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17/07/2023

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ANIMAUX
LES GENS QUI PARLENT À LEURS ANIMAUX SONT LOIN D'ÊTRE STUPIDES
Par Louise Meunier

Ceux qui parlent à leurs animaux sont loin d’être des idiots
Si vous avez l’habitude de parler à vos animaux de compagnie, à vos plantes, ou à des objets inanimés, ce n’est pas un signe de stupidité, au contraire sachez que c’est un signe d’intelligence.

Les propriétaires d’animaux du monde entier parlent tous les jours avec leurs animaux de compagnie, comment s’ils s’adressaient à des êtres humains. Ils leur disent bonjour, leur demandent s’ils ont faim et s’ils ont envie d’aller se promener, presque comme si leurs animaux les comprenaient.

Et si je vous disais que votre habitude de parler à vos animaux de compagnie ou à vos plantes était un signe d’intelligence et non de stupidité?
On appelle cela l’anthropomorphisme, c’est-à-dire l’attribution de traits humains, d’émotions ou d’intentions.
Nicholas Epley, professeur de sciences du comportement à l’Université de Chicag, a déclaré:

«L’anthropomorphisation a toujours été considérée comme un signe de puérilité ou de stupidité, mais elle est en fait un sous-produit naturel de la tendance qui rend les humains intelligents sur cette planète. »

Généralement, quand les enfants font de l’anthropomorphisme, nous trouvons cela mignon, mais quand les adultes le font, on trouve cela bizarre. Les experts en anthropologie croient que voir des traits humains dans une chose ou un objet non humain est en réalité un signe d’intelligence.

D’après une étude réalisée à Harvard en 2011, un groupe de personnes a reçu des photos de bébés animaux et d’animaux adultes, la majorité des sujets ont choisi les bébés animaux, et étaient d’accord pour leur donner des noms humains et leur parler comme à des humains.

Découvrez également : Animaux : ils sont devenus membres à part entière des familles

Même si parler à vos animaux de compagnie et objets inanimés est la façon la plus populaire d’anthropomorphiser, ce n’est pas la seule. Donner des traits de caractère à vos animaux de compagnie, comme les humains, relève aussi de l’anthropomorphisme. Quand vous appelez votre chien votre «bébé», votre chat «vieux grincheux», c’est l’intelligence qui parle.

Le cerveau humain est très complexe.

Après des années de recherches et d’études scientifiques, nous ne savons toujours pas de quoi tout notre esprit est capable.

Chercher des caractéristiques humaines dans des objets inanimés comme des voitures, des stylos, des jouets ou quoi que ce soit est un signe de créativité de votre cerveau.

L’anthropomorphisme ne touche pas seulement les humains, cela touche aussi nos animaux de compagnie. Des études révèlent que si vous continuez à parler à votre chien, il apprend à différencier les mots et à comprendre vos gestes. Ces animaux sont nos compagnons depuis des années et ont évolué en conséquence.

Quand vous parlez à votre chien, il est capable de comprendre vos mots et les émotions qui les entourent.

En revanche, les chats ne comprennent pas vos mots comme les chiens, mais ils sont capables de reconnaître la voix et les ordres de leur propriétaire. En réalité, les chats utilisent plus de 16 manières différentes de communiquer.

Les humains essaient d’anthropomorphiser un objet pour 3 raisons principales: l’objet inanimé semble avoir un visage, nous aimerions devenir amis avec, ou nous ne pouvons expliquer son comportement imprévisible et nous sommes curieux.

En comprenant le fonctionnement de chacun de ces déclencheurs, nous pourrons comprendre pourquoi cette tendance est essentielle à la survie et à l’intelligence humaine. /// Source : why-do-people-name-their-plants-

Une étude indique que LES FEMMES CÉLIBATAIRES SONT PLUS HEUREUSES QUE CELLES EN COUPLE et ce pour de très bonnes raisons...
01/07/2023

Une étude indique que LES FEMMES CÉLIBATAIRES SONT PLUS HEUREUSES QUE CELLES EN COUPLE et ce pour de très bonnes raisons
Par Louise Meunier ,

Selon une recherche menée par Mintel, une société d’analyse des consommateurs, 61% des femmes britanniques se disent heureuses d’être célibataires, contre 49% pour les hommes célibataires. Le sondage a également révélé que 75% des femmes célibataires, mais seulement 65% des hommes célibataires, n’ont pas cherché activement à entrer dans une relation amoureuse au cours de l’année précédente.

