Patricia Spécialiste en Approche Naturelle de Santé

Patricia Spécialiste en Approche Naturelle de Santé Naturopathe, passionnée de technique Energétique et de bien-être animal, je suis bénévole aux Écuries LR (SIRET : 829 559 236 00015).

Tous les paiements que je perçois sont intégralement reversés à l’association pour soutenir leurs projets équestres. Avec un cursus de 14 formations spécialisées (Shiatsu, massages, digipuncture, homéopathie, aromathérapie, gemmothérapie, aimantothérapie brevetée, phytothérapie, fleurs de Bach, magnétisme, radiesthésie , naturopathe…), j’ai développé une approche complète et cohérente du vivant. Depuis plus de 30 ans, j’ai eu la chance de collaborer avec des vétérinaires, ostéopathes et maréchaux, enrichissant ma pratique d’une solide expérience de terrain. Cela me permet aujourd’hui de poser des Evaluations en bioénergies précises et de construire des programmes de revitalisation adaptés à chaque cas, chaque pathologie — animale comme humaine. Je travaille aussi bien sur les animaux, les humains que leur environnement, en veillant à l’harmonisation des plans physique, émotionnel, énergétique et spirituel. Mon approche agit sur les déséquilibres visibles comme invisibles : carences, douleurs, inversions de polarité, désorganisation émotionnelle, tensions musculaires, mémoire cellulaire…

Je travaille principalement à distance, sur photo, mais je peux également accueillir vos chevaux dans nos écuries, si nécessaire. Chaque soin vise à rétablir l’équilibre global, recentrer l’énergie, et accompagner les processus naturels d’auto-régulation. Je prends un nombre limité de cas pour rester disponible et à l’écoute. Et parce que ce travail a une vocation de cœur, 100 % de mes bénéfices sont reversés à une association.

LA GÉLULE MIRACLE EXISTE-T-ELLE ? Recherche sur DAO Plus – Qu’est-ce que la DAO (Diamine Oxydase) ?La Diamine Oxydase (D...
08/12/2025

LA GÉLULE MIRACLE EXISTE-T-ELLE ? Recherche sur DAO Plus –

Qu’est-ce que la DAO (Diamine Oxydase) ?

La Diamine Oxydase (DAO) est une enzyme digestive principalement produite dans la muqueuse intestinale. Elle sert à dégrader l’histamine alimentaire, c’est-à-dire l’histamine que l’on trouve naturellement dans les aliments.

Son rôle principal : Empêcher l’accumulation d’histamine dans le corps et éviter les symptômes d’histaminose.

À quoi sert un complément en DAO ? Il est utilisé lorsque la DAO intestinale naturelle est insuffisante, ce qui entraîne une mauvaise dégradation de l’histamine.

Symptômes possibles d’excès d’histamine (« intolérance à l’histamine ») : migraines, céphalées, troubles digestifs : diarrhée, crampes, ballonnements, rougeurs, flushs, urticaire, démangeaisons, congestion nasale, palpitations, hypotension, vertiges, troubles menstruels et fatigue chronique
Le complément en DAO agit uniquement dans l’intestin, il ne passe pas dans le sang.

Composition et fonction de chaque élément
A. DAO (20 000 – 30 000 HDU)
💠 Fonction : dégrader l’histamine des aliments.
💠 Systèmes concernés :
• système digestif
• système immunitaire (réactivité histaminique)
• système nerveux (histamine = neuromédiateur)

Effets indirects :
• Réduction des inflammations locales dues à l’histamine
• Amélioration du confort digestif
• Diminution des symptômes allergiques ou pseudo-allergiques
Vitamine C (comprimé brun)

Fonctions :
• Cofacteur naturel qui diminue le taux d’histamine sanguine
• Stabilise les mastocytes et libèrent moins d'histamine
• Antioxydant puissant
• Soutien du système immunitaire
Elle agit en synergie avec la DAO.

Quercétine (comprimé vert)
La quercétine est un flavonoïde naturel.
Ses Fonctions :
• Stabilise les mastocytes et empêche la libération d’histamine
• Anti-inflammatoire naturel
• Renforce les muqueuses (dont intestinale)
• Antioxydant

Elle aide à réduire la charge globale d’histamine du corps.

Pourquoi les comprimés sont gastro-résistants ?
Pour protéger la DAO de l’acidité de l’estomac, car c’est une enzyme fragile. Elle doit arriver intacte au duodénum, là où elle peut agir sur l’histamine alimentaire.

Pourquoi DAO Plus ne convient pas aux végétariens ?
La DAO utilisée dans les compléments est issue quasi exclusivement de sources animales, en général : Muqueuse porcine, ou Reins porcins.

L’enzyme DAO naturelle est extraite des tissus animaux car il n’existe pas d’équivalent végétal suffisamment actif pour dégrader l’histamine. C’est la seule raison pour laquelle le produit n’est pas végétarien. Même si la capsule ou les excipients sont végétaux, la DAO elle-même ne peut pas l’être.

