27/11/2025
Alors ça, ça doit être un sacré sujet de constel!!! 😳😅
Prochaine session ce dimanche, on cherche encore des représentants ! ☺️
Elle accouche sous surveillance… et l’ADN dit qu’elle n’est PAS la mère de ses propres bébés : le cauchemar vrai de Lydia, la femme qui portait sa jumelle fantôme en elle.
En 2002, Lydia Fairchild, 26 ans, vit dans l’État de Washington avec son compagnon Jamie et leurs deux jeunes enfants. Elle est enceinte du troisième.
Comme des milliers de familles modestes, ils demandent des aides sociales. Pour les obtenir, la loi exige un test ADN prouvant qu’ils sont bien les parents biologiques. Les résultats tombent. Jamie est bien le père. Lydia, elle, n’a aucune compatibilité génétique avec les deux enfants qu’elle a portés, allaités, élevés.
Et bientôt, le troisième bébé qui va naître sera lui aussi « génétiquement étranger » à sa mère. Pour les services sociaux, c’est clair : elle a forcément loué son ventre, ou pire, acheté des enfants.
On lui retire la garde de ses deux aînés.
On lui interdit de vivre sous le même toit qu’eux.
Quand elle accouche du troisième, un agent de l’État est posté dans la salle de naissance, prêt à emporter le nourrisson dès la délivrance. Lydia pleure, hurle, montre les photos de ses grossesses, ses vergetures, ses cicatrices de césarienne.
Rien n’y fait.
L’ADN est roi.
Elle est une fraude. Son avocate, Alan Tindell, refuse d’abandonner.
Il découvre un article médical publié quelques mois plus tôt : une femme de Boston, Karen Keegan, a le même problème lors d’un don de rein.
Les médecins ont fini par comprendre : elle était une chimère. Dans le ventre de sa propre mère, Lydia avait une jumelle.
Très tôt, les deux embryons ont fusionné.
Lydia a absorbé sa sœur.
Elle est née avec deux lignées d’ADN différentes : celui de son sang, et celui de ses ovaires, de son utérus, de sa salive (celui de la jumelle disparue).
Ses enfants sont bien sortis de son ventre.
Mais les cellules qui ont fabriqué ses ovules appartenaient à sa sœur fantôme.
Pour le test sanguin, elle est une étrangère.
Pour son utérus, elle est leur mère. Pour le prouver, les médecins prélèvent du tissu directement dans l’utérus de Lydia après l’accouchement du troisième bébé.
L’ADN correspond parfaitement aux enfants. En 2006, l’État abandonne toutes les charges. Lydia récupère ses enfants.
Elle devient le deuxième cas humain de chimérisme prouvé au monde. Elle dira plus t**d : « J’ai porté mes bébés neuf mois chacun, je les ai mis au monde dans la douleur… et pendant quatre ans, on m’a traitée de menteuse, de criminelle.
Je n’étais pas f***e. J’étais juste deux en une. »