Cette différence était particulièrement marquée chez les personnes âgées de 45 à 65 ans, où 32% des femmes se disent heureuses d’être célibataires, tandis que seulement 19% des hommes partagent ce sentiment.

Le Dr Emily Grundy de l’Université d’Essex au Royaume-Uni, explique cette tendance en soulignant que les femmes en couple doivent souvent fournir plus d’efforts et de travail que les hommes. Ainsi, être en couple peut représenter une charge importante de travail.

« Il existe des preuves qui indiquent que les femmes consacrent davantage de temps aux tâches domestiques par rapport aux hommes. De plus, elles assument une charge émotionnelle plus importante. Ainsi, elles sont souvent responsables des travaux ménagers, de la cuisine et d’autres tâches domestiques, en plus d’effectuer un travail émotionnel supplémentaire, » a-t-elle expliqué au Telegraph.

Le Dr Grundy souligne également que les hommes ont souvent tendance à compter sur leurs partenaires pour ces tâches.

Tandis que les femmes sont plus susceptibles d’avoir des amis proches et des cercles sociaux élargis. Les femmes célibataires ont donc souvent plus de temps et de liberté pour se consacrer à des activités sociales et entretenir des amitiés étroites.

De plus, être en couple peut impliquer des défis et des responsabilités qui peuvent être source de stress. Les femmes célibataires peuvent ainsi éviter certains problèmes relationnels, les désaccords ou les conflits qui peuvent survenir dans une relation amoureuse.

Ainsi, ces résultats montrent bien que le bonheur et la satisfaction personnelle ne dépendent pas nécessairement d’une relation amoureuse.
Les femmes célibataires peuvent profiter de leur indépendance, de leur liberté et de la possibilité de se concentrer sur elles-mêmes, leurs intérêts et leurs relations amicales.

Il convient de rappeler que le bien-être émotionnel et l’épanouissement sont des expériences subjectives qui peuvent être influencées par de nombreux facteurs, tels que les relations familiales, les amitiés, les accomplissements personnels, la carrière, les loisirs, la santé, et bien d’autres encore.

Certaines personnes peuvent trouver un épanouissement important dans leurs relations amoureuses, mais il est tout aussi normal et important de trouver le bonheur en dehors de ces relations. Chaque personne a des besoins et des désirs différents, et il est essentiel de rechercher ce qui apporte un sens et une satisfaction personnelle dans sa propre vie, qu’il s’agisse de relations intimes ou d’autres domaines d’épanouissement.

Les amitiés, par exemple, peuvent jouer un rôle essentiel dans le bien-être émotionnel.
Les amitiés jouent un rôle crucial dans notre bien-être émotionnel. Lorsque nous avons des amis proches et un réseau social solide, nous bénéficions d’un soutien émotionnel précieux. Nous pouvons partager nos expériences, nos joies et nos peines avec eux, et trouver une compréhension mutuelle qui nous réconforte. Les amis sont là pour nous soutenir dans les moments difficiles et pour célébrer nos réussites avec nous.

En plus de fournir un soutien émotionnel, les amitiés peuvent également contribuer à notre bonheur et à notre épanouissement personnel de différentes manières. Lorsque nous passons du temps avec nos amis, nous nous engageons dans des activités sociales qui stimulent notre bien-être. Nous pouvons partager des intérêts communs, participer à des loisirs ensemble et créer des souvenirs précieux.

Les amis peuvent également être une source d’inspiration et de croissance personnelle.

Ils peuvent nous encourager à poursuivre nos passions, à développer de nouvelles compétences et à nous engager dans des activités qui nous enrichissent.

Les amitiés saines et épanouissantes favorisent le développement de soi et nous aident à nous épanouir en tant qu’individus.

De plus, les amitiés peuvent également jouer un rôle dans notre engagement communautaire. En nous connectant avec nos amis, nous pouvons être amenés à participer à des activités bénévoles ou à soutenir des causes qui nous tiennent à cœur.