Histamine et comportement alimentaire : le lien réel

L’histamine dans le cerveau joue un rôle dans :
la régulation de l’appétit, le stress, l’anxiété et les pulsions alimentaire

Trop d’histamine ou mauvaise gestion de celle-ci peut provoquer :
• perte d’appétit
• dégoût de l’alimentation
• oppression gastrique qui coupe la faim
• nausées après repas
• alternance perte d’appétit / fringales

Dans certains profils, cela peut entretenir des comportements de type :
• anorexie fonctionnelle (pas psychiatrique)
• hyperphagie ou boulimie réactive (manger pour calmer le malaise digestif ou nerveux)

Quel rôle peut jouer DAO Plus ?
DAO Plus agit uniquement sur l’histamine digestive, mais cette histamine influence le reste du corps, dont le système nerveux.
Effets possibles qui peuvent influencer l’alimentation : Diminution des nausées et de l’oppression gastrique avec un retour d’appétit normal.

Réduction des diarrhées / spasmes / douleurs post-repas pour aider des personnes ou animaux qui évitent de manger par peur d’avoir mal.

Stabilisation du système nerveux via la baisse de l’histamine : moins de nervosité abdominale, moins de montée d’anxiété liée à la digestion, diminution des fringales anxieuses (effet indirect)

Rééquilibrage du rythme “faim / satiété”
L’histamine trop élevée coupe la faim puis provoque des pics compensatoires (crises boulimiques). DAO + quercétine lissent ces pics.

Pour la boulimie : effet surtout sur la partie digestive de la crise : DAO Plus peut être bénéfique si les crises boulimiques sont déclenchées par : un inconfort digestif, des montées d’histamine après certains aliments (vin, fromages, fermentations, conserves), du stress digestif (ballonnements, colites) et des carences en DAO naturelles. Dans ce cas : réduction des déclencheurs digestifs et moins voir plus de crises impulsives.

Mais DAO Plus n’agit pas sur la dimension psychologique profonde d’une boulimie clinique.

Pour l’anorexie : bénéfice uniquement si l’histamine coupe l’appétit : Beaucoup de personnes/animaux passent pour “anorexiques” alors que c’est juste une surcharge d’histamine qui provoque : dégoût à l’idée de manger, douleurs post-prandiales, perte d’appétit, acidité gastrique et/ou nausées

Dans ces cas : DAO Plus peut rétablir une sensation de faim stable, car il réduit l’inflammation digestive.

Ce n’est pas un traitement de l’anorexie psychologique, mais un soutien digestif qui enlève un facteur aggravant.

La DAO n’active pas d’autres enzymes directement :elle est une enzyme qui travaille seule, dans sa propre voie métabolique : l’oxydation de l’histamine et des amines biogènes. Elle ne sert pas de cofacteur pour d’autres enzymes. Elle ne déclenche pas de réaction enzymatique en cascade comme certaines hormones.

MAIS… son action modifie l’environnement biochimique, ce qui influence indirectement d’autres enzymes, cellules et voies métaboliques. C’est cette partie qui est intéressante.

La DAO dépend d’un cofacteur essentiel : le cuivre
Elle est une enzyme cuivre-dépendante. Sans cuivre, elle ne peut pas fonctionner.

Elle fait partie de la famille des amine oxydases cuivre-dépendantes. Elle est directement liée au: métabolisme du cuivre, protéines qui transportent le cuivre et aux enzymes qui utilisent ou recyclent le cuivre (peuvent être affectées si beaucoup de DAO consomme du cuivre)

Systèmes cellulaires que la DAO influence indirectement
Les mastocytes : Ce sont les cellules qui fabriquent et libèrent l’histamine.

Quand la DAO dégrade l’histamine digestive : la quantité totale d’histamine circulante baisse, les mastocytes deviennent moins stimulés, ils se stabilisent et libèrent moins de médiateurs. Indirectement, la DAO réduit l’activité des mastocytes.

Les entérocytes (cellules de l’intestin) La DAO est produite par les entérocytes et agit dans leur environnement. Quand on apporte de la DAO exogène : on soulage le travail enzymatique des entérocytes, on diminue leur stress oxydatif, on réduit l’inflammation locale et on améliore la perméabilité intestinale. Elle est une protection des cellules de la muqueuse intestinale.

Les cellules hépatiques (hépatocytes) Le foie contient l’autre enzyme de dégradation de l’histamine : HNMT. En diminuant l’histamine venant de l’intestin : le foie utilise moins HNMT, réduction du stress hépatique, meilleure détoxification des amines et baisse des signaux inflammatoires. Elle à un effet bénéfique indirect sur le foie.

Cellules nerveuses (neurones) : L’histamine est un neuromédiateur. Si la DAO réduit l’histamine systémique : modulation de la vigilance, réduction de l’hyperactivité histaminique (stress, agitation) et stabilisation du système nerveux entérique (2ᵉ cerveau digestif). Elle baisse de la stimulation nerveuse liée à l’histamine.

Cellules immunitaires : L’histamine active plusieurs cellules immunitaires : basophiles, éosinophiles, lymphocytes et macrophages. Moins d’histamine =
moins d’activation immunitaire parasite et à la réduction de l’inflammation “faussement allergique” Elle calme une partie de l’immunité inflammatoire.

Enzymes dont l’activité dépend indirectement de la DAO : HNMT (Histamine-N-Méthyl-Transférase) – dans le foie. Si DAO travaille mieux dans l’intestin : Le foie a moins d’histamine à transformer et HNMT fonctionne plus efficacement et sature moins. Relation : complémentaire.

MAO (Monoamine Oxydases) : MAO dégrade des amines similaires. Quand la DAO réduit la charge d’amines dans l’intestin : MAO est moins sollicité il y a amélioration de l’oxydation centrale des neuromédiateurs. Relation : complément de voie métabolique.

