Cabinet de Naturopathie de Creissels

Cabinet de Naturopathie de Creissels Naturopathe spécialiste de la Santé Fonctionnelle et Nutritionnelle. Mes autres sites spécialisés :

www.sevragedutabac.fr et www.sevragedusucre.fr

💥 𝗟'𝗔𝗨𝗧𝗢𝗣𝗛𝗔𝗚𝗜𝗘 : 𝗩𝗜𝗧𝗔𝗟 𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗟𝗘 𝗥𝗘𝗡𝗢𝗨𝗩𝗘𝗟𝗟𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗖𝗘𝗟𝗟𝗨𝗟𝗔𝗜𝗥𝗘L’autophagie, un terme dérivé du grec signifiant "manger soi-mêm...
14/03/2024

💥 𝗟'𝗔𝗨𝗧𝗢𝗣𝗛𝗔𝗚𝗜𝗘 : 𝗩𝗜𝗧𝗔𝗟 𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗟𝗘 𝗥𝗘𝗡𝗢𝗨𝗩𝗘𝗟𝗟𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗖𝗘𝗟𝗟𝗨𝗟𝗔𝗜𝗥𝗘

L’autophagie, un terme dérivé du grec signifiant "manger soi-même", est un processus fascinant et vital dans la biologie cellulaire. Découvert dans les années 1960, ce mécanisme naturel permet aux cellules de se décomposer et de réutiliser leurs propres composants. Il est important pour la santé cellulaire et la réponse au stress. C’est une découverte qui a même valu le Prix Nobel de Physiologie en 2016 à Yoshinori Ohsumi, pour ses recherches sur ce sujet.

Dans notre quotidien, l’autophagie est comparable à un système de nettoyage interne qui aide nos cellules à rester fonctionnelles et efficaces. Imaginez votre cellule comme une maison où, avec le temps, des débris s’accumulent. L’autophagie serait alors le processus de nettoyage qui élimine ces débris, assurant ainsi un environnement propre et ordonné.

📌 𝗟𝗲𝘀 𝘁𝘆𝗽𝗲𝘀 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲

Il existe trois principaux types d’autophagie, chacun avec son propre mécanisme et fonction :

▪️ 𝙈𝙖𝙘𝙧𝙤-𝙖𝙪𝙩𝙤𝙥𝙝𝙖𝙜𝙞𝙚 : C’est le type le plus étudié. Ici, les composants cellulaires sont enfermés dans une double membrane appelée autophagosome avant d’être dégradés.

▪️ 𝙈𝙞𝙘𝙧𝙤-𝙖𝙪𝙩𝙤𝙥𝙝𝙖𝙜𝙞𝙚 : Dans ce processus, les lysosomes eux-mêmes englobent les composants à dégrader.

▪️ 𝘼𝙪𝙩𝙤𝙥𝙝𝙖𝙜𝙞𝙚 𝙢é𝙙𝙞é𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙪𝙧 : Ici, des protéines spécifiques acheminent les composants cellulaires vers les lysosomes.

Chacun de ces types joue un rôle unique dans le maintien de l’équilibre cellulaire et répond à différents besoins de la cellule.

📌 𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲𝘀𝘀𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲

L’autophagie débute par l’identification des composants cellulaires à éliminer, tels que les protéines dysfonctionnelles ou les organites endommagés. Ces éléments sont ensuite enveloppés dans une structure membranaire, formant un autophagosome. Le contenu de l’autophagosome est ensuite livré aux lysosomes, où des enzymes décomposent les matériaux pour les recycler.

Ce processus n’est pas seulement un moyen d’éliminer les déchets cellulaires, mais aussi une stratégie de survie en période de stress, comme la privation de nutriments. Il permet aux cellules de décomposer leurs propres composants pour libérer des nutriments essentiels.

Après avoir introduit les bases de l’autophagie, il est essentiel de comprendre les quatre étapes clés du processus, qui transforment les composants cellulaires en nutriments et énergie pour la cellule :

▪️ 𝙎é𝙦𝙪𝙚𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 : Cette étape initie l’autophagie. Un composant dysfonctionnel de la cellule est identifié et entouré par une structure à double membrane appelée phagophore, formant ainsi un autophagosome.

▪️ 𝙏𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙚𝙧𝙩 : L’autophagosome fusionne ensuite avec un lysosome, une structure spécialisée contenant des enzymes chargées de la dégradation. Cette fusion crée un autolysosome.

▪️ 𝘿é𝙜𝙧𝙖𝙙𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 : À l’intérieur de l’autolysosome, des enzymes lysosomales, notamment les hydrolases, décomposent le contenu de l’autophagosome. Cette dégradation transforme les matériaux dysfonctionnels en acides aminés, qui sont les éléments de base des protéines.