En travaillant ensemble pour apporter un changement positif dans notre communauté, nous renforçons les liens entre nous et contribuons à créer un monde meilleur.

17/06/2023

CINQ PROFILS MASCULINS
LEQUEL EST LE VOTRE ?

A lequel de ces 5 types d'hommes ressemblez-vous le plus? Vous serez étonné
Cet article traite bien des 5 principaux profils psychologiques masculins, mais j’aime les introductions un peu amples alors ne vous inquiétez pas, on va y arriver, à ces profils psychologiques. Laissez-moi juste une minute, le temps de poser le sujet.

D’un point de vue de la psychologie masculine, les femmes sont paradoxales. L’homme taquin et légèrement désabusé dirait que c’est le seul constat simple qu’on peut déduire de leurs comportements. La femme éprise d’égalitarisme abstrait (« tous égaux, tous égaux, ah ça ira, ça ira, ça ira ») répliquerait qu’une telle remarque venant d’un être généralement binaire, le mâle, c’est déjà de facto plutôt exquis…

Très bien, mais dans la séduction, c’est l’homme qui fait le boulot (c’est lui qui courtise, divertit, investit, et globalement prend le risque du rejet. La femme dispose). Et, comme dans tout métier, on trouve des travailleurs honnêtes et malhonnêtes, compétents et incompétents, caractériels et effacés, originaux et conventionnels : bref, toutes sortes de façon d’être et de faire. Ainsi, il est intéressant de voir comment l’homme, dans le travail de la séduction, appréhende la subtile psychologie féminine et ses paradoxes habituellement incompris. Voici ci-dessous:

5 profils psychologiques masculins que le féminin rencontre couramment.
Attention préambule : pourquoi ces 5 profils d’hommes là, et pourquoi seulement 5 ?
Pourquoi ces 5 là ?
Parce qu’ils représentent à mon sens à quel point l’homme (au sens d’être humain) a du mal, au début de sa vie principalement, à équilibrer ces trois dimensions qui le composent à savoir, la raison, le cœur et le corps. Du coup, il est facile d’adopter pour lui un comportement caricatural au niveau de son fonctionnement et donc désadaptée au contexte de la relation homme femme. La dualité nous confronte inévitablement à notre dynamique interne et à ses dysfonctionnements. Dynamique d’autant plus inconsciente qu’on est jeune, inexpérimenté, et parfois susceptible et/ou arrogant.

Pourquoi seulement 5 ?
Évidemment, les profils psychologiques masculins décrits ci-dessous sont des généralités. À prendre comme tels donc. Ils ne sont ni exhaustifs, ni définitifs, ni étanches. Bien au contraire ils s’entrecroisent, changent et sont remodelés par l’expérience et l’intelligence de chacun. Un homme est certes trop complexe pour rentrer dans des cases, mais souvent les habitudes ont la tête dure même quand elles sont nocives et même qu’on a pris conscience de leurs nocivités, malheureusement.

À lire avec nuance, humour et à compléter avec les deux articles de Stéphane établissant 14 profils d’hommes répartis en deux catégories, les sous doués et les surdoués de la séduction.

Profil psy masculin, #1 : Le poète en roue libre
Profil 1 : le poète (en roue libre)

La littérature, les chansons, les représentations artistiques en sont gorgées. Il sublime les paradoxes de la logique féminine pour faire de la femme un être insaisissable, beau et constamment subtil. C’est un homme à l’âme poète qui oublie que les rapports humains, qui plus est hommes-femmes, sont d’abord des rapports de forces.

Son imagination prolonge la beauté physique de la femme qu’il convoite en beauté mystico-morale par une projection inconsciente de l’idéal féminin que tout homme porte en lui. D’où l’étalement des émotions. Il a une vision romancée de l’amour et des sentiments. Ainsi, lorsque cette femme qu’il convoite commettra des bévues vis-à-vis de l’idéal qu’elle est censée représenter, il justifiera toutes ces réalités négatives par de soi-disant tourments intérieurs féminins, de la fragilité émotionnelle, en bref une psychologisation à outrance dont le but est d’écarter tout ce qui ressemble chez elle à de l’amoralité. Il a ceci de touchant que les autres femmes n’existent pas par rapport à la femme qu’il désire. Pour lui, l’amour rend vraiment aveugle, si tant est que l’on puisse appeler ça de l’amour. Disons de l’amour mélangé à une bonne dose de dissonance cognitive.