Enzymes digestives (trypsine, lipase, amylase) l’Histamine élevée perturbe l’acidité, les sécrétions, et les contractions. En réduisant l’histamine : les enzymes pancréatiques fonctionnent mieux et il y a une meilleure digestion globale - Relation indirecte mais réelle.

Coenzymes liés indirectement, La DAO utilise : le cuivre (cofacteur direct) l’oxygène moléculaire (cofacteur de réaction d’oxydation) et la quinone t**a (cofacteur interne déjà intégré dans l’enzyme)
Elle interagit ensuite avec : Le NAD⁺ et NADP⁺ (via la réduction des métabolites oxydés) et à une action indirecte sur les cycles métaboliques énergétiques.

Les coenzymes de méthylation (SAMe) via HNMT baisse de la consommation hépatique de SAMe et cela préserve le cycle des méthylations.

Conclusion claire : La DAO ne “fait pas fonctionner” une autre enzyme directement, mais elle influence : Enzymes : HNMT (moins de charge de travail) MAO (meilleure dégradation des amines)

enzymes digestives (fonctionnement amélioré via baisse d’histamine) Cofacteurs / coenzymes : dépend du cuivre, influence NAD⁺/NADP⁺, influence SAMe indirectement (via l’histamine).

Cellules : stabilise les mastocytes, apaise les entérocytes, protège les hépatocytes, apaise les neurones intestinaux et réduit l’activation immunitaire inutile. Dao = une enzyme qui agit seule, mais change toute l’écologie cellulaire et métabolique liée à l’histamine.

« J’espère que cet article et mes recherches — car cette petite gélule m’intriguait beaucoup — vous apporteront des réponses utiles.

Comme vous avez pu le constater, les bénéfices sont nombreux.

Avant toute utilisation, rapprochez-vous toutefois de votre médecin, de votre vétérinaire ou de votre thérapeute énergétique. Ils pourront vous orienter en fonction de votre situation ou de vos pathologies, et déterminer s’il est nécessaire d’ajouter d’autres compléments. »

Photo DAO web3

Patricia Spécialiste en Approche Naturelle de Santé
Mention légale – Contenu protégé (Article L122-4 du Code de la propriété intellectuelle)
Le présent texte, issu de mes recherches et de mon expérience en Approche Naturelle de Santé, est protégé par le droit d’auteur. Il peut être diffusé dans son intégralité à condition de mentionner clairement l’auteur. Toute reproduction partielle, adaptation, modification ou utilisation commerciale sans autorisation écrite préalable est strictement interdite et pourra donner lieu à des actions légales.

DERMANYSSUS GALLINAE (le pou rouge) — Origine, cycle, transmission et présence chez le cheval et l’humain (physique et e...
07/12/2025

DERMANYSSUS GALLINAE (le pou rouge) — Origine, cycle, transmission et présence chez le cheval et l’humain (physique et en empreinte)

Qu’est-ce que Dermanyssus gallinae ?

Dermanyssus gallinae, appelé pou rouge, est un acariens hématophage (il se nourrit de sang). Il appartient à la famille des Dermanyssidae. C’est l’un des parasites externes les plus redoutés dans le monde avicole, mais on le retrouve :
• dans toutes les régions du monde,
• chez un grand nombre d’hôtes,
• et surtout dans de nombreux environnements ruraux.

Bien qu’il soit associé aux oiseaux, son impact dépasse de loin ce cadre.

Origine et histoire : Les premières descriptions remontent au XIXᵉ siècle, dans les élevages de poules en Europe. Son expansion a été favorisée par :
• la domestication des oiseaux,
• la proximité des animaux d’élevage,
• les bâtiments confinés,
• l’absence de prédateurs naturels (autres acariens prédateurs, hygiène spécifique).

Aujourd’hui, c’est un parasite très adaptable, capable de survivre :
sur divers animaux, dans des environnements secs ou humides, en restant caché plusieurs mois sans se nourrir.

Cycle de vie - Son cycle est rapide : 7 à 10 jours dans de bonnes conditions.
Il comporte 5 stades :
1. Œuf
2. Larve
3. Protonymphe
4. Deutonymphe
5. Adulte

Ce qui le rend redoutable : Il ne vit pas en permanence sur l’hôte. Il se nourrit la nuit puis retourne se cacher dans : les fissures du bois, murs, litières, nids d’oiseaux, isolants, charpentes.

Un seul pou rouge peut vivre 8 mois sans repas sanguin.

Comment Dermanyssus gallinae se transmet ?

Transmission directe (rare) : Quand un animal infesté est en contact immédiat avec un autre (ex. oiseaux sauvages, poulailler, mammifères proches - il pique tout animal dit « à sang chaud » mais également l’être humain).

Transmission indirecte (la plus fréquente) Via : les matériaux (bois, paille, plumes, litières), les oiseaux sauvages (merles, pigeons, moineaux…) qui nichent près des bâtiments, les rongeurs qui transportent les acariens, les personnes et leurs vêtements et les machines agricoles, véhicules, boxes, selleries.

C’est surtout un parasite d’environnement.

Présence chez le cheval, Le pou rouge n’infeste pas durablement le cheval, mais :
Il peut piquer le cheval (piqûre égale à celle d’un moustique) Le cheval sert alors d’hôte de substitution, surtout si : présence d’oiseaux dans l’écurie, litière contaminée, vieux bâtiments avec fissures, humidité et/ou chaleur.

