse à tenir —
enduraient l’indicible.

La différence n’était pas physique.
C’était le sens.

Alors Frankl entreprit une expérience.
Pas dans un laboratoire. Dans les baraquements.

Il s'approchait des hommes au bord du désespoir et leur murmurait :

« Qui t’attend ? »
« Quel travail te reste-t-il ? »
« Que dirais-tu à ton fils pour survivre à ça ? »

Il ne pouvait offrir ni nourriture, ni liberté, ni réconfort matériel.
Mais il pouvait offrir quelque chose que les gardiens ne pouvaient confisquer :
une raison de voir demain.

L'un se rappela sa fille. Il survécut pour la retrouver.
Un autre se rappela un problème scientifique. Il survécut pour le résoudre.

Frankl, lui, survécut en reconstruisant mentalement son manuscrit — page après page, paragraphe par paragraphe —
dans l’obscurité des baraques.

Avril 1945. Libération.

Viktor Frankl pesait 38 kilos. Ses côtes transparaissaient sous sa peau.
Tilly était partie. Sa mère — partie. Son frère — parti.
Tout ce qu'il aimait avait été détruit.

Il aurait eu toutes les raisons de désespérer.
Toutes les raisons d’abandonner.

Au lieu de cela, il s’est assis et a commencé à écrire.

Neuf jours.
C’est le temps qu’il fallut pour recréer de mémoire le manuscrit détruit trois ans plus tôt.

Mais désormais, il contenait quelque chose que l’original n’avait pas :
la preuve.

La preuve vivante, indéniable, que sa théorie était juste.

Il l’appela Logothérapie — la thérapie par le sens.
Une idée simple mais révolutionnaire :
L’être humain peut survivre à presque tout, s’il a une raison de vivre.

« Celui qui a un pourquoi peut supporter presque tous les comment. »
(Il emprunta les mots à Nietzsche, mais il les avait prouvés en enfer.)

1946. Publication du livre.

En allemand : "...trotzdem Ja zum Leben sagen" — "...Dire oui à la vie malgré tout."
En anglais : Man’s Search for Meaning.

Le monde n’était pas prêt. Les éditeurs le rejetèrent au début.
« Trop morbide », disaient-ils.
« Qui voudrait lire sur les camps de concentration ? »

Puis doucement, il se répandit.
Des thérapeutes pleurèrent en le lisant.
Des prisonniers y trouvèrent l’espoir.
Des personnes confrontées au divorce, à la maladie, à la faillite, à la dépression —
comprirent que leur souffrance pouvait porter un sens.

L’impact fut sismique.

Le livre fut traduit en plus de 50 langues.
Vendu à plus de 16 millions d’exemplaires.
Classé par la Bibliothèque du Congrès parmi les 10 livres les plus influents d’Amérique.

Mais plus important encore :
innombrables sont ceux qui, dans leur nuit la plus sombre, l’ont lu
et ont trouvé une raison de continuer.

Parce que Viktor Frankl a prouvé ce que les n***s ont échoué à détruire :
On peut tout enlever à un être humain — liberté, famille, avenir, espoir —
mais il restera toujours une dernière liberté :
celle de choisir le sens de ce qui nous arrive.

On ne contrôle pas ce qui nous arrive.
Mais on peut toujours choisir ce qu’on en fait.

Aujourd’hui, Viktor Frankl n’est plus là.
Mais dans les chambres d’hôpital, dans les cabinets de thérapie, dans les prisons,
dans ces moments silencieux où quelqu’un décide
s’il doit abandonner ou continuer — ses mots demeurent :

« Quand nous ne pouvons plus changer une situation, nous sommes mis au défi de nous changer nous-mêmes. »
« Tout peut être pris à un homme sauf une chose : la dernière des libertés humaines —
choisir son attitude face à n’importe quelle situation. »

Les n***s lui ont donné un numéro.
L'Histoire lui a donné l’immortalité.

Car l’homme qui a tout perdu a appris au monde
que le sens est la seule chose qu’on ne peut jamais nous enlever.

Le prisonnier 119104 n’a pas seulement survécu.
Il a transformé la souffrance en guérison.

Et quelque part ce soir, quelqu’un au bord du gouffre lira ses mots
et choisira de tenir encore un jour.

Ce n’est pas simplement survivre.
C’est une victoire sur la mort elle-même.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie....Ce texte résonne pour beaucoup d’entre nous.I...
25/10/2025

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie....
Ce texte résonne pour beaucoup d’entre nous.
Il parle de transmission, de conscience, de ce pas que nous faisons entre hier et demain.
Guérir, ce n’est pas renier nos parents, c’est choisir d’aimer autrement.
C’est apprendre à se regarder avec douceur, là où eux ne savaient pas.