La femme devient l’objet d’une quête qui s’alimente de toute l’énergie de celui qui l’entreprend. Émotionnellement, ce sont les montagnes russes sans sécurité d’aucune sorte (terrible en période d’examens) ! Dans les faits, c’est la voie royale qui amène à l’obsession amoureuse et à la perte, pour l’homme qui en est l’objet, à tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la personnalité. Souffrance, soumission et insatisfaction chronique en sont les maux. Ce n’est ni bénéfique, ni fonctionnel, ni masculin, ni conforme au réel.

Une phrase qui caractérise ce profil psychologique masculin : Son cœur est une sorte de cocktail agrémenté de naïveté et d’émotions sur fond d’idéal.
Trouble : Victime de sa projection inconsciente de l’idéal féminin. Il est plus amoureux de son idéal féminin que de la femme réelle sur laquelle il projette cet idéal.
Symptômes courants : Obsession amoureuse, aliénations, romantisme aigu, anxiété créatrice de véritables douches émotionnelles.
Facteurs à risque : Cette « poésie en roue libre » peut-être déclenchée par le premier amour, la première belle femme que l’on sent (à tort ou à raison) accessible, et plus globalement par la période adolescente/jeune adulte, quand les sentiments encore neufs ne sont pas empreints d’un certain cynisme que peut octroyer le vécu.
Remède : Quand on a déjà vécu ce syndrome de la poésie en roue libre, c’est comme le principe du vaccin, on est en règle générale immunisé contre une récidive. Le bon vieux principe de réalité auquel le vécu finit par nous confronter fatalement est toujours très efficace contre l’idéalisme béat. Peut cependant faire traverser une petite période d’aigreur que la maturité finira par dépasser. Pour dépasser l’idéalisation des femmes, le meilleur remède est aussi d’en rencontrer souvent, ce qui peut se faire aujourd’hui en un claquement de doigt avec des sites comme Meetic, eDarling ou EasyFlirt
Profil psy masculin, #2 : le misogyne authentique
(pas celui qui fait le malin devant les amis et s’étale dans l’intimité)
Profil 2 : mysogyne

Ici, les paradoxes du féminin ne sont pas vus comme un délicieux mystère qui nous échappe, mais comme un dysfonctionnement général inhérent à la nature féminine. La femme serait tordue par essence. Le misogyne aime voir la femme en tant que mère, en tant qu’épouse, en tant que fille, mais pas… en tant que femme. Cette vision conduit à la conclusion que la valeur ontologique de la femme est moindre que celle de l’homme. Ce dernier disposerait donc logiquement de droits sans réciprocités sur la femme. Une telle conception infantilise l’homme, autrement dit le déresponsabilise, et l’empêche de voir ses propres défauts, inhérent à la nature masculine pourrait nous rétorquer les femmes.

En outre, cette tendance à ne pas reconnaitre l’autonomie du féminin fait que le misogyne fou littéralement en l’air la tension sexuelle qu’il pourrait avoir avec sa femme puisque le désir à avoir avec ce qui nous est pas totalement acquis, et même à ce que les autres pourraient nous prendre (cf. désir mimétique). La forte décroissance de la tension sexuelle dans la vie intime qui en résulte concourt au fait que le misogyne va avoir tendance « sursexualiser » la femme des autres. Femmes qui, par définition, ne lui appartiennent pas, donc qu’il désire encore plus puisqu’elles sont autonomes par rapport à lui, donc très féminines (son refoulé d’amour du féminin en tant que féminin autonome explose). Dans cette configuration, sa grille de lecture femme en tant que mère/épouse/fille ne s’applique plus.

Pour ce profil masculin, la femme (des autres) devient inconsciemment le réceptacle de son énergie sexuelle partiellement contrariée. Souvent, il a une envie non avouée de « femme pu**in » puisqu’il a transformé sa conjointe en « femme maman ». Ainsi, il n’est pas rare de retrouver le misogyne devant un p***o, chez les prostitués, ou avec la femme d’un autre. Cette contradiction (on ne touche pas à « ses » femmes, mais on peut toucher celles des autres) ne lui pose pas de problème moral, puisqu’ici il n’est pas question de logique, mais de statut, c’est un homme. Les gens peuvent être très étonnés de la patience dont fait preuve la femme du misogyne, mais ce dernier finit par créer autour de lui une rancœur profonde, quand il ne s’agit pas d’ulcère, même si elle prend des années à s’extérioriser.

