Caroline Mourot - Sophrologie, thérapie psychocorporelle, relaxation, yoga

09/11/2025

Nous ne montons pas au Paradis, nous tombons en paradis.

Parce que la chute est abandon, foi, force d’attraction du Divin.

05/11/2025

MÊME UN MAUVAIS JOUR EST UNE PORTE DE LA GRÂCE

Vous n'avez pas besoin d'être paisible ou positif aujourd'hui.
Vous n'avez pas à « vous élever au-dessus de tout ».
Vous n'avez pas à passer la journée dans le bonheur ou la transcendance.

Quand les pensées viennent,
« J'ai échoué. Je suis paresseux. Je gâche ma vie. "
Ne les repoussez pas.
Tournez-vous vers eux. Souris-leur.
Dis : " bonjour esprit. Merci pour les suggestions. ”

Laissez-vous vous sentir, ennuyé, déconnecté, désespéré.
Tu es humain. Vous avez le droit.
Vous n'avez pas besoin d'être parfait ou éclairé.
Il n y a pas de honte à ouvrir
au spectre complet de votre expérience.

Découvrez plutôt la vraie méditation :
Faites prendre conscience dans la douleur.
Laissez l'amour couler dans les fissures.
Sature le doute et l'anxiété avec compassion.
Pas de réparation. Pas d'analyse. Juste une présence tendre.

Parlez à vous-même comme votre plus cher ami le ferait.
"Tu te sens submergé aujourd'hui. C'est bon.
Tu es toujours aimé. Je suis toujours là.
Tu es toujours belle. Tu es toujours entier. "

Voilà à quoi ressemble la vraie spiritualité !
Ne pas planer au-dessus de ta douleur.
Mais assis à côté, avec.
Je le tiens. Respire dedans.
En train de s'ouvrir à ça.

La tempête n'est pas une erreur.
C'est le temps, et ça passe.
Ça le fait toujours. Ça l'a toujours été.

Le ciel n'a pas besoin de combattre la tempête.

Soyez le ciel. Soyez l'ouverture pour tout ça.
Et découvrez :

Même une mauvaise journée
est une porte vers la grâce.

- Jeff Foster

04/11/2025

🇧🇷Voyage Brésil chez Max Mello– Avril 2026 - au service pour vous accompagner: ma chère amie Aude Yolihuani et moi même.
Un appel. Une traversée. Une reconnexion.
Rituels, silence, médecines ancestrales, ouverture du cœur...
Un espace sacré pour plonger en soi.
🌿En pleine nature, en pleine conscience
Guidé avec douceur et puissance
Pour celles et ceux qui sentent l’appel…

02/11/2025

Le stage « S’ouvrir à d’autres dimensions » se termine. Ils sont 10 à avoir plongé pendant 4 jours au cœur des dimensions de l’être avec confiance et authenticité. Merci à eux, et merci à Miriam Gablier pour ces espaces précieux que nous avons la chance d’animer.

01/11/2025

El dia de los mu***os.
Au Mexique, en ce jour où le voile entre les mondes visibles et invisibles s’amincit, les vivants célèbrent et appellent les morts à les rejoindre en leur préparant un autel coloré et lumineux. On leur prépare leur repas préféré, on les chante, on les prie, on les invite à table.
C’est une célébration, une manière de se rappeler que la vie et la mort sont deux sœurs amies qui aiment à se tenir la main.
D’honorer aussi notre arbre, ces ancêtres qui nous ont certes légué des blessures à nettoyer mais aussi des cadeaux, des ressources, des dons.
Dont le don le plus précieux, celui de la vie.
Que viva la vida !

27/10/2025

Se rappeler que nous sommes tous reliés

"Nous inter-sommes."

Le terme « inter-être » — interbeing en anglais — a été formulé par notre maître Thích Nhất Hạnh et soeur Chan Duc pour exprimer l'interconnexion fondamentale de tous les phénomènes. Il a été introduit dans les années 1980 pour rendre accessibles des concepts bouddhistes profonds tels que l'interdépendance, l'absence de soi (anatta) et la vacuité (śūnyatā).

Ce mot exprime une vérité simple et profonde : rien n’existe séparément.

Il ne s’agit pas d’une idée philosophique, mais d’une réalité vivante, à toucher dans chaque instant de pleine conscience.

