09/11/2025
POURQUOI LE SYSTÈME HORMONAL PEUT IL ÊTRE AFFAIBLI ?
Approche croisée entre données scientifiques, observations énergétiques et cas cliniques chez l’humain et le cheval.
Le rôle central du système hormonal:
Le système endocrinien, ou hormonal, est constitué de glandes telles que la thyroïde, les surrénales, le pancréas, l’hypophyse et les gonades. Il régule des fonctions vitales : croissance, reproduction, métabolisme, équilibre hydrique, immunité et réponse au stress.
Chez le cheval comme chez l’humain, il constitue une interface essentielle entre le système nerveux et l’immunité. Toute perturbation hormonale entraîne donc des répercussions globales, à la fois physiques, émotionnelles et énergétiques.
Causes d’un affaiblissement hormonal? Parmi les causes physiologiques et environnementales, on retrouve :
• L’âge, qui entraîne une diminution naturelle de la sécrétion d’hormones comme l’insuline, le cortisol ou les hormones sexuelles.
• Une alimentation déséquilibrée, que ce soit un excès d’amidon, un manque d’acides gras essentiels, de zinc ou de sélénium, perturbant l’axe hypothalamo-hypophysaire.
• Les carences spécifiques, notamment en fer héminique ou dysfonction hépatique, qui diminuent la production de thyroxine et altèrent le métabolisme basal.
• L’inflammation chronique du microbiote intestinal, qui réduit la production de neuromédiateurs essentiels comme la sérotonine et le GABA.
• Le stress environnemental, qu’il soit physique ou émotionnel (travail excessif, isolement, traumatisme), provoque une suractivation du cortisol, suivie d’un épuisement surrénalien.
Chez l’humain, s’ajoutent des facteurs tels que l’exposition aux perturbateurs endocriniens, le manque de sommeil, des carences en vitamines et minéraux, ainsi qu’un stress chronique prolongé, qui entraînent fatigue, dérèglement métabolique et troubles hormonaux.
Les mécanismes énergétiques observés
Dans les bilans énergétiques, les chevaux présentant un déséquilibre hormonal montrent souvent une suractivité de l’artère mésentérique supérieure, une faiblesse de la thyroïde naturelle, du fer héminique et de la flore biotique, ainsi qu’une immunité innée et adaptative diminuée.
Ce profil correspond à des états post-traumatiques, à des déséquilibres microbiens ou à des inflammations hépatiques ou surrénaliennes.
L’observation énergétique confirme que lorsqu’une partie du système faiblit, l’ensemble du métabolisme s’en trouve impacté.
Les pathologies associées à un affaiblissement hormonal:
Chez l’humain, cela peut se manifester par des hypothyroïdies, le syndrome de fatigue chronique, des troubles du sommeil, des dysfonctionnements surrénaliens, le syndrome métabolique ou des troubles de la fertilité et de la libido.
Chez le cheval, on observe souvent la maladie de Cushing équin (PPID), le syndrome métabolique équin avec résistance à l’insuline et accumulation de graisses, une hypothyroïdie fonctionnelle, des carences multiples et parfois des troubles du comportement tels qu’hyperréactivité ou apathie.
Interactions entre système hormonal, immunitaire et nerveux:
Les hormones et l’immunité sont intimement liées : un excès de cortisol inhibe les lymphocytes et affaiblit l’immunité, la thyroïde régule la fonction mitochondriale et donc la vitalité cellulaire, et les hormones sexuelles modulent la perméabilité intestinale et la flore microbienne.
Le microbiote influence à son tour la production de sérotonine et de mélatonine, deux régulateurs hormonaux naturels. Ces interactions sont particulièrement visibles dans les déséquilibres énergétiques des axes foie-rates-reins.
Approches de rééquilibrage
Pour restaurer l’équilibre hormonal, plusieurs approches sont possibles :
• Rééquilibrer le microbiote avec des prébiotiques, des plantes amères et des probiotiques naturels.
• Soutenir les glandes endocrines grâce à des adaptogènes comme l’ashwagandha, la rhodiola, l’éleuthérocoque ou la maca, et par un apport ciblé en oligo-éléments et minéraux tels que zinc, sélénium, manganèse, iode et fer héminique.