Ce qui provoque chez le cheval : irritations, prurit, lésions de grattage, dermatites, inflammations localisées.

Il laisse une “empreinte parasitaire” énergétique -

Dans les approches énergétiques : Il stimule le système immunitaire cutané, Il laisse une signature d’agression hématophage, Il entretient un terrain allergique, Il favorise les dermites chroniques ou récidivantes. Même si l’animal n’est plus piqué aujourd’hui, l’empreinte peut rester active.

C’est une des empreintes parasitaires les plus fréquentes chez les chevaux souffrant de dermite estivale, réactions aux insectes ou inflammations cutanées.

Présence chez l’humain - Dermanyssus gallinae peut aussi piquer l’être humain, surtout les personnes travaillant : en écurie, en poulailler, en élevage, dans des bâtiments infestés.

Les piqûres causent : démangeaisons, boutons dispersés, irritations nocturnes et sensation de morsures vides (le parasite ne reste pas sur la peau). C’est un parasite opportuniste, mais non adapté à l’humain. Il ne s’installe pas durablement sur la peau.

Empreinte énergétique chez l’humain - Les personnes exposées (même sans infestation active) présentent parfois : une “mémoire” immunitaire de parasite suceur de sang, d’hypersensibilité cutanée, de terrain allergique rémanent, et/ou de réactions disproportionnées aux piqûres d’autres insectes.

Le concept d’“empreinte parasitaire” - Dans l’énergétique, une empreinte correspond à : la trace informationnelle laissée par un parasite (ou agent infectieux), même si ce dernier n’est plus présent physiquement.

Avec Dermanyssus gallinae :
L’empreinte provoque : réactivité cutanée persistante, inflammation du derme, dysrégulation immunitaire, sur activation des mastocytes (histamine), aggravation des dermites estivales.

Pourquoi elle reste ? Parce que le pou rouge :

pique au sang et provoque un stress immunitaire profond, injecte des enzymes et de la salive toxique, agit souvent en micro-agressions multiples, laisse un “message” au système immunitaire : danger parasitaire hématophage.

Pourquoi le pou rouge est si lié aux chevaux avec dermatite ?

C’est un schéma très courant : Présence d’oiseaux dans l’écurie (pigeons, moineaux). Poux rouges qui colonisent le bâtiment. Piqûres nocturnes sur chevaux sensibles. Inflammation + hypersensibilisation de la peau. Installation d’une dermite chronique, même quand les poux rouges ont disparu physiquement.

L’empreinte parasitaire entretient : prurit, irritations, mauvaise cicatrisation, terrain allergique.

Ce qui complique son éradication : Il vit dans l’environnement et est difficile à voir. Il résiste à de nombreux produits chimiques. Il survit longtemps sans sang. Il se cache profondément. Les oiseaux sauvages le ramènent sans cesse.

Transmission et réservoirs : pas seulement les oiseaux sauvages, mais toutes les volailles de basse-cour. Contrairement à une idée répandue, Dermanyssus gallinae n’est pas un parasite exclusivement associé aux oiseaux sauvages. Il se développe et prolifère surtout dans :
Les oiseaux de basse-cour (principale source !) Poules, Coqs, Pintades, Canards, Dindes, Oies, Paons, Faisans (même élevés)

Qu’ils soient : dans un poulailler fermé, dans une volière, en liberté dans un jardin ou une cour, en semi-liberté près des écuries.

Ces animaux sont les réservoirs majeurs du pou rouge car : leurs habitats sont souvent chauds, les recoins permettent la prolifération (bois, caisses, fentes, perchoirs), leur présence régulière garantit un accès facile au sang, les poules transportent fréquemment les nymphes et adultes sur leurs plumes.

Un seul poulailler peut contaminer toute une écurie en quelques jours.

Les oiseaux domestiques non destinés à la basse-cour : pigeons d’ornement, colombiers, oiseaux de cage (perruches, canaris) – contamination indirecte possible via litière ou matériel.

Les oiseaux sauvages (facteur aggravant) mais ne sont pas les principaux responsables, mais facilitent l’arrivée du parasite : moineaux, merles, étourneaux, pigeons, corneilles contaminent : les toitures, les greniers, les charpentes, les bordures des boxes, les auges abreuvoirs et mangeoires extérieures.

Impact important pour les chevaux - Quand un cheval vit : à proximité d’un poulailler, dans une ferme mixte (volailles + chevaux), ou dans un environnement rural avec volailles semi-libres, le risque de contamination environnementale par Dermanyssus gallinae est EXTRÊMEMENT élevé.

Ce qu’il manque pour donner un pourcentage précis
Pour établir un pourcentage fiable il faudrait une étude épidémiologique portant sur : des élevages mixtes (volailles + chevaux) inspection de l’environnement + détection d’acariens dans les boxes, bâtiments, litières, murs, fissures, suivis sur plusieurs saisons, recueil de données cliniques sur les chevaux (dermites, piqûres, etc.) et s’il y a corrélation et analyse des facteurs de risque (proximité, ventilation, hygiène, co-habitation, humidité, etc.)
À ma connaissance : aucune étude publique récente ne fournit ce type de données.

Cela explique pourquoi on retrouve très souvent : des réactions cutanées, des empreintes parasitaires, des terrains inflammatoires, des signes proches de dermite estivale, une hypersensibilité à d’autres insectes.