Cette misogynie, enfin, peut s’avérer culturelle, personnelle ou acquise suite à des expériences douloureuses.

Une phrase qui caractérise ce profil psychologique masculin : « C’est souvent avec une femme idiote qu’on vit en bonne intelligence » (Albert Willemetz).
Trouble : Victime du syndrome de l’homme enfant. Il réclame inconsciemment de sa femme l’inconditionnalité de l’amour maternelle.
Symptômes courants : Déresponsabilisation, rigidité, ne suscite pas le développement des potentialités parfois extraordinaires de sa femme, déséquilibre dans la relation, énergivore, contrariant et, dans les cas plus coriaces, provocateur d’effets psychosomatiques néfastes sur son conjoint.
Facteur à risque : culturel (une certaine conception peu nuancée de la femme, et peu nuancée de l’homme), mère très aimante, généreuse et négligée caractériellement (parfois ça favorise au contraire un enfant aux opinions anti-machiste), femmes qui acceptent le rapport de force tel quel, c’est-à-dire qui refuse certains points de confrontation avec lui (du moins au début, car elle vient de se marier et de tomber enceinte), expériences douloureuses avec des femmes qui se sont littéralement foutu de sa gu**le.
Remède : Si sa conception de la femme est bien arrêtée, il ne changera pas. Surtout si sa femme ne s’attaque pas à un rapport de force avec lui. Sinon, savoir qu’on dispose chacun d’une part féminine et masculine, qu’indépendamment de notre genre personne n’est tout blanc ou tout noir, que la vie de couple n’est pas viable quand l’un se développe au détriment de l’autre, autrement pourquoi être deux, ça peut peut-être à fluidifier ses rapports. La fonctionnalité c’est utile quand on veut partager sa vie durant des années avec le sexe opposé surtout quand on considère le divorce comme une alternative totalement inconcevable !
NB : Certaines femmes s’accommodent de plein gré de la misogynie avec une patience toute féminine qui peut susciter admiration, incompréhension, jalousie, voire haine, haine tant de la part des femmes que des hommes.

PS : La critique du misogyne à l’égard des femmes est souvent inaudible (surtout en occident et surtout à l’époque moderne) parce qu’elle est systématique, totalisante et qu’elle n’est jamais couplée à une autocritique de l’essence masculine. Ce n’est même pas un problème spécifiquement lié à la misogynie. Quand vous critiquez des individus systématiquement, sans nuances et sans jamais parler de vos propres défauts, les gens vous trouveront arrogant, frustré et désagréable, voire toxique.

Profil psy masculin, #3 : le cérébral fondamentaliste
Profil 3 : le cerebral

Il comprend beaucoup de choses par sa capacité à conceptualiser. Il aime établir des modèles théoriques pour rendre compte de ce qui passe dans le réel. Il découpe la réalité, établit des catégories puis essaie (tant bien que mal) de rendre le tout cohérent.

Cette façon de faire le gratifie intellectuellement. Et elle est, par bien des égards, admirable. Il peut être passionnant lorsqu’il parle de sujets en profondeur… le problème c’est qu’il met de la raison (et uniquement de la raison) partout. Une rationalité déraisonnable en quelque sorte, au point qu’elle finit par tuer son instinct. Pour lui, la phrase « écouter son cœur » a une signification quasiment obscure. À force de tout rationaliser, il ne la comprend même plus. La dialectique normale entre le cœur et la raison est parasitée.

Au lieu d’être écoutés « tel quel », les sentiments qui éclosent pourtant en lui (la dynamique normale du cœur) sont toujours mis en perspective dans une pensée qui se perd dans les hauteurs de l’abstraction. Ainsi, l’information précieuse qu’apporte le sentiment est diluée, et donc gâchée, dans un processus de rationalisation à outrance. Il justifie ce véritable neuro-parasitage du cœur par un soi-disant critère scientifique consistant à dire que les émotions sont non fiables dans l’interaction avec le réel et quelles révèlent au mieux du caprice, mais qu’en aucun cas elles apportent des informations précises.

