Nathalie PLOY Sophrologie et Emdr Stress post-traumatiques -Ain

26/11/2025

26/11/2025

18/11/2025

Autrefois, hommes et femmes ne dormaient pas comme nous le faisons aujourd'hui. La notion de « huit heures d'affilée » était étrangère. Au Moyen Âge, la nuit se déroulait en deux phases distinctes : le premier sommeil et le second sommeil.

Lorsque le soleil se couchait et que le ciel se teintait de velours sombre, les gens se retiraient tôt, se laissant emporter par le silence de la nuit. Après quatre ou cinq heures, leurs yeux s'ouvraient — non pas en raison de l’anxiété ou d’une perturbation, mais par rythme naturel. Cette pause dans la nuit constituait un monde paisible et intime.

À la lumière des bougies, ils priaient, lisaient des livres usés ou buvaient du vin épicé. Certains traversaient la rue pour rendre visite à un voisin, tandis que d'autres s'attardaient dans la cuisine, racontant des histoires à leurs enfants, les mains serrant des tasses chaudes. C’était le cœur de la nuit, mais la vie se déroulait lentement — intime, tranquille, profonde.

Lorsque l'horloge invisible de l'obscurité signalait qu’il était temps, ils retournaient se coucher. Le second sommeil les emportait jusqu'à l’aube, quand le chant du coq marquait le début de la journée.

Pendant des siècles, ce fut le rythme du repos — enregistré dans des journaux, des histoires et même des manuels médicaux. Mais le XIXe siècle arriva avec les réverbères, les usines et l’agitation de la vie urbaine. Les heures centrales de la nuit perdirent leur magie, et les gens commencèrent à dormir « d’une seule traite ».

Au XXe siècle, le souvenir du sommeil segmenté s’éteignit. Ce qui était autrefois un rythme naturel devint mal compris. Aujourd'hui, nous pourrions appeler cela de l’insomnie.

Mais à l’époque, c’était simplement la manière la plus humaine de vivre en harmonie avec la nuit.

Sources :

Ekirch, A. Roger. At Day's Close: Night in Times Past. W.W. Norton & Company, 2005.

Études historiques sur les habitudes de sommeil et leur évolution dans les sociétés industrielles.

18/11/2025

🟠 Les pervers narcissiques existent...
et leurs cibles sont souvent les personnes les plus lumineuses.

🟠 Celles qui rayonnent sans même s’en rendre compte.
🟠 Celles qui donnent, qui écoutent, qui comprennent trop bien.
🟠 Celles qui avancent avec le cœur ouvert, persuadés que tout le monde fonctionne comme eux.

Ce n’est pas ta faiblesse qui attire ces profils... c’est ta lumière.
Ta douceur.
Ta capacité à aimer sincèrement.

Prenez soin de vous les amis 🧡

16/11/2025

16/11/2025

16/11/2025

Merci beaucoup pour votre confiance Marie Laure ! 😊🙏 https://www.facebook.com/25755373214047808_10241046122829271

15/11/2025

Chaque fois que les enfants se disputent et courent se plaindre vers un adulte, il suffit de leur dire calmement :
« Chacun de vous va écrire ce qui s’est passé sur une feuille, puis me la remettre. »

Ils vont devenir excellents en expression écrite, plus éloquents… et surtout bien plus calmes. 🌿

Une idée simple… mais aux effets surprenants.
Parce que l’écriture :

1. Permet à l’enfant d’exprimer ce qu’il a sur le cœur sans s’énerver.

2. L’aide à réfléchir avant de parler.

3. Absorbe la colère de manière intelligente.

4. L’habitue à organiser ses idées.

5. Et donne à l'adulte plusieurs versions de l’histoire…
Car chaque enfant racontera les faits selon son propre point de vue.

14/11/2025

On croit souvent que le pervers narcissique — homme ou femme — est brillant, stratégique, presque intouchable. Pourtant, regarde de plus près : il répète les mêmes scénarios d’une relation à l’autre, incapable d’innover ou d’évoluer. Son masque impressionne les naïfs, mais sa mécanique est fragile, prévisible, épuisée. Derrière l’illusion d’intelligence… il tourne en rond.

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14/11/2025

Se souvenir, Comprendre, Accompagner
13 novembre 2015 – 13 novembre 2025 : 10 ans de mémoire, de blessures, de reconstruction

Dix ans se sont écoulés depuis les attentats du 13 novembre 2015.

✨Se souvenir, c’est reconnaître. Reconnaître la douleur des familles endeuillées, la force des survivants, la présence des soignants, des secours, des témoins marqués à jamais.
Se souvenir, ce n’est pas se figer dans le passé, mais donner une place à ce qui a été pour continuer à avancer.

✨ Comprendre. Le traumatisme ne s’efface pas avec le temps : il se transforme. Certains trouvent la paix, d’autres continuent de lutter contre des manifestations parfois imprévisibles :
- images intrusives
- hypervigilance
- évitements
- fatigue émotionnelle
- troubles du sommeil
- sentiment d’irréalité

Ces réactions ne traduisent pas une faiblesse, mais la force de l’humain confronté à l’inhumain.

✨Accompagner. Depuis dix ans, de nombreux professionnels se mobilisent pour accompagner les personnes touchées. Psychologues, psychiatres, infirmiers, travailleurs sociaux : leur travail se déploie dans la durée, loin des projecteurs, avec patience et respect.

Derrière ces efforts, une communauté s’est structurée.

EMDR France : 10 ans de croissance et de formation
Plus de 10 000 professionnels de santé mentale en France se sont formés à l’EMDR depuis 2015.
La psychothérapie EMDR s’est largement popularisée, intégrée dans de nombreux contextes de soin, hôpitaux, cliniques et cabinets privés.

Aujourd’hui, les 1 200 praticiens accrédités EMDR Europe en France sont débordés par la demande, avec certains recevant jusqu’à 50 demandes de prise en charge par mois.

Notre mission :
- Promouvoir une pratique rigoureuse et éthique de l’EMDR
- Soutenir les praticiens dans leur formation continue
- Garantir aux patients des soins sécurisés et de qualité

La thérapie EMDR n’est pas une promesse de miracle, mais une approche structurée et éprouvée, efficace lorsque les souvenirs traumatiques restent actifs et envahissent le présent.
Au cœur de tout, ce sont les personnes qui comptent. Leur vécu. Leur dignité. Leur droit à un accompagnement de qualité.

Le 13 novembre n’appartient à personne, mais il touche chacun différemment.

Pour EMDR France, cette date symbolise un engagement renouvelé :
- Être présents aux côtés de ceux qui portent encore les traces du traumatisme
- Continuer à former et encadrer les professionnels
- Contribuer à une société plus consciente et plus attentive aux impacts du trauma psychique.

Dix ans après, nous honorons la mémoire des victimes, tout en affirmant notre présence aux côtés des vivants.
Accompagner, c’est maintenir vivante la confiance en l’humain.