• Moduler le stress par des approches douces : biothérapie ciblée, fleurs de Bach, homéopathie adaptée.
• Soutenir le foie et les reins, qui filtrent et régulent les hormones.
Pour le cheval : un apport d’oméga-3 naturels (lin, cameline) et d’acides aminés essentiels est recommandé, ainsi que l’utilisation de plantes de soutien hépatique et surrénalien telles que le chardon-marie, le schisandra et la réglisse, utilisées comme soutien fonctionnel, et non comme plantes détoxifiantes.
La réduction du stress environnemental (rythme stable, accès libre au fourrage, interactions sociales) et un travail énergétique sur le diaphragme, le sacrum et la base du crâne complètent le rééquilibrage.
Lien entre système hormonal et immunité : prudence sur la stimulation
Un système immunitaire affaibli peut parfois être hypersensible, réagissant de manière excessive à certains stimuli comme les vaccins, les compléments ou des infections légères.
Dans ces conditions, il ne faut pas stimuler directement l’immunité, car cela pourrait provoquer des réactions inflammatoires ou auto-immunes.
L’approche adaptée consiste à renforcer le terrain (foie, reins, microbiote, nutrition) et à utiliser des soutiens énergétiques doux, tout en surveillant régulièrement la réactivité immunitaire.
Impact des carences et des surdosages sur le système hormonal
Les hormones dépendent directement des vitamines, minéraux et oligo-éléments. Une carence affaiblit la synthèse hormonale et perturbe le métabolisme.
Les carences les plus fréquentes incluent l’iode (hypothyroïdie), le fer héminique (fatigue, immunité faible), le zinc (baisse de fertilité, poil terne), le sélénium (stress oxydatif, dysfonction surrénalienne), la vitamine D (faiblesse musculaire, immunité altérée), les vitamines B (fatigue, nervosité) et les acides gras essentiels (inflammation chronique, déséquilibre cortisol/testostérone).
À l’inverse, un excès de micronutriments peut aussi perturber le système hormonal : trop de vitamine A ou D peut entraîner des perturbations thyroïdiennes ou rénales, un excès de zinc, cuivre, sélénium ou fer peut provoquer un stress oxydatif ou bloquer certaines enzymes, et un déséquilibre calcium/phosphore interfère avec la parathormone et la régulation hormonale.
L’objectif est donc de corriger uniquement les carences réelles et de rester prudent avec les suppléments, surtout chez un organisme sensible ou immunitairement réactif.
Impact de l’amidon sur le système hormonal
Excès d’amidon
Un apport trop élevé en amidon (céréales, concentrés riches) peut provoquer :
• Pic de glycémie et sécrétion excessive d’insuline, entraînant une résistance à l’insuline si répété, ce qui affecte directement l’axe métabolique et hormonal.
• Dérèglement du cortisol, car l’excès énergétique et l’inflammation digestive mettent le système en état de stress chronique.
• Inflammation intestinale et perturbation du microbiote, réduisant la production de neuromédiateurs nécessaires au bon fonctionnement hormonal.
• Chez le cheval, ce déséquilibre peut contribuer à des pathologies comme le syndrome métabolique équin, les fourbures ou la fatigue surrénalienne.
Carence en amidon
À l’inverse, un apport insuffisant en amidon peut :
• Limiter l’énergie disponible pour les fonctions hormonales, notamment la production d’hormones stéroïdes (cortisol, testostérone, œstrogènes) qui nécessitent des précurseurs énergétiques.
• Entraîner une fatigue chronique, un ralentissement métabolique et une baisse de la capacité à gérer le stress physiologique.
• Chez le cheval, une carence excessive peut se traduire par un poil terne, une faible masse musculaire et une récupération lente après l’effort.
Principe clé : l’amidon n’est ni “bon” ni “mauvais” en soi, mais l’équilibre et la qualité sont essentiels. Il faut ajuster la quantité selon l’âge, le poids, le niveau d’activité et la sensibilité métabolique de l’animal ou de la personne. Pour les chevaux sujets à résistance à l’insuline ou à inflammation digestive, un apport d’amidon en faible quantité et bien réparti peut au contraire être bénéfique. Il fournit une énergie rapidement disponible pour soutenir le métabolisme hormonal, améliorer la récupération musculaire et soutenir la production d’hormones stéroïdes.