▪️ 𝙐𝙩𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 : Les acides aminés libérés sont ensuite utilisés par la cellule pour générer de l’énergie sous forme d’adénosine triphosphate (ATP) et pour synthétiser de nouvelles protéines, aidant ainsi au maintien et à la reconstruction cellulaire.

Ces étapes démontrent comment l’autophagie permet non seulement d’éliminer les déchets cellulaires, mais aussi de régénérer les ressources essentielles pour la survie et la fonctionnalité de la cellule.

📌 𝗥é𝗴𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗴é𝗻é𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲

La régulation de l’autophagie est un aspect fascinant et complexe. Plusieurs gènes, connus sous le nom de gènes ATG (Autophagy-related Genes), jouent un rôle crucial dans ce processus. Ces gènes codent pour des protéines qui orchestrent les différentes étapes de l’autophagie, depuis l’initiation jusqu’à la dégradation.

Le contrôle de l’autophagie est finement réglé, impliquant des signaux multiples comme l’état nutritionnel de la cellule, les niveaux d’énergie, et les facteurs de stress. Par exemple, en cas de jeûne ou de manque de nutriments, l’autophagie est intensifiée pour fournir les ressources essentielles à la cellule.

📌 𝗥ô𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗵𝘆𝘀𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲

L’autophagie joue un rôle crucial dans divers aspects de notre physiologie. Elle aide à éliminer les protéines mal repliées et les organites endommagés, prévenant ainsi l’accumulation de déchets toxiques dans les cellules. Cette "fonction de nettoyage" est essentielle pour maintenir l’homéostasie cellulaire et protéger contre diverses pathologies, y compris les maladies neurodégénératives.

En outre, l’autophagie joue un rôle dans l’adaptation au jeûne ou à la privation de nutriments. En dégradant les composants cellulaires, elle libère des acides aminés et d’autres nutriments essentiels, aidant la cellule à survivre pendant les périodes de pénurie.

📌 𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗯𝗶𝗲𝗻𝗳𝗮𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 ?

En plus des fonctions déjà mentionnées, l’autophagie offre plusieurs avantages significatifs pour la cellule et pour l’organisme dans son ensemble :

▪️ 𝙍é𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙨𝙩𝙧𝙚𝙨𝙨 𝙤𝙭𝙮𝙙𝙖𝙩𝙞𝙛 : L’autophagie aide à éliminer les radicaux libres et autres molécules instables qui causent des dommages oxydatifs aux cellules, réduisant ainsi le stress oxydatif.

▪️ 𝙎𝙩𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝘿𝙉 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙜è𝙣𝙚𝙨 : En éliminant les composants endommagés susceptibles d’affecter la stabilité génétique, l’autophagie contribue à maintenir l’intégrité de l’ADN et des gènes.

▪️ 𝘼𝙢é𝙡𝙞𝙤𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙫𝙚𝙧𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙣𝙪𝙩𝙧𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙚𝙣 é𝙣𝙚𝙧𝙜𝙞𝙚 : L’autophagie optimise l’utilisation des nutriments en recyclant les composants cellulaires en sources d’énergie, comme l’ATP, améliorant ainsi l’efficacité énergétique de la cellule.

▪️ 𝙋𝙧é𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙤𝙧𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙩𝙪𝙢𝙚𝙪𝙧𝙨 : En éliminant les déchets cellulaires et les composants potentiellement nocifs, l’autophagie joue un rôle dans la prévention de la formation de tumeurs et la progression du cancer.

Ces bénéfices soulignent l’importance de l’autophagie, non seulement pour la santé cellulaire individuelle, mais aussi pour la prévention des maladies et le maintien de l’homéostasie dans l’ensemble du corps.

📌 𝗔𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝘆𝘀𝘁è𝗺𝗲 𝗶𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲

L’autophagie est également importante pour la fonction immunitaire. Elle aide à la défense contre les infections en éliminant les pathogènes intracellulaires et participe à la présentation de l’antigène, un processus essentiel pour la reconnaissance des pathogènes par le système immunitaire.

Ce processus a un double rôle dans l’immunité : non seulement il élimine les agents infectieux, mais il aide également à réguler la réponse immunitaire, évitant ainsi une réaction excessive qui pourrait endommager les tissus de l’organisme.

📌 𝗜𝗺𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁 𝗰𝗲𝗹𝗹𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺é𝗲

L’autophagie est étroitement liée à l’apoptose, ou mort cellulaire programmée. Bien que ces deux processus soient différents, ils interagissent souvent. L’autophagie peut offrir une protection contre l’apoptose en éliminant les déclencheurs de la mort cellulaire, comme les protéines endommagées ou les mitochondries dysfonctionnelles.