Il ne prend pas son cœur au sérieux. Cette façon de se mentir à lui-même a construit dans sa manière d’être une véritable self-mascarade systématique. Il est duplice avec lui-même au sens où il trahit la vérité de ses sentiments en n’en mesurant pas l’importance, et en les mettant quasi systématiquement de côté attendant qu’ils meurent grâce au passage du temps.

Vis-à-vis des autres, il n’avoue jamais être vexé ou blessé. Pour lui, ce n’est pas une émotion on ne peut plus naturelle, mais un véritable signe de faiblesse. Toujours cette méfiance inconsidérée vis-à-vis de l’émotionnelle. Sans s’en rendre compte, il asexue son caractère à force de l’aseptiser.

Quand son cœur commence à parler, sa rationalité dictatoriale est là pour le faire rentrer dans le rang. Il dit ce qu’il pense, mais jamais ce qu’il ressent vraiment, dès lors que vaut réellement sa pensée ? D’où cette impression qu’on peut avoir de ne pas le connaitre réellement. Le cérébral est maladivement pudique. Il est dans un contrôle qui lui fait perdre un grand nombre d’informations et rend sa présence froide avec les femmes. Manque de spontanéité, de fun et d’entrain. Il pense apparaitre mystérieux, désintéressé, contenu et inspiré alors que les femmes le trouvent réservé, passif et légèrement étrange (rappelons qu’un homme qui n’éprouve réellement pas une certaine palette d’émotion est désigné comme psychopathe).

Son énergie sexuelle est sublimée dans des activités intellectuelo-divertissantes. Son attrait pour la culture, légitime par ailleurs, est aussi utilisé pour se détourner du réel, notamment du réel des rapports homme-femme. Quand la puberté est venue installer le hardware sexuel, la mise à jour censée piloter ce hardware a planté dans l’installation. Plus il va attendre pour « réinstaller le système », plus la cérébralité va compenser le vide affectivo sexuel. Une chose trahit sa réprimande intérieure : il a tendance à être très vindicatif avec les sautes d’humeur des autres. En effet, lui ne se permet jamais ces dernières, au point d’en étouffer. C’est le type qu’on n’imagine absolument pas danser, faire du théâtre, ou se mettre en colère. Sa placidité n’est qu’apparente, c’est un grand émotif. Les gens un tant soit peu observateurs, les femmes par exemple, le remarquent.

Une citation qui caractérise ce profil psychologique masculin : « Deux excès : exclure la raison, n’admettre que la raison. » (Blaise Pascal).
Trouble : Victime d’un rationalisme totalitaire. Il appréhende l’ensemble du monde, notamment les relations humaines, notamment les femmes, par le biais de sa seule raison.
Symptômes courants : froideur relationnelle, n’évoque pas ses sentiments, très précautionneux, absence de spontanéité, calculateur, globalement réservé, l’air souvent pensif, agit peu mais imagine de manière délirante ce qui pourrait se passer jusqu’à la 8e décimale (pendant qu’il ne se passe pas grand-chose), volonté d’être dans un contrôle intégral de l’image de soi, parait trop propre sur lui, se vente d’être franc vis-à-vis des autres, arrogance intellectuelle.
Facteurs à risque : environnement familial/social où l’on ridiculise l’expression des sentiments, isolement social, ne pas se sentir bien dans son corps, être abusivement agrippé à sa zone de confort.
Remède : Prendre peu à peu l’habitude de dire ce que l’on ressent sans tomber dans la transparence totale, évité de plaquer systématiquement et instantanément une pensée sur un sentiment. Écouter le sentiment tel quel et se dire : tiens là c’est un bon signal, là c’est un mauvais signal. Et s’arrêter à la phrase « je le sens bien » ou « je ne le sens pas bien ». C’est ce qu’on appelle se fier à son instinct tout simplement. Et c’est faire preuve d’une certaine humilité, on ne peut pas toujours tout savoir avec certitude à l’instant T. On a tout le temps pour essayer de le comprendre entièrement par la suite. Avec l’expérience on se rend compte que souvent nos sentiments sur le moment étaient justes, et on s’écrie « je le savais ! », mais c’est le temps qui nous le confirme. Écouter son cœur, ce n’est pas autre chose. Les femmes sont naturellement plus armées que nous sur ce point.
Profil psy masculin, #4 : l’homme (trop) sensible
Homme trop sensible

Il part d’un postulat qu’il a du mal nuancé. Pour lui, les femmes sont avant tout des êtres doués d’une grande sensibilité.

