05/12/2025
La société adore dire aux mÚres : « sois patiente, sois douce, sois parfaite ».
Sauf quâen neurosciences, on sait trĂšs bien que :
đ Un cerveau sous charge mentale chronique fonctionne comme un cerveau en danger.
Fatigue = menace.
Stress = menace.
Zéro espace pour soi = menace.
Et un cerveau en mode menace⊠ça ne régule plus rien. Ni émotions. Ni paroles. Ni patience.
(Ătonnant, non ?)
La maternitĂ© nâest pas un « rĂŽle naturel ».
Câest un cocktail neurochimique violent, oĂč ton systĂšme nerveux tente de survivre pendant que tout le monde te demande dâĂȘtre un mĂ©lange de moine tibĂ©tain + assistante sociale + machine Ă aimer.
đ§ Fait scientifique qui dĂ©range :
Quand tu tâoublies, ton cerveau passe en mode survieâŠ
et un parent en survie ne peut pas co-réguler un enfant.
Câest physiologique.
Pas moral.
Pas « manque de volonté ».
Pas « mauvaise mÚre ».
Juste de la bio pure.
𩷠Fait encore plus dérangeant :
Quand tu te choisis, ton systĂšme nerveux se stabilise.
Quand il se stabilise⊠ton enfant se stabilise.
Les neurosciences appellent ça la cohérence émotionnelle parent-enfant.
Le reste du monde appelle ça « égoïste ».
(Tu vois le problĂšme ?)
Alors oui, choisir de ne pas tâeffondrer, câest scientifique.
Câest thĂ©rapeutique.
Câest nĂ©cessaire.
Et ça devrait ĂȘtre applaudi â pas culpabilisĂ©.
Si tu veux comprendre comment ton cerveau, ton histoire et tes émotions influencent ton enfant en vrai, sans clichés moralisateurs :
đ RĂ©serve ta connexion Ă©motionnelle
Le seul espace oĂč on parle maternitĂ© sans bu****it, sans romantisationâŠ
mais avec neurosciences, vérité et réparation profonde.
đ§ âš Une mĂšre qui se rĂ©gule, câest une lignĂ©e entiĂšre qui respire.