Empreinte durable, même sans infestation active - Les chevaux exposés à un environnement avec volailles : développent souvent une mémoire parasitaire, gardent une sensibilisation cutanée, réagissent plus fort aux piqûres d’autres parasites (culicoïdes, moustiques), présentent un terrain dermatologique fragilisé toute l’année.

C’est pourquoi on détecte si souvent la présence ou l’empreinte de Dermanyssus dans les bilans énergétiques des chevaux vivant près des basse-cours.

Résumé : Parasite hématophage nocturne, très résistant. Principalement lié aux oiseaux, mais pique aussi chevaux et humains. Cause irritations, dermatites, et hypersensibilisation. Laisse une empreinte énergétique durable. Souvent présent dans les lieux anciens, humides, fissurés. Facteur aggravant majeur des dermites équines.

Photo FINDER
http://finder-articles.com/w/www2.fmv.ulg.ac.be1.html

Patricia Spécialiste en Approche Naturelle de Santé

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Le présent texte, issu de mes recherches et de mon expérience en Approche Naturelle de Santé, est protégé par le droit d’auteur. Il peut être diffusé dans son intégralité à condition de mentionner clairement l’auteur. Toute reproduction partielle, adaptation, modification ou utilisation commerciale sans autorisation écrite préalable est strictement interdite et pourra donner lieu à des actions légales.

COMPRENDRE LES DIFFÉRENTS DESEQUILIBRES DU MICROBIOTE ET LEUR SIGNIFICATIONLe microbiote digestif forme un écosystème co...
06/12/2025

COMPRENDRE LES DIFFÉRENTS DESEQUILIBRES DU MICROBIOTE ET LEUR SIGNIFICATION

Le microbiote digestif forme un écosystème complexe, extrêmement sensible aux variations alimentaires, environnementales, hormonales, émotionnelles et immunitaires. Le microbiote intestinal, c’est l’ensemble des bactéries, levures et archées (qui vivent dans les intestins).
Quand tout va bien, il participe à la digestion, à la production de vitamines et au renforcement du système immunitaire.

Mais parfois, il peut se dérégler, et cela a des conséquences sur tout le corps.
Pour info chez:
Les Chevaux
• Bactéries : ~500 à 1000 espèces différentes.
• Levures / champignons : ~20 à 50 espèces détectées régulièrement.
• Archées : 5 à 10 espèces principales (principalement Methanobrevibacter, Methanomicrobium).
• Remarque : La diversité bactérienne est essentielle pour la fermentation des fibres longues et l’équilibre énergétique.

Les Chiens
• Bactéries : ~300 à 500 espèces.
• Levures / champignons : ~10 à 30 espèces.
• Archées : 3 à 5 espèces principales (Methanobrevibacter, Methanosphaera).
• Remarque : La diversité dépend fortement du type d’alimentation (croquettes, ration ménagère, viande crue).

Les Chats
• Bactéries : ~200 à 400 espèces.
• Levures / champignons : ~5 à 20 espèces.
• Archées : 1 à 3 espèces principales.
• Remarque : Le microbiote félin est relativement simple, adapté à un régime carnivore strict.

Les Humains
• Bactéries : ~1000 à 1500 espèces.
• Levures / champignons : ~50 à 100 espèces.
• Archées : 5 à 10 espèces principales (Methanobrevibacter, Methanosphaera).

Remarque : La diversité humaine est très élevée, et certaines flores spécifiques sont corrélées à l’alimentation, l’âge, le mode de vie.

Importance du ciblage : Les prébiotiques doivent nourrir les bonnes bactéries déjà présentes. Les probiotiques doivent compléter les espèces déficientes sans perturber l’écosystème existant.

Il n'est pas possible de « réparer » le microbiote avec n’importe quel complément. Il faut d’abord analyser l’état réel du microbiote (via bilans, observations cliniques, analyses énergétiques ou fécales), puis choisir les souches et prébiotiques adaptés à chaque espèce et chaque terrain.

Grâce à mes bilans énergétiques, je peux détecter précisément ce qui dysfonctionne dans le microbiote de vos animaux . Voici ce que j’observe le plus souvent :

Excès / surcharge / hyperactivité microbienne (prolifération non régulée)
Origines possibles : Excès d’apports fermentescibles (amidon, sucres, fibres trop rapides). Stress chronique → hypercorticisme → perméabilité intestinale + dérégulation immunitaire. Transition alimentaire brutale. Post-antibiotique ou vermifuge qui entretienne une flore déséquilibrée et des niches libres pour prolifération opportuniste Inflammation de bas grade du tube digestif.

Mécanisme : Le microbiote se met en “sur-régime” pour digérer des substrats qu’il reçoit en excès ou qu’il tolère mal. Cela perturbe les équilibres entre flore bénéfiques et opportunistes. (et oui tout ce qui est vide doit se remplir, en faisant un vermifuge vous ne tuez pas toutes les bactéries mais certaines, et les restantes prennent leur place = DESEQUILIBRE).

Conséquences : Gazeux, douleurs, coliques, irritabilité digestive. Hyperproduction d’acides organiques et irritation de la muqueuse. Fatigue de l'immunité locale (GALT). Risque de développement de flores pathogènes.

Pistes de correction : Réduire amidon, sucres, herbes trop riches. Stabiliser les horaires alimentaires. Soutenir immunité + muqueuses (pré/probiotiques adaptés).