Il veille ainsi avec soin à ne jamais brusquer, choquer, blesser, contrarier la femme avec laquelle il parle. La seule arme de séduction qu’il utilise est le verbe, ce qui fait que son « jeu de séduction » n’aboutit quasiment jamais. Il parle, mais écoute aussi beaucoup, sa conversation est souvent agréable. Sa douceur est telle qu’il devient souvent l’objet de confessions. Les femmes évoquent avec lui certains de leurs problèmes ce qui renforce sa croyance selon laquelle ces dernières sont avant tout sensibles (quand on veut voir que ce qu’on veut voir…). Ce rôle de sauveur comble son ego.

Ego qui se dégonfle à l’instant où les femmes, dont il a tari les émotions négatives et les (trop) rares instants philosophiques, ne lui donnent quasiment plus de nouvelles… pour mieux se donner à d’autres. Il n’est pas rare que les femmes se disent et même lui disent (il est tellement doux qu’elles se permettent ce culot) « si seulement mon mec avait un peu de ta douceur et de ton écoute ce serait idéal ». Autrement dit, l’homme nounours voit toute sa personnalité réduite à un simple trait de caractère « non-exportable » chez un homme plus masculin. Humiliation garantie.

Le désir de plaire de ce profil, de ne pas faire de vague, ainsi que sa manie d’être mielleux à son insu, l’amputent littéralement d’une partie de lui-même. Prise de risque, sens de l’initiative, actions concrètes sont manquants chez lui. La sensibilité qu’il voit tant chez les femmes est en fait surtout chez lui, à tel point qu’elle fait trembler l’ensemble de son cœur quand il est temps d’agir. Il redoute de manière irrationnelle (plus que la normale) le « non ». En n’intégrant pas l’échec comme processus naturellement lié à l’action il ne se donne pas l’autorisation d’agir. Il est, avec les femmes, « impuissant caractériellement » en quelque sorte.

Le doux n’aimerait agir qu’à coup sûr, c’est un esthète extrémiste, il vise une perfection qu’évidemment il ne pourra jamais atteindre et qui lui bouffe une énergie incroyable pour des résultats très limités. Sa patience est si excessive qu’elle s’apparenterait presque à de la résignation pour quelqu’un d’extérieur. Il a un mal de chien à « durcir » son caractère. Si une chose le fait vivre, c’est bien l’espoir. L’espoir c’est bien, mais ça n’empêche pas le temps de s’écouler…

Une citation qui caractérise ce profil psychologique masculin : « [les femmes] je n’en connais pas de faciles je n’en connais que de fragiles » (Julien Clerc). Certaines doivent alors être très très fragiles ;)
Trouble : Victime du syndrome de l’homme valet (qui a tendance à inoculer le germe de la princesse chez la femme). Il met passivement sa sensibilité au service des femmes, en attendant Godot.
Symptômes courants: Absence d’initiative, perfectionnisme moral délirant, refuse de voir sa part d’ombre, se sent éthiquement supérieur à la moyenne des hommes, part féminine surdéveloppée (patience exagérée…), ne sait pas dire non, confond affirmation de soi et agression, confond amabilité et soumission.
Facteurs à risque : croire aux conseils séduction de sa mère sous prétexte qu’elle est une femme, manque de recul face au discours de la modernité ambiante, méconnaissance de la nature féminine, Education Nationale, films hollywoodiens.
Remède : Se poser la question suivante : je respecte beaucoup les femmes, car je suis moralement supérieur à la moyenne des hommes ou parce que je n’ai pas les moyens de leur manquer de respect ? Exemple : l’infidélité n’est pas qu’une question morale, elle implique également de plaire à au moins deux femmes…Prendre conscience que les femmes aiment aussi être dirigées, que la disponibilité permanente (équivalent au « tout à 1 euro ») n’est pas séduisante, qu’il faut aller les chercher. Un excellent moyen pour se déniaiser, comme disent les québécois, pour des frais quasi symboliques eu égard à la quantité et la qualité des conseils : lire l’homme idéal, de l’intelligence sociale à haute dose !
Profil psy masculin, #5 : l’entrepreneur malin
profil-psy-5-entrepreneur-malin