Cependant, dans certains cas, une autophagie excessive peut aussi conduire à la mort cellulaire, un phénomène connu sous le nom d’autophagie dépendante de la mort cellulaire. Cette relation complexe entre autophagie et mort cellulaire est un sujet de recherche intense dans le domaine biomédical.

📌 𝗔𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗰𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿

Le rôle de l’autophagie dans le cancer est double. D’une part, elle peut empêcher l’initiation du cancer en éliminant les composants cellulaires qui pourraient contribuer au développement tumoral. D’autre part, dans les cellules cancéreuses établies, l’autophagie peut favoriser la survie des cellules dans des environnements hostiles, comme pendant les traitements anticancéreux.

Cette dualité rend l’autophagie à la fois une cible potentielle pour la prévention du cancer, et un défi dans le traitement des tumeurs existantes.

📌 𝗟’𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗺𝗧𝗼𝗿

L’autophagie est un processus naturel de "nettoyage cellulaire", où les cellules décomposent et recyclent leurs propres parties abîmées. Ce processus est régulé par un acteur clé appelé mTor. Comprendre comment mTor et l’autophagie interagissent nous aide à mieux saisir leur rôle crucial dans la santé des cellules et la prévention de certaines maladies.

🔸𝙌𝙪’𝙚𝙨𝙩-𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙢𝙏𝙤𝙧 𝙚𝙩 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧ô𝙡𝙚-𝙩-𝙞𝙡 𝙡’𝙖𝙪𝙩𝙤𝙥𝙝𝙖𝙜𝙞𝙚 ?

mTor est une sorte de chef d’orchestre dans les cellules, qui dirige différentes activités cellulaires. Lorsque les cellules ont suffisamment de nutriments, mTor agit comme un signal pour inhiber, c’est-à-dire arrêter, l’autophagie. Il le fait en bloquant les éléments qui déclenchent ce processus de nettoyage. En revanche, quand les nutriments sont limités, mTor réduit son activité, permettant ainsi à l’autophagie de se produire pour aider les cellules à survivre en recyclant des parties endommagées.

mTor, connu sous le nom complet de "Mammalian Target of Rapamycin" (Cible mammalienne de la rapamycine), est une kinase, c’est-à-dire une enzyme qui ajoute des groupes phosphate à d’autres protéines. Dans le contexte cellulaire, mTor joue un rôle crucial comme régulateur principal de la croissance et du métabolisme des cellules chez les mammifères.

🔸𝙋𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙧𝙚𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙨𝙩-𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙩𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙨𝙖𝙣𝙩é ?

La façon dont mTor régule l’autophagie est cruciale, surtout dans le contexte de maladies comme le cancer. Parfois, mTor peut devenir trop actif dans les cellules cancéreuses, perturbant l’équilibre de l’autophagie. Cela peut aider les cellules cancéreuses à survivre plus longtemps qu’elles ne le devraient. D’un autre côté, en comprenant et en contrôlant cette interaction, les scientifiques peuvent développer de nouveaux traitements pour des maladies comme le cancer, en ajustant l’activité de mTor pour favoriser l’autophagie de manière bénéfique.

📌 𝗔𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗺𝗮𝗹𝗮𝗱𝗶𝗲𝘀 𝗻𝗲𝘂𝗿𝗼𝗱é𝗴é𝗻é𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀

L’autophagie a un lien étroit avec plusieurs maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, et la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Ces maladies sont souvent caractérisées par l’accumulation de protéines mal repliées, ou agglomérées dans les neurones. L’autophagie aide à prévenir cette accumulation en dégradant ces protéines défectueuses, jouant ainsi un rôle protecteur contre le développement de ces maladies.

La recherche actuelle vise à comprendre comment stimuler l’autophagie dans les neurones pourrait aider à traiter ou à prévenir ces conditions dévastatrices.

Au-delà des maladies neurodégénératives, l’autophagie joue un rôle significatif dans un éventail plus large de conditions médicales :

▪️ 𝙈𝙖𝙡𝙖𝙙𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝘾𝙧𝙤𝙝𝙣 : L’autophagie aide à réguler la réponse immunitaire de l’intestin, et sa dysfonction peut contribuer au développement de maladies inflammatoires de l’intestin, dont la maladie de Crohn.

▪️ 𝙈𝙖𝙡𝙖𝙙𝙞𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙩𝙤-𝙞𝙢𝙢𝙪𝙣𝙚𝙨 : Un dysfonctionnement de l’autophagie est impliqué dans plusieurs maladies auto-immunes, où le système immunitaire attaque par erreur les propres tissus de l’organisme.