Fermentation instable
Origines possibles : Variations importantes dans l’alimentation (herbe de printemps, orge germée, luzerne…). Aliments mal digérés dans l’intestin grêle → arrivée excessive dans le caecum. pH intestinal trop variable. Stress aigu ou froid (ralentissement motricité caecale).

Mécanisme : La flore fermente des glucides de manière chaotique avec alternance pics de fermentation et creux.
Conséquences : Production irrégulière de gaz → ballonnements, inconfort. Variabilité du transit (accéléré ou lent). Risque d’acidose caecale si la dérive est trop forte.

Pistes : Stabiliser la ration. Éviter grains fermentescibles. Soutien levures + fibres tampons.

Flore cæcale en manque – Origines :
Ration pauvre en fibres longues. Stress, peur, transport = ralentissement du cæcum. Séquelles de coliques, anesthésie et/ou médicaments. Déficit minéral (Na, Mg) = perturbation motricité.

Mécanisme : La flore du cæcum, clé de la digestion des fibres, chute en quantité ou en diversité.

Conséquences : Difficulté à digérer le foin → amaigrissement possible. Carence en acides gras volatils (énergie). Transit lent → risque d’impactions. Faible production de vitamines B et K.

Pistes : Rehausser fibres longues + prébiotiques. Apporter levures vivantes. Rééquilibrer stress et électrolytes.

Flore de putréfaction active – Origines :
Excès de protéines mal digérées (foin riche, herbe jeune, CMV inadapté). Dysfonction estomac / HCl (hydrochloride) trop faible, les protéines arrivent trop entières dans l’intestin. Présence d’inflammation chronique.

Mécanisme : Les bactéries protéolytiques dégradent les acides aminés, l’ ammoniac, phénols, amines toxiques.

Conséquences : Odeurs fortes, gaz “toxiques”. Atteinte de la muqueuse ( perméabilité intestinale). Fatigue hépatique. Risques comportementaux (neuro-amines).

Pistes : Réduire les protéines rapides. Soutenir HCl et digestion gastrique. Ajouter des fibres tampons et plantes hépatoprotectrices.

Flore de transition altérée – Origines :
Chocs alimentaires ou émotionnels. Antibiotiques, vermifuges, anti-inflammatoires. Déficit en prébiotiques adaptés.
Mécanisme : La flore “intermédiaire”, celle qui permet de passer d’une dominance à l’autre (adaptation), s’effondre.

Conséquences : Faible adaptation à tout changement de ration. Instabilité digestive plus hypersensibilité. Risque de prolifération opportuniste.

Pistes : Stabilisation alimentaire sur 3–4 semaines. Prébiotiques doux (MOS, FOS). Travail sur le stress.

Flore intestinale déficiente (quantité et/ou diversité) – Origines
Alimentation trop pauvre en fibres. Carences minérales (Fe, Zn, Mg et cofacteurs microbiens). Post-infections, parasitisme. Pesticides, métaux lourds, mycotoxines. Âge avancé.

Mécanisme : Le microbiote s’appauvrit (moins de diversité) et il y a perte de résilience.

Conséquences : Sensibilité digestive chronique. Immunité fragile. Absorption moins efficace des nutriments. Hyperréactivité ou inflammations récurrentes.

Pistes : Fibres variées. Pré/probiotiques spécifiques. Soutien des barrières muqueuses.

Flore méthanogène élevée – Origines
Excès de fermentation lente (fibres très lignifiées). Transit trop lent, les méthanogènes prennent le dessus. Conditions anaérobies prolongées.

Mécanisme : Les archées méthanogènes utilisent l’hydrogène produit par d'autres bactéries pour fabriquer du méthane.
Conséquences : Gaz abondants mais sans odeur (méthane). Transit ralenti et impactions. Moindre efficacité énergétique.

Pistes : Accélérer légèrement le transit. Apporter fibres mieux fermentescibles. Stimuler motricité cæcale (plantes, minéraux).

Microbiote inflammatoire – Origines
Perméabilité intestinale. Présence d’endotoxines (LPS). Provoque un Stress chronique une augmentation du cortisol et la désorganisation du GALT (Tissu lymphoïde associé à l'intestin). Infection ancienne ou toxiques environnementaux. Âge plus dysfonction hépatique.

Mécanisme : La flore devient pro-inflammatoire, sécrète des métabolites irritants, active en continu l’immunité locale.

Conséquences : Douleurs digestives. Réactivité alimentaire (hypersensibilités). Fatigue, immunité instable. Risque d’inflammation systémique (tendons, peau, poumons…).
Pistes : Anti-inflammatoires naturels (curcuma, aloé, MSM…). Réparation muqueuse (glutamine, gel d’aloé, Organothérapie). Réduction du stress et stabilité alimentaire.

“Grave danger” ou “hyperactivité désorganisée” - Ce type de marqueur signale un effondrement ou une fuite en avant du microbiote, lié très souvent à :
Coliques imminentes ou installées. Acidose caecale. Forte intoxication (mycotoxines, plantes toxiques). Infection virale/bactérienne active. Déséquilibre immunitaire majeur. Décompensation d’un cheval âgé ou fragile.

Mécanisme : La flore perd complètement son organisation normale et c’est l’anarchie microbienne.

Conséquences : Très gros risques digestifs. Désordres immunitaires. Atteinte hépatique. Inflammation systémique.
Pistes : Urgence : stabilisation digestif + drainage toxines ou autres. Soutien immunitaire. Correction alimentaire stricte.

