09/11/2025
🧬 Quand des marqueurs génétiques sur les traumatismes sont identifiés dans du lait maternel
Une étude publiée en 2025 dans Translational Psychiatry, la r***e scientifique de référence en neurosciences, vient de confirmer ce que les approches transgénérationnelles pressentaient depuis longtemps.
Le neuroscientifique Dr Ali Jawaid, basé en Pologne, a démontré que les traces épigénétiques du traumatisme vécu dans l’enfance par une mère peuvent se retrouver dans son lait maternel.
Les chercheurs ont étudié le lait de 103 mères allaitant leurs bébés.Celles ayant vécu des expériences adverses dans l’enfance (violence, négligence, perte, insécurité) présentaient dans leur lait des micro-ARN et métabolites altérés, notamment une expression accrue de certains marqueurs liés au stress (miR-142-3p, miR-223-3p).
Ces modifications étaient corrélées à des différences de tempérament observées chez leurs nourrissons à 12 mois.
Autrement dit : ce que vit une femme avant même de devenir mère peut laisser des empreintes biologiques capables d’influencer le comportement de son enfant. Non par la génétique seule, mais par l’épigénétique — ce champ fascinant où les émotions, l’environnement et les blessures vécues modulent l’expression des gènes.
Cette étude reste prudente : il ne s’agit pas de causalité directe. Mais elle révèle que le corps garde la mémoire, jusque dans la matière vivante du lait.
Pour nous, praticiens et chercheurs du transgénérationnel, c’est une confirmation majeure : les histoires non digérées du passé ne se contentent pas de hanter la psyché — elles s’impriment dans la biologie, et se transmettent subtilement d’une génération à l’autre.
Intégrer cela, c’est déjà valider beaucoup d’expériences et de travail fait en amont. Alors je sais que c’est un biais de validation mais il me plait énormément.
Chaque traumatisme laisse des traces et si l’on arrive à retrouver des marqueurs jusque dans du lait… que dire du reste.
(Pour le côté recherche scientifique, j’ai demandé à ChatGPT de me retrouver les sources précises : article du Dr Ali Jawaid, 2025, Translational Psychiatry.)