▪️ 𝙈𝙖𝙡𝙖𝙙𝙞𝙚𝙨 𝙘𝙖𝙧𝙙𝙞𝙖𝙦𝙪𝙚𝙨 : L’autophagie joue également un rôle dans la santé cardiaque, notamment dans la réponse au stress oxydatif et à l’ischémie. Un dysfonctionnement dans ce processus peut contribuer à diverses pathologies cardiaques.

En comprenant le rôle de l’autophagie dans ces maladies, la recherche médicale ouvre la voie à de nouvelles approches thérapeutiques, soulignant l’importance de ce processus biologique non seulement pour le fonctionnement cellulaire, mais aussi pour la santé globale de l’organisme.

📌 𝗔𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗺𝘆𝗼𝗽𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲𝘀

Dans le contexte des maladies musculaires, l’autophagie a également une importance particulière. Les myopathies, comme la dystrophie musculaire, peuvent être exacerbées par un dysfonctionnement de l’autophagie. Une autophagie correctement régulée est essentielle pour maintenir la santé des muscles, en éliminant les protéines endommagées et les mitochondries dysfonctionnelles qui pourraient autrement contribuer à la faiblesse musculaire et à la dégénérescence.

📌 𝗔𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗷𝗲û𝗻𝗲

Le jeûne est connu pour stimuler l’autophagie. Pendant le jeûne, les cellules commencent à décomposer leurs propres composants pour fournir des nutriments essentiels, un processus médié par l’augmentation de l’activité autophagique. Cette relation entre le jeûne et l’autophagie est un domaine de recherche prometteur, notamment pour explorer des stratégies thérapeutiques potentielles pour diverses maladies.

📌 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗻𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝗽𝗵é𝗻𝗼𝗺è𝗻𝗲 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 ?

En plus du jeûne, plusieurs autres facteurs peuvent naturellement induire l’autophagie, renforçant ainsi ses bienfaits pour la santé :

▪️ 𝙀𝙭𝙚𝙧𝙘𝙞𝙘𝙚 𝙥𝙝𝙮𝙨𝙞𝙦𝙪𝙚 : L’activité physique, en consommant rapidement le glucose (source principale d’énergie du corps), peut déclencher l’autophagie pour aider les cellules à maintenir leurs fonctions vitales.

▪️ 𝙍𝙚𝙨𝙩𝙧𝙞𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙖𝙡𝙤𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 : Une alimentation moins riche en calories stimule l’autophagie, compensant ainsi la perte de nutriments et aidant les cellules à optimiser leur utilisation des ressources disponibles.

▪️ 𝙍é𝙜𝙞𝙢𝙚 𝙘é𝙩𝙤𝙜è𝙣𝙚 : L’adoption d’un régime alimentaire riche en graisses et pauvre en glucides, peut également favoriser l’autophagie. Ce type de régime entraîne une combustion des graisses plutôt que du glucose, stimulant ainsi l’activité autophagique.

Ces différentes méthodes soulignent la capacité du corps à activer l’autophagie de manière naturelle, offrant ainsi des stratégies pratiques pour encourager ce processus biologique vital.

📌 𝗔𝘂𝘁𝗼𝗽𝗵𝗮𝗴𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝘃𝗶𝗲𝗶𝗹𝗹𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁

L’autophagie joue un rôle dans le vieillissement. Avec l’âge, l’efficacité de l’autophagie tend à diminuer, ce qui peut contribuer à l’accumulation de déchets cellulaires et à l’augmentation du risque de maladies liées à l’âge. La stimulation de l’autophagie chez les personnes âgées pourrait donc avoir un effet bénéfique sur la santé et la longévité.

📌 𝗗é𝗳𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀

L’étude de l’autophagie soulève des défis uniques et offre des perspectives passionnantes pour l’avenir. Les chercheurs cherchent à mieux comprendre comment l’autophagie peut être régulée de manière thérapeutique pour traiter différentes maladies. Par exemple, trouver des moyens de stimuler l’autophagie dans certaines conditions, tout en la supprimant dans d’autres, comme dans le cas de certains cancers, représente un défi majeur.

De plus, la relation complexe entre l’autophagie, le vieillissement, et les maladies chroniques ouvre des pistes de recherche prometteuses. Comprendre ces interactions pourrait conduire à de nouvelles stratégies pour améliorer la santé et prolonger la longévité.

Alors que nous avons exploré les multiples facettes et implications de l’autophagie, il est crucial de reconnaître que le domaine de la recherche thérapeutique sur l’autophagie en est encore à ses balbutiements. Les scientifiques s’efforcent de comprendre comment manipuler de manière efficace et sûre ce processus cellulaire pour le traitement de diverses maladies.