Conclusion
Le microbiote n’est pas un simple supplément à ajouter : c’est un univers vivant et fragile. Donner n’importe quel pré- ou probiotique, ou suivre un régime “sans céréales” sans comprendre l’état réel de la flore, peut déséquilibrer encore plus la digestion et la santé.

Pour un intestin sain, il faut observer, analyser et agir sur mesure : chaque ÊTRE mérite une solution adaptée à sa flore unique.

Photo: INRA

Patricia Spécialiste en Approche Naturelle de Santé

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TOUX CHEZ LES CHEVAUX – SENSIBILITÉ AU FOIN, A LA POUSSIÈRE ou A LA COUMARINEComprendre et Éviter la CoumarineLa majorit...
04/12/2025

TOUX CHEZ LES CHEVAUX – SENSIBILITÉ AU FOIN, A LA POUSSIÈRE ou A LA COUMARINE

Comprendre et Éviter la Coumarine
La majorité des foins disponibles en France sont composés de graminées aromatiques comme le dactyle, la fétuque ou la flouve odorante.
Ces plantes contiennent des composés comme la coumarine, susceptibles d’irriter les chevaux sensibles, notamment sur les terrains inflammatoires, respiratoires ou digestifs.

Comme il est impossible de retirer la coumarine d’un foin une fois récolté, l’objectif est d’identifier les fourrages naturellement pauvres en ces composés et mieux adaptés aux chevaux fragiles.

Qu’est-ce que la coumarine et pourquoi pose-t-elle problème ?
La coumarine est une molécule aromatique présente dans plusieurs plantes. Elle peut :
• surcharger le foie (détoxification),
• irriter les voies respiratoires,
• amplifier des troubles digestifs,
• augmenter les phénomènes inflammatoires chez les chevaux sensibles.

Dans certaines conditions de séchage ou de fermentation, la coumarine peut même se transformer (comme dans le mélilot) en dicoumarol, un anticoagulant toxique.

Les fourrages fortement concernés par la coumarine : Certaines espèces sont naturellement riches en coumarine ou en précurseurs aromatiques qui irritent ou fermentent rapidement.
À éviter chez les chevaux sensibles :
• Mélilot : très riche en coumarine, risque de dicoumarol.
• Flouve odorante : odeur vanillée, très riche en coumarine.
• Fétuque odorante : aromatique, irritante.
• Dactyle ancien : très fermentescible, effets inflammatoires possibles.

À surveiller :
• Trèfle rose : coumarine faible, mais fermentation facile.
• Fétuques communes : variabilité selon parcelle.
• Prairie riche en fleurs aromatiques.

Poussière ou coumarine : qui cause vraiment les problèmes respiratoires ?

On incrimine souvent la poussière du foin comme origine principale des toux, irritations ou crises respiratoires. Pourtant, dans de nombreux cas, la poussière n’est pas le vrai responsable. La poussière provoque surtout :
• une irritation mécanique des voies respiratoires,
• une gêne passagère,
• une sensibilité accrue chez les chevaux allergiques.

Chez la majorité des chevaux, la poussière seule ne suffit pas à créer des inflammations chroniques. Les problèmes les plus marqués proviennent souvent d’autre chose :
• coumarine (irritante, aromatique),
• flouve odorante,
• dactyle ancien et fermentescible,
• spores issues de mauvaises fermentations,
• foin trop riche en herbacées aromatiques.

Ce sont ces composés aromatiques, et non la poussière, qui activent :
• les marqueurs pulmonaires,
• certaines inflammations chroniques,
• la suractivité des alvéoles,
• des toux persistantes sans fièvre.

Pourquoi accuse t’on la poussière ?
Parce qu’elle est visible et intuitive. Mais ce que l’on respire dans un foin, ce sont surtout : des composés volatils aromatiques, des substances irritantes libérées par certaines graminées et parfois des micro-fermentations invisibles. Ces éléments créent beaucoup plus de réactions physiologiques que la poussière elle-même.

Les foins les plus sûrs et les plus doux pour les chevaux sensibles
quelques fourrages réellement trouvables en France et présentant des risques très faibles en coumarine, en irritants aromatiques, ou en fermentation excessive.

Foin de fléole (Timothy) ( plus doux et le plus neutre, Très pauvre en coumarine, Structure souple, excellente tolérance et disponible via producteurs spécialisés ou import.
Foin d’avoine : Quasi dépourvu de coumarine, Très digeste, fibres douces, Idéal chevaux nerveux/digestifs fragiles. Facile à trouver dans les régions céréalières.
Prairie naturelle pauvre en flouve : Mélange doux : pâturin, ray-grass, trèfle blanc.Très bonne tolérance. Qualité dépendante de la parcelle.
Foins de montagne (Alpes, Jura, Auvergne, Pyrénées) : Biodiversité naturelle mais peu aromatique. Faible présence d’espèces à coumarine. Très digeste.
Ray-grass anglais ou hybride (RGA/RGH) : Très pauvre en coumarine. Odeur douce, très bien accepté. Attention chez les chevaux métaboliques (plus riche en sucres).
Luzerne en mélange (20–40%) Quasi zéro coumarine. Soutient l’estomac et le côlon. À équilibrer pour éviter excès protéique.
Prairie “classique” mais jeune et pauvre en dactyle : Tolérance correcte si fauchée tôt. Peu aromatique en début de cycle. À surveiller sur les prairies vieillissantes.