✨ À nous de continuer le chemin.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie

Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.

Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.

Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.

Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.

Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.

C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.

Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être.

“La psychanalyse ne fait aucun miracle.Elle vous rend juste plus praticable pour les autres.”Fabrice Luchini parle ici a...
22/10/2025

“La psychanalyse ne fait aucun miracle.
Elle vous rend juste plus praticable pour les autres.”

Fabrice Luchini parle ici avec une justesse rare.
Ce n’est pas de transcendance qu’il s’agit, ni de devenir quelqu’un d’autre.
C’est d’apprendre à se désencombrer de ses névroses,
à cesser d’utiliser l’autre comme miroir,
et à rencontrer enfin l’altérité.

C’est peut-être ça, le vrai chemin intérieur :
ne plus chercher à être aimé,
mais apprendre à voir l’autre tel qu’il est,
et à ne plus l’embêter avec nos blessures non digérées.

Une école d’altérité, comme il le dit si bien.

19/10/2025

Quand l’art traverse l’âme, il n’y a plus de retenue. Cette jeune pianiste de 24 ans, en jouant Chopin, a laissé ses larmes couler, chaque note touchant son essence. Dans la vie aussi, nous avons ce droit : celui de ressentir, de laisser nos émotions s’exprimer, et de les accueillir avec douceur.

Et vous… osez-vous vous laisser toucher, sans retenue, par ce qui vous émeut ?

Je suis heureuse de partager mon nouveau flyer 😊Il traduit l’essence de mon accompagnement en psychothérapie humaniste e...
14/10/2025

Je suis heureuse de partager mon nouveau flyer 😊
Il traduit l’essence de mon accompagnement en psychothérapie humaniste et intégrative, fondé sur la Gestalt.
Accompagner, c’est offrir un espace de confiance où chacun peut déposer, se comprendre et se transformer à son rythme.
Merci à celles et ceux qui, chaque jour, me rappellent combien le lien thérapeutique est une rencontre précieuse.

Je reçois à Cannes dans mon cabinet, mais aussi en visio.
📞07 49 73 74 26

13/10/2025

Le chemin peut paraître long...

Il y a des routes qu’on ne comprend qu’en marchant.
Des espaces vides qui nous enseignent l’essentiel.
Et des silences…
qui nous rapprochent enfin de nous.

✨ La souffrance parle… écoutons-laLa souffrance n’est pas une faiblesse à cacher.Elle est un appel, une invitation à ten...
03/10/2025

✨ La souffrance parle… écoutons-la

La souffrance n’est pas une faiblesse à cacher.
Elle est un appel, une invitation à tendre la main et à accepter celle qui se tend vers nous.

👉 En thérapie, il devient possible de ne plus porter seul ce qui pèse, de se sentir soutenu, entendu, reconnu.
C’est dans le lien que la résilience prend racine, et que la vie peut à nouveau circuler.

Quand le silence devient présence.Pour certains, le silence et la solitude font peur.Ils semblent rimer avec vide, absen...
24/09/2025

Quand le silence devient présence.

Pour certains, le silence et la solitude font peur.
Ils semblent rimer avec vide, absence, parfois même avec « ne pas exister ».
Alors, on cherche à remplir, à fuir, à s’entourer de bruits et de présences pour ne pas ressentir ce vide.

Mais lorsque nous entrons dans l’Être, tout change.
Le silence cesse d’être une absence : il devient une présence pleine, habitée, vibrante.
La solitude cesse d’être isolement : elle devient reliance profonde.
Reliance à soi, au vivant, et à quelque chose de plus grand, qui nous dépasse.

Dans cet espace intérieur, il n’y a plus de peur.
Seulement la vie, simplement là.

✨ Et vous, comment vivez-vous le silence ? Est-ce une absence qui fait peur, ou une présence qui vous nourrit ?

Un simple appel peut parfois être le début d’un nouveau chemin.
📞 Vous pouvez me contacter au 07 49 73 74 26

🦋Nous portons tous en nous un chemin de transformation. Comme le papillon sortant de sa chrysalide,le changement n’est p...
21/09/2025

🦋
Nous portons tous en nous un chemin de transformation.
Comme le papillon sortant de sa chrysalide,
le changement n’est pas une lutte pour devenir autre,
mais l’accueil de ce que nous sommes déjà.

Lorsque nous nous permettons d’être simplement nous-mêmes,
le mouvement intérieur peut enfin se déployer.

➡Et vous, quelle part de vous aurait besoin aujourd’hui d’être simplement accueillie ?

📞 Pour toute question ou rendez-vous : 07 49 73 74 26

18/09/2025

Adresse

10 Impasse Chevreuil
Cannes
06400

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 17:00
Mardi 09:00 - 17:00
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