Bien que les découvertes à ce jour soient prometteuses, beaucoup reste à explorer et à comprendre. Les chercheurs s’attellent à élucider les mécanismes précis de l’autophagie et son interaction complexe avec d’autres processus cellulaires et maladies. Cela ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de traitements ciblés, notamment dans les domaines des maladies neurodégénératives, auto-immunes, et cardiaques, ainsi que dans la lutte contre le cancer.

Portez vous bien.
Bruno 😉

Références

https://www.thermofisher.com/fr/fr/home/life-science/cell-analysis/cell-viability-and-regulation/autophagy.html

https://www.sciencedirect.com/topics/biochemistry-genetics-and-molecular-biology/autophagy

https://www.britannica.com/science/autophagocytosis

https://www.verywellhealth.com/how-autophagy-works-4210008

https://presse.inserm.fr/cest-dans-lair/prix-nobel-de-medecine-2016/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37944568/

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🧠 𝗔𝗽𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹é𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗼𝗽𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲

Lorsque je me suis décidé à écrire un article sur l’Alzheimer, je me suis demandé quel angle je devais prendre pour vous intéresser. Après réflexion, j’ai décidé de garder le même angle dramatique et personnel que j’avais déjà pris en 2021 à l'occasion d'une présentation.

Pourquoi dramatique ? Celles et ceux qui ont eu un proche atteint de cette terrible maladie savent à quel point c’est dramatique. Le déclin propre à l’Alzheimer est souvent vécu comme un deuil à répétition à chaque visite de la personne atteinte. Comme naturopathe, nous devons exercer une écoute active et aider autant la personne atteinte que les proches.

C’est également dramatique que l’industrie pharmaceutique soit prise dans un carcan unifactoriel (une maladie = un médicament), alors que L’Alzheimer est une problématique multifactorielle.

Heureusement, depuis 2010, les connaissances ont beaucoup évolué et plusieurs médecins se préoccupent des différents facteurs promoteurs de cette maladie. Je ne prétends pas tout savoir sur le sujet, je veux simplement vous partager le fruit de mes recherches.

🧠 𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗹’𝗔𝗹𝘇𝗵𝗲𝗶𝗺𝗲𝗿 ?

Il n’existe pas une démence, mais différents types de démences dont :

▪️ la démence vasculaire cérébrale,
▪️ la démence à corps de Lewy,
▪️ la démence fronto-temporale,
▪️ la déficience cognitive subjective (SCI),
▪️ la déficience cognitive légère,
▪️ la démence de Korsakoff
▪️ l’Alzheimer.

Ce qu’elles ont en commun : un lent déclin cognitif entraînant une perte d’autonomie significative chez la personne atteinte. Différentes fonctions cognitives peuvent être affectées dont :

▪️ la mémoire,
▪️ les capacités de langage,
▪️ d’écriture et de lecture,
▪️ la capacité de suivre une conversation,
▪️ de raisonner,
▪️ ou encore de calculer.

La démence est un trouble, et ne fait pas partie du vieillissement normal.

Concernant l’Alzheimer, voici quelques statistiques pour mieux comprendre l’ampleur de cette maladie:

▪️ 1 à 2% de la population en est atteint
▪️ 20% des personnes de 85 à 89 ans et 40% des personnes de plus de 90 ans
▪️ 50% des enfants dont un parent est atteint développent la maladie
▪️ 65% des gens atteints d’Alzheimer sont des femmes
▪️ 40 à 75% des aidants naturels développent des troubles psychologiques

Dans un contexte de population vieillissante, on comprend que sa prévalence dans nos sociétés ne fera qu’augmenter.

🧠 𝗗𝗲𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗹𝘇𝗵𝗲𝗶𝗺𝗲𝗿

La maladie d’Alzheimer est la plus courante des démences. Elle serait à l’origine de 60 à 70 % des cas. La maladie d’Alzheimer se caractérise à ses débuts, par la perte de la mémoire à court terme :

▪️ oubli de ce qui vient d’être dit, entendu, vu,
▪️ perte de reconnaissance faciale,
▪️ de noms, de lieux, etc…

Par la suite, les fonctions cognitives se dégradent :

▪️ le raisonnement de la personne devient déficient,
▪️ elle se désintéresse de ses activités habituelles comme la lecture,
▪️ elle a du mal à suivre les conversations complexes,
▪️ ou à suivre un film comportant une intrigue compliquée,
▪️ son vocabulaire baisse,
▪️ certaines tâches du quotidien deviennent difficiles à effectuer, ce qui peut générer de l’anxiété,
▪️ son sommeil se dérègle,
▪️ et finalement la personne atteinte ne peut plus prendre soin d’elle-même (s’habiller, se laver, manger, etc…).