Quand tu respires, tu inter-es avec les arbres qui produisent l’oxygène.
Quand tu bois ton thé, tu inter-es avec le nuage, la pluie, la terre, le soleil, et les mains qui ont cueilli les feuilles.
Chaque regard, chaque souffle, chaque geste contient le monde entier.

Quand tu regardes une fleur, tu vois bien plus qu’une fleur.
Tu vois la pluie, la terre, le soleil, le jardinier, l’abeille, le nuage.
Sans eux, la fleur ne peut pas être.

“Regarde profondément, et tu verras que la fleur est faite d'éléments non-fleur.” Thich Nhat Hanh T̲h̲e̲ ̲h̲e̲a̲r̲t̲ ̲o̲f̲ ̲U̲n̲d̲e̲r̲s̲t̲a̲n̲d̲i̲n̲g̲ (1988)

De la même manière, tu es fait d'éléments non-toi — de ton père, de ta mère, des repas que tu as mangés, de l’air que tu respires, des sourires qu’on t’a donnés et de ceux que tu n’as pas encore offerts.

Quand tu inspires, l’arbre inspire avec toi.
Quand tu souffres, le monde souffre avec toi.
Et quand tu souris, le monde entier sourit aussi.

Rien n’existe séparément.
Nous sommes les gouttes d'eau formant à la fois la vague et l'océan.

Dire “Nous inter-sommes”,
c’est guérir la racine de la solitude et de la peur.
C’est reconnaître que la frontière entre toi et moi est aussi fine qu’un souffle,
et que dans cette reconnaissance, la compassion devient naturelle,
aussi naturelle que la lumière du matin.

Toi et moi, nous ne sommes pas deux.
Quand tu dis ‘je’, le mot contient déjà ‘nous’.
Comprendre cela, c’est toucher la paix véritable.

22/10/2025

À toutes les sorcières : de la maman qui souffle sur le petit bobo au genou à la guérisseuse, en passant par la cueilleuse de plante, la semeuse d’histoires, à toutes les femmes qui sont gardiennes de cette magie du vivant !

21/10/2025

Le ciel s’en vient à nous ce matin, chargé de mystères et de promesses de dévoilement.

20/10/2025

ANHEDONIE : LE MAL DU SIÈCLE

Notre incapacité à ressentir du plaisir et aller vers nos désirs n’est pas une fatalité.

Je vous partage ce texte de Thierry Casasnovas (fondateur de Regenere).

Anhédonie : le mal du siècle

Tout est là, à portée de clic, des milliers de vidéos, de sons, d’images, de notifications, de bouffées de sucre et de dopamine artificielle.
Et pourtant, jamais nos sociétés n’ont été aussi vides, ternes, apathiques.

C’est ça, l’anhédonie : l’incapacité à ressentir du plaisir.
Pas parce que la vie manque de beauté, mais parce que notre cerveau n’y réagit plus.

Notre système dopaminergique — ce moteur ancestral qui nous poussait à explorer, créer, aimer — est aujourd’hui saturé.
Surstimulé par des gratifications immédiates (scroll, sucre, séries, p***o, café, excitants, réussite express…), il finit par se désensibiliser.
Les récepteurs de la dopamine saturent, comme un feu trop attisé qui finit par s’étouffer.

Résultat :
→ plus d’élan, plus de motivation,
→ plus de saveur dans les choses simples,
→ un vide intérieur que rien ne comble, sinon le prochain shoot.

Et le pire, c’est que ce système se nourrit lui-même : plus on se stimule, plus on s’épuise, plus on a besoin de se stimuler pour ressentir quelque chose.
Une spirale descendante qui détruit peu à peu le vivant — en nous et autour de nous : famille, amis, cercles sociaux.

La physiologie est claire : quand les intestins sont en dysbiose, quand la L-DOPA (précurseur naturel de la dopamine) n’est plus produite correctement, quand les récepteurs cérébraux sont saturés, l’envie s’éteint.

Ce n’est pas une faiblesse morale, c’est une panne biologique — mais une panne réversible.
Parce que le cerveau peut se régénérer.
Parce que la vie simple — marcher, respirer, créer, aimer, jeûner, se relier — est encore capable d’allumer ces circuits naturels du plaisir durable.

L’anhédonie n’est pas une fatalité, c’est un appel à la rééducation du vivant.
À désapprendre le shoot artificiel pour retrouver la joie brute, celle qui ne se “consomme” pas, mais qui se cultive.
Image : Helena Kotliarker