Pourquoi ces foins sont mieux tolérés ? Parce qu’ils contiennent : moins de coumarine, moins de plantes aromatiques, moins d’herbacées qui fermentent rapidement, des fibres plus douces et plus stables, des structures moins irritantes pour les voies respiratoires.

Ils conviennent particulièrement aux chevaux : nerveux, sujets aux inflammations, en terrain hépatique sensible, présentant des troubles digestifs chroniques, ou ayant une flore intestinale fragile.

Pourquoi les foins “à risque” sont-ils si courants en France ? Parce que les espèces les plus riches en coumarine sont aussi : les plus productives, les plus résistantes à la sécheresse, celles qui repoussent le plus vite, et donc les plus rentables. C’est pourquoi la majorité des foins français contiennent du dactyle, de la fétuque ou de la flouve, souvent sans que les producteurs en soient conscients.

Et L’herbe alors…
Certaines espèces contiennent déjà de petites quantités de coumarine à l’état frais, notamment : flouve odorante, mélilot, fétuque odorante, dactyle mature, trèfle rose (traces)

A l’état vert, la coumarine est beaucoup moins concentrée et beaucoup moins irritante. C’est le séchage qui libère et concentre la coumarine

Quand la plante sèche : les précurseurs se transforment en coumarine libre, certains arômes se concentrent, les fibres deviennent plus rigides et plus irritantes, les micro-fermentations peuvent produire des métabolites plus agressifs. C’est pour cela qu’un foin avec les mêmes plantes est souvent plus irritant que l’herbe.

L’herbe fraîche ne fermente pas comme le foin, Dans le tube digestif : L’herbe se digère plus vite et plus complètement, il y a moins de fermentation acide, moins de spores, moins d’arômes oxydés ou volatils.

Même une prairie avec un peu de flouve ou de dactyle pose moins de problèmes à l’herbe qu’au foin.

Certaines herbes peuvent irriter en pâture ? Oui, mais surtout : En fin de floraison (Dactyle, fétuques odorantes et flouve deviennent plus aromatiques). Pendant périodes sèches : Les plantes stressées concentrent un peu plus leurs substances aromatiques (mais moins qu’un foin sec). Si l’herbe est très rase et fibreuse : Les chevaux mangent alors les “tiges” plus dures qui peuvent provoquer des irritations.

Les plus recommandés restent :
• Timothy,
• foin d’avoine,
• prairie naturelle pauvre en flouve,
• foin de montagne,
• ray-grass,
• luzerne en mélange.

Ces foins limitent les irritations, soutiennent mieux le foie et la digestion, et conviennent particulièrement aux chevaux ayant des terrains énergétiques fragiles.

Odeurs caractéristiques des plantes riches en coumarines
Mélilot (Melilotus officinalis / alba) : Odeur fortement vanillée, amandée, “sucrée”, parfois proche du foin coupé mais plus intense. C’est la plante la plus “parfumée”. Quand on froisse ses feuilles ou que le foin en contient, l’odeur de coumarine devient très nette.

Flouve odorante (Anthoxanthum odoratum): foin très parfumé, note chaude et douce, légèrement caramélisée. c’est l’odeur typique des foins riches de montagne. Très reconnaissable : presque tous les gens décrivent un parfum “d’herbe sèche vanillée”.

Aspérule odorante (Galium odoratum) : vanille, amande, liqueur douce, parfois musc léger. même principe : l’odeur vient surtout après séchage (coumarine formée à partir de glycosides).

Agrostis (Agrostis capillaris, etc.) moins marquée, mais on retrouve une note douce, parfois sucrée-foin, surtout dans les prairies humides où elle est abondante.

Canche cespiteuse (Deschampsia cespitosa) : Odeur : douce, similaire mais plus faible que la flouve. contribue au parfum “agréable” des foins naturels.

Certaines Poacées diverses : Plusieurs graminées courantes produisent de la coumarine à faible dose, ce qui explique que presque tous les foins sentent naturellement “bon” ou “chaud” :
• Pâturin
• Fétuques
• Dactyle (odeur faible mais existante quand très mature)
• Ray-grass (généralement peu parfumé)
Le parfum dépend souvent de :
• la maturité
• le mode de séchage
• le stress hydrique (plus la plante a souffert, plus elle peut en produire)

À retenir pour les chevaux - Oui : ces molécules sont aussi dans l’herbe fraîche, mais elles sont beaucoup plus odorantes et concentrées dans le foin (la coumarine se forme surtout pendant le séchage).
C’est pour cela que : l’odeur agréable du foin vient en grande partie de la coumarine, même un foin peu ou non poussiéreux peut provoquer des réactions respiratoires ou hépatiques chez des chevaux sensibles.

Bien que la coumarine ne puisse pas être retirée du foin, pour limiter les risques il est utile d’arroser votre foin, il existe également des fourrages facilement trouvables en France et nettement plus sûrs pour les chevaux sensibles.

Patricia Spécialiste en Approche Naturelle de Santé
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Pour parler de "radiesthésie", pour admettre, pour comprendre la radiesthésie, avant toute autre chose, il faut savoir, qu’il est très important de comprendre que TOUT est énergie. Même la matière paraissant la plus inerte n'est en réalité qu'une forme particulière et concentrée d'énergie".

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