🧠 𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗮𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝗱é𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗹𝘇𝗵𝗲𝗶𝗺𝗲𝗿 ?

Ces facteurs sont nombreux, en commençant par le facteur génétique. Il existe plusieurs variantes du gène APOE qui sont en lien avec des probabilités d’Alzheimer. Les autres facteurs promoteurs sont pratiquement tous liés à nos habitudes ou à notre hygiène de vie.

🔸𝙏𝙖𝙗𝙖𝙜𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙚𝙩 𝙖𝙡𝙘𝙤𝙤𝙡

Si vous êtes fumeur, vous avez 45% plus de risques de développer l’Alzheimer. Encore plus si vous consommez de l’alcool (incluant le vin) plusieurs fois par semaine. La modération a bien meilleur goût.

🔸𝘼𝙘𝙩𝙞𝙫𝙞𝙩é 𝙥𝙝𝙮𝙨𝙞𝙦𝙪𝙚

La plupart des gens dans notre société sont plutôt sédentaires. Le manque d’exercice est en lien avec la résistance à l’insuline (diabète), les problèmes cardiaques, le déclin cognitif, l’hypertension artérielle, etc...

Les études montrent que les personnes dont l’activité physique est régulière et soutenue, présentent un risque moindre d’être atteintes de maladies neuro-cognitives. De plus, en cas de maladie, l’activité physique régulière pourrait ralentir son évolution par rapport aux personnes sédentaires souffrants eux aussi d’Alzheimer.

Si vous êtes inactif depuis longtemps, commencez doucement. Une marche de 20 à 30 minutes trois à quatre fois par semaine fait déjà une différence. Augmentez la durée et la vitesse graduellement, mettez-vous au défi en téléchargeant une application pour suivre vos données (distance, temps, vitesse/km), et pourquoi pas, invitez des amis, votre entourage ou vos voisins à vous accompagner!

🔸𝘼𝙡𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣

Des études suggèrent que la diète de type méditerranéenne pourrait diminuer le risque de développer un trouble des fonctions cognitives. Celle-ci est basée sur une abondance de végétaux, de grains céréaliers entiers, de bons gras (provenant des produits de la mer, des noix et des graines ainsi que de l’huile d’olive), de protéines de sources variées dont les poissons, la volaille, les œufs et les légumineuses, de peu de viande rouge et encore moins de sucreries.

Inversement, il a été démontré que vous êtes plus à risque de développer l’Alzheimer :

▪️ si vous mangez de la viande presque tous les jours,
▪️ si les légumes ne vous attirent pas,
▪️ si vous mangez peu de petits fruits comme les bleuets, les framboises, et les mûres,
▪️ et si votre alimentation est trop riche en glucides: le trio Pain-Pâtes-Patates plus les sucres en tout genre, favorise l’inflammation.

🔸𝙇’𝙞𝙣𝙛𝙡𝙖𝙢𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣

Dans ma pratique quotidienne, je vois tant de personnes vivant avec de l’inflammation chronique dans leur corps en la prenant comme une fatalité. Mais celle-ci est néfaste pour l’ensemble de la santé cardio-métabolique. Or, au niveau de notre cerveau, elle favorise la formation de plaques sur les neurones, ainsi que leur destruction.

Nos habitudes de vie influencent directement notre niveau d’inflammation. Par exemple, la résistance à l’insuline alimente l’inflammation partout dans le corps,et aussi dans le cerveau. Une saine hygiène de vie permet d’améliorer sa sensibilité à l’insuline.

Dans les produits naturels, il existe une panoplie de choix pour aider à équilibrer l’inflammation. Pensons au curcuma, au collagène, au boswellia, au gingembre, et une combinaison de plusieurs de ces substances, sans oublier le NEM, certains mélanges de terpènes, l’extrait d’avocat, et j’en passe.

ATTENTION ! Si vous prenez des médicaments, lisez bien les contre-indications sur l’étiquette du produit naturel ou consultez un(e) naturopathe et parlez-en aussi à votre médecin traitant.

🔸𝙇𝙚𝙨 𝙛𝙖𝙢𝙚𝙪𝙭 𝙤𝙢é𝙜𝙖𝙨 3

Les omégas 3 peuvent contribuer à réduire les réactions inflammatoires. La DHA est un des Omega 3 ayant un effet thérapeutique indéniable sur le cerveau. Elle permet la transmission plus efficace des signaux entre les neurones. De plus, elle réduirait la norépinéphrine, une substance de la famille de l’adrénaline qui fait que votre cerveau vous bombarde de toutes sortes d’idées qui vous empêchent de dormir.

