31/08/2025
Cet été, quelque chose s’est réajusté en profondeur. Comme si une pièce invisible avait ENFIN bougé en moi.
Ces trois dernières années, j’avais mis une armure pour avancer. Un mémoire, une séparation, des deuils, lancer mon entreprise, une nouvelle vie seule avec un enfant … j’ai rempli mes soirées de travail. Comme si je n’avais pas le choix. Programmes clients, communication, urgences … mille choses invisibles qui prenaient mon énergie. Avec du recul, je crois que je l’ai fait aussi pour tenir debout, éviter de trop réfléchir à ce que je traversais. C’était trop douloureux à voir en face.
Aujourd’hui, je comprends que ce rythme ne m’a jamais convenu. Avant la naissance de Basile, j’avais trouvé un équilibre. Depuis, j’ai fait au mieux, comme nous faisons tous quand les circonstances l’imposent. Mais dès qu’une fenêtre s’ouvre, c’est notre responsabilité de la saisir pour ramener l’équilibre.
Cet été, entre amitiés, recentrage et un bootcamp nourrissant, j’ai senti cette fenêtre s’ouvrir. Mon corps est apaisé, mon système nerveux retrouve de l’air. Je peux (ré)incarner ce que je portais avant : moins mais mieux, un rythme plus doux qui me laisse respirer.
Et surtout, raviver ces parts de moi que je n’assumais plus : l’astrologie, qui nourrit mes accompagnements en profondeur et les soins qui partent du cœur, traversés par cette dimension sacrée du corps. Elles étaient là, en retrait, parce que mon estime de moi avait été ébranlée. Aujourd’hui, je choisis de leur redonner toute leur place.
J’ai compris que je suis exactement où je dois être : les clients viennent quand je suis pleinement alignée, pas quand je m’épuise.
C’est un cap exigeant : déconstruire des années d’habitudes, apprivoiser mes soirées autrement, accepter les retours en arrière parfois. Apprendre à exister « même » si je ne travaille pas, m’autoriser à vivre sans culpabilité. Avec toutes ces questions : Qui suis-je quand je ne fais rien ? Est-ce que je mérite ma place si je ne produis pas ?
🌿Je crois que nous sommes plusieurs à sentir ce basculement : ne plus vouloir simplement tenir, mais incarner une vie qui nous ressemble. Pas à pas. Pour moi : plus simple, plus vivante, plus alignée.