Sans être le séducteur né, c’est le mec qui tente sans être primaire. Il a compris que pour trouver la femme de sa vie, il fallait aller la chercher. C’est un homme qui assume ses responsabilités. Sa façon de faire n’est pas forcément parfaite, mais elle a le mérite d’exister et témoigne à la fois d’un certain courage et d’une certaine humilité. Talleyrand disait « Les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l’occasion, mais jamais à celui qui la manque ». Pas faux.

Il n’est pas exclusivement centré sur ses seules émotions comme le timide. De la sorte, il libère toute une énergie qui lui permet de sentir plus ou moins instinctivement les petites portes que lui ouvre la femme qu’il séduit. D’ailleurs, le fait de ne voir aucune porte s’ouvrir directement ne l’empêche pas de tenter d’en ouvrir. Parfois ça marche et c’est ce qu’il retient. Il ne glose pas ad vitam aeternam sur la nature féminine, on pourrait même dire que ça ne l’intéresse pas vraiment…

S’il était scientifique, la théorie ne l’intéresserait que quand elle est corrélée à l’expérience. C’est un actif. Ce n’est pas le genre d’homme à se torturer l’esprit de mille questions et à entretenir un doute existentiel, doute généralement couplé à une indécision chronique stérilisante.

Son énergie est principalement allouée à l’action. Il dirige l’échange, prend les devants et n’attend pas les autorisations. C’est une sorte de leader de sa vie. Sa façon de faire est vertueuse, car elle crée des opportunités bien plus nombreuses que la normale. Les femmes apprécient son dirigisme et l’effort qu’il fait à leur égard dans la phase de séduction. De fait, il est rarement célibataire sur de longues périodes. Sa partenaire peut être assez jalouse, car elle sait qu’il a un champ des possibles plus ouvert que la moyenne. Il a une capacité à rencontrer et à plaire évidente qui peuvent insécuriser sa conjointe. D’où son portable, sa boite mail et son profil Facebook régulièrement fouillés.

Son indépendance développe par corolaire une capacité de rebond relationnel assez étonnante. Parfois, il rebondit tellement qu’il tombe dans l’excès de la collection. Il a des passions qu’il pratique régulièrement (sport, domaine artistique…). Paradoxalement, il ne donne pas énormément de conseils sur les femmes à ses amis, non pas qu’il soit égoïste, ce n’est pas le genre à abandonner ses potes car il vient de rencontrer une femme, mais il pense d’abord à lui, il balaie devant sa porte, et ne conceptualise pas jusqu’au bout ce qu’il fait. Il n’est pas rare de l’entendre dire « tu te prends trop la tête ».

Son coté leader-protecteur/séducteur-insécurisant crée une tension fatale chez sa femme qui fait qu’elle le désir intensément (encore ce désir mimétique). Dès lors, elle va dialectiquement ressentir la peur de le perdre et ainsi déployer en conséquence toute son habileté féminine à le garder. Sa partenaire peut parfois se plaindre d’un certain manque de sensibilité, d’attention ou de considération de sa part (par exemple, elle s’inquiète du fait qu’il ne montre aucun signe de jalousie). Mais tout ceci lui est, en règle générale, largement pardonné.

C’est un des profils psychologiques masculins les plus équilibrés. Actif sans être lourd, indépendant sans être indifférent, intelligent sans être abstrait. Savoir être nuancé et savoir repositionner son comportement vis-à-vis d’un véritable retour d’expérience ça paie ! Humilité et courage ce n’est pas juste pour faire le malin !

Une phrase que l’entrepreneur malin déteste entendre dire à son égard « ouais mais c’est facile pour toi, tu as confiance en toi ». C’est l’équivalent au fait de cracher au visage de son mérite, tout en s’excusant soi-même de ne pas en avoir. À propos, petite citation éloquente: « Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l’extérieur comme un destin » (Jung).

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