Une méta-analyse récente a conclu à son efficacité pour diminuer les risques de développer l’Alzheimer, à un dosage de 1 gramme par jour. Bien sûr, vous pouvez manger du poisson ou des aliments végétaux comme l’huile de lin, de chia ou de chanvre, mais pour avoir une quantité significative d’Omega 3, il existe maintenant sur le marché des suppléments d’Omega 3 sous forme de monoglycérides, facilement absorbables.

🔸𝙇’𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙩𝙖𝙢𝙞𝙣𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙢𝙞𝙣é𝙧𝙖𝙪𝙭

On devrait s’assurer de manger suffisamment de bonnes sources de vitamines B, particulièrement l’acide folique et la B12, plus difficile à absorber pour certaines personnes. Ces deux vitamines ainsi que la choline, sont présentes dans les œufs. Les avocats sont aussi une bonne source de choline.

La vitamine C n’est pas seulement dans les oranges, elle est aussi dans les poivrons rouges.

La vitamine E présente dans les huiles végétales comme l’huile d’olive et le magnésium dans les légumes verts, surtout à feuilles.

La vitamine D est intéressante du fait qu’elle se comporte comme une hormone dans notre corps. Une hormone qui régule plusieurs réactions rapides comme les contractions musculaires ou la libération d’adrénaline, entre autres, mais ce qui m’intéresse ici, c’est qu’elle interfère avec l’expression d’un gène de l’inflammation.

Tous ces nutriments participent à la santé en général, dont celle du cerveau. Vous trouverez facilement sur internet les sources alimentaires de ces nutriments. Une supplémentation peut être indiquée dans certains cas.

🧠 𝗔𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗼𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀

🔸𝘽𝙖𝙘𝙩é𝙧𝙞𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙫𝙪𝙧𝙚𝙨

Les infections bactériennes ou à levures non soignées, comme Herpès simplex -1, Borrelia (maladie de Lyme), P. gingivalis , candida albicans alimentent aussi l’inflammation. Et ajoutons les moisissures qui, en générant des mycotoxines, favorisent un état inflammatoire.

🔸𝙁𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙚𝙣𝙫𝙞𝙧𝙤𝙣𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙪𝙭

Les métaux lourds peuvent avoir un impact sur la santé cognitive : mercure, aluminium, plomb, cadmium, arsenic, titane.

▪️ Le mercure détruit les neurones.
▪️ L’aluminium est un minéral neurotoxique. Le papier d’aluminium comme les poêles en fonte d’aluminium libèrent de l’aluminium lorsqu’elles sont en présence d’un liquide acide. Une sauce au vin blanc, par exemple. Les feuilles d’aluminium en libèrent encore plus.
▪️ Le fluor augmente la biodisponibilité de l’aluminium.

🔸𝙁𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙢é𝙩𝙖𝙗𝙤𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨

Hormones thyroïdiennes (rT3, T3), prégnénolone, testostérone, estradiol bas. Il est important de demander à votre praticien de santé de faire doser ces hormones. En effet, il a été remarqué que les personnes de 65 ans et plus, atteintes d’hypothyroïdie, ou les hommes avec un taux de testostérone bas, sont plus de risque de développer une démence, en comparaison aux personnes du même âge ayant des taux d’hormones normaux.

🧠 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻

Maintenant que vous avez lu cet article, vous vous demandez peut-être par où commencer.

Reprenez depuis le début et regardez ce que vous pouvez contrôler comme facteurs promoteurs. Pour vos repas, mettez-vous au défi de manger de trois à cinq légumes de différentes couleurs durant deux repas dans votre journée. Jouez à Sherlock Holmes pour débusquer les métaux toxiques de votre environnement immédiat. Combattez les infections et l’inflammation, etc...

🧠 𝗨𝗻 𝗰𝗮𝗱𝗲𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗲𝗿𝗺𝗶𝗻𝗲𝗿

Les avancées de la neuroscience nous ont fait comprendre que lorsqu’un neurone meurt, c’est terminé pour lui. Cependant, notre cerveau met en branle un mécanisme appelé "Nerve Growth Factor" (facteur de croissance du neurone). Certains exercices ont été mis au point pour favoriser la création de nouvelles connections neuronales, prenant la relève de celles qui ont été détruites. Pour effectuer ces exercices, rendez-vous sur le site qui s’appelle BrainHQ : https://urlz.fr/pJnF

Prenez soin de votre cerveau !
Bruno 😉

👉 Références :

Il existe des tests génétiques pour savoir si vous êtes porteur d’un gène relié à l’Alzheimer. Le plus connu est : https://www.23andme.com/en-ca/?gad_source=1

Hamer M., Chida Y. (2009). Physical activity and risk of neurodegenerative disease: a systematic review of prospective evidence. Psychol Med. 39(1): 3-11.