L’important est de contrôler la dose et la répartition sur la journée, pour éviter les pics glycémiques et l’inflammation digestive.
Pathologies et déséquilibres pouvant être associés à un système hormonal affaibli
Chez l’humain :
• Hypothyroïdie et troubles thyroïdiens (Hashimoto, goitre)
• Hyperthyroïdie ou dérèglement thyroïdien fonctionnel
• Fatigue chronique et syndrome de fatigue chronique
• Burn-out et épuisement surrénalien
• Syndrome métabolique, résistance à l’insuline, diabète de type 2
• Troubles hormonaux féminins (cycles irréguliers, infertilité)
• Troubles hormonaux masculins (baisse de libido, fatigue, déséquilibre testostérone)
• Troubles digestifs fonctionnels liés au microbiote (ballonnements, dysbiose)
• Inflammations chroniques ou auto-immunité légère à sévère
• Acouphènes liés à des déséquilibres hormonaux ou circulatoires
• Fibromyalgie et douleurs chroniques associées à fatigue et dysfonction endocrine
• Sarcoïdose, maladie granulomateuse potentiellement liée à dérèglements immuno-endocriniens
• Mélanomes et autres tumeurs cutanées : certaines données montrent un lien possible avec stress oxydatif, déséquilibre hormonal et immunitaire
• Troubles dermatologiques chroniques (eczéma, psoriasis)
Chez le cheval :
• PPID (maladie de Cushing équin)
• Syndrome métabolique équin (SME) avec résistance à l’insuline et fourbures
• Hypothyroïdie fonctionnelle et ralentissement métabolique
• Poil terne, perte musculaire, mauvaise récupération après effort
• Troubles digestifs (fermentation excessive, coliques, inflammation intestinale)
• Inflammation chronique ou faible immunité (prédisposition aux infections)
• Troubles du comportement (hyperréactivité, apathie, nervosité)
• Fatigue surrénalienne et stress chronique
• Sensibilité aux surcharges alimentaires ou aux variations énergétiques
• Mélanomes et sarcoïdes (Ce n’est pas une pathologie strictement hormonale, mais l’affaiblissement du système hormonal et immunitaire peut favoriser leur apparition ou leur croissance, un terrain affaibli favorise la prolifération cellulaire anormale).
Déséquilibres liés à la nutrition et aux micronutriments :
• Carences en iode, zinc, sélénium, fer ou vitamines B/D entraînant fatigue, immunité faible et troubles hormonaux
• Surdosages en vitamines A, D, zinc, cuivre, sélénium, fer pouvant provoquer stress oxydatif, toxicité hépatique et perturbation hormonale
• Excès ou carence en amidon provoquant déséquilibre glycémique, inflammation digestive ou baisse de production hormonale
Déséquilibres énergétiques :
• Blocages des axes foie-rate-reins, sacrum, diaphragme, base du crâne
• Dysfonctionnement global du système hormonal, immunitaire et nerveux
• Hyper-réactivité immunitaire ou hypersensibilité à certains stimuli
Conclusion : L’affaiblissement hormonal est rarement isolé et traduit une fatigue systémique globale, impliquant foie, reins, microbiote, système nerveux et immunitaire.
Chez le cheval comme chez l’humain, la restauration du terrain passe par :
• la remise en cohérence du métabolisme cellulaire,
• le soutien des glandes endocrines,
• la gestion du stress oxydatif et émotionnel,
• la stabilisation du système immunitaire,
• et la correction des carences micronutritionnelles sans excès.
Une approche globale et intégrative, combinant biologie, observations énergétiques et harmonisation, nutrition ciblée et soutien naturel, permet une véritable régénération du vivant.
Cette démarche ne se limite pas à traiter des symptômes, mais vise à rééquilibrer l’ensemble du système, en harmonisant les axes hormonaux, immunitaires et métaboliques, pour restaurer vitalité, stabilité et résilience.
🙏 Merci de votre lecture, bon dimanche à tous et à toutes.
Patricia Spécialiste en Approche Naturelle de Santé
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