Guure C. B., Ibrahim N. A., Adam M. B. et al. (2017). Impact of Physical Activity on Cognitive Decline, Dementia, and Its Subtypes: Meta-Analysis of Prospective Studies. Biomed Res Int. 2017

Singh B et coll., Association of Mediterranean diet with mild cognitive impairment and Alzheimer’s disease: A systematic review and meta-analysis. J Alzheimers Dis

Hamazaki, T. et al. Le DHA diminue significativement la concentration de Norépinéphrine, Anti-stress of DHA, Biofactors 2000

Wei, B. et al. (2023), The relationship of omega-3 fatty acids with dementia and cognitive decline: evidence from perspective cohort studies of supplementation, dietary intake, and blood markers”, The American Journal of Clinical Nutrition.

Thvilum M, Brandt F, Lillevang-Johansen M, Folkestad L, Brix TH, Hegedüs L. Increased risk of dementia in hypothyroidism: A Danish nationwide register-based study. Clin Endocrinol (Oxf). 2021 Jun;

Lv W and al. Low Testosterone Level and Risk of Alzheimer’s Disease in the Elderly Men: a Systematic Review and Meta-Analysis. Mol Neurobiol. 2016 May

💥 𝗦𝗣𝗘𝗖𝗜𝗔𝗟𝗜𝗦𝗧𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗧𝗥𝗢𝗨𝗕𝗟𝗘𝗦 𝗗𝗜𝗚𝗘𝗦𝗧𝗜𝗙𝗦 𝗖𝗛𝗥𝗢𝗡𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦, 𝗗𝗘𝗦 𝗣𝗔𝗧𝗛𝗢𝗟𝗢𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗚𝗔𝗦𝗧𝗥𝗢-𝗜𝗡𝗧𝗘𝗦𝗧𝗜𝗡𝗔𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗛𝗘𝗣𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦.😓 Vous souffrez de dé...
31/01/2024

💥 𝗦𝗣𝗘𝗖𝗜𝗔𝗟𝗜𝗦𝗧𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗧𝗥𝗢𝗨𝗕𝗟𝗘𝗦 𝗗𝗜𝗚𝗘𝗦𝗧𝗜𝗙𝗦 𝗖𝗛𝗥𝗢𝗡𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦, 𝗗𝗘𝗦 𝗣𝗔𝗧𝗛𝗢𝗟𝗢𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗚𝗔𝗦𝗧𝗥𝗢-𝗜𝗡𝗧𝗘𝗦𝗧𝗜𝗡𝗔𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗛𝗘𝗣𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦.

😓 Vous souffrez de désordres intestinaux chroniques, reflux gastriques, ballonnements, constipation, diarrhées, ou alternance des deux, vous avez le ventre gonflé et des douleurs abdominales ?

😓 Vous souffrez de pathologies intestinales chroniques et auto-immunes (maladie coeliaque, intestins irritables, RCH, Crohn) ?

☹️ Vous ne comprenez plus votre ventre et vous ne savez plus quoi manger ?

☹️ Vous désirez vous libérer de votre dépendance au sucre et ne plus succomber à vos grignotages et pulsions sucrées ?

😓 Vous êtes fatigué(e), vous avez des douleurs chroniques et vous ne savez plus quoi faire ?

☹️ Vous avez du psoriasis, de l'eczéma, des dermites ou des problèmes d'acné ?

☹️ Vous avez des troubles du sommeil, un manque d'entrain, vous vous sentez déprimé(e), parfois sans raison ?

😔 Vous n'arrivez pas à perdre du poids ?

✅ 𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀, 𝗷𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲 à 𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁𝗲𝗿.

Je m'engage à vous donner les clés d'une bonne santé gastro-intestinale au quotidien et à vous libérer si besoin, de vos kilos superflus. 𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝗹𝗹𝗲𝘇 𝗿𝗲𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝘀é𝗿é𝗻𝗶𝘁é 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗶𝘀𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 𝘀𝗮𝗶𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 !

📞 𝟬𝟳.𝟴𝟲.𝟵𝟰.𝟱𝟲.𝟰𝟴

👉 𝗖𝗮𝗯𝗶𝗻𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗡𝗮𝘁𝘂𝗿𝗼𝗽𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲 𝗙𝗼𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗖𝗿𝗲𝗶𝘀𝘀𝗲𝗹𝘀.

💻 https://www.brunopacchiele-naturopathe.com

Bien cordialement.
Bruno

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