25/09/2025
Une soirée mémorable avec l’immense joie de rencontrer Alexandra Henrion Caude – dont le travail et les écrits forcent l’admiration – avant de retrouver la pétillance de Stefan Cuvelier dans son spectacle « Namasté … ou pas ». Considéré bien évidemment comme un complotiste (mais un complotiste n’est-il pas celui qui a raison avant l’heure ?), il dénonce avec finesse, humour incisif et lucidité les absurdités de notre époque avant de délivrer un puissant message en conclusion : au-delà des colères et des divisions, c’est l’humanité, la conscience et l’amour qui nous permettront d’avancer.
Ces synchronicités me rappellent à quel point le chemin que je transmets dans mes accompagnements est essentiel :
🌿 S’aimer soi-même pour mieux aimer le monde
🌿 Apprendre à transformer la colère en conscience
🌿 Nourrir la lumière plutôt que la noirceur
🌿 Choisir la voie du pardon pour retrouver la liberté
Parce qu’au fond, ce n’est pas en combattant la haine par la haine que nous changeons le monde, mais en incarnant l’amour, la présence et la joie — chaque jour, à travers nos choix, nos paroles et nos actes.
Et sur ce chemin, le pardon est bien souvent un acte excessivement difficile mais extrêmement libérateur. Car pardonner ce n’est pas libérer l’autre ni l’excuser, c’est se libérer soi-même !
Le pardon est souvent perçu comme un cadeau que l’on offre à l’autre, mais il est avant tout un chemin de libération pour soi-même. Pardonner ne signifie pas excuser ni minimiser la faute. Excuser, c’est trouver une justification, une explication qui atténue la responsabilité de l’autre. Pardonner, en revanche, c’est choisir de ne plus porter le poids de la rancune, de la colère ou du ressentiment, même lorsque la blessure reste réelle et sans excuse valable.
Le pardon ne nie pas la douleur vécue. Il reconnaît la blessure, mais refuse de laisser cette blessure gouverner la vie intérieure. En pardonnant, on reprend son pouvoir : celui de ne plus être prisonnier de ce qui s’est passé, ni de l’auteur de la faute.
Il est important bien sûr de distinguer pardon et sanction. Pardonner n’exclut pas de poser des limites ou de maintenir des conséquences justes. On peut pardonner intérieurement, libérer son cœur, tout en estimant nécessaire qu’une sanction soit appliquée pour protéger, éduquer ou rétablir une justice. Pardonner n’est pas oublier, ce n’est pas cautionner, et encore moins se résigner. C’est un acte qui se situe à la croisée de l’intime et de l’universel. Un acte profondément humain et spirituel, qui libère celui qui pardonne et ouvre un espace de paix, même lorsque les circonstances extérieures ne changent pas. Pardonner, c’est choisir de vivre en paix avec ce qui a été, et se donner la possibilité d’un avenir plus libre et plus léger.
En clair, pardonner, ce n’est pas effacer l’offense, ni excuser l’inexcusable. C’est choisir de ne plus nourrir la colère, de ne plus laisser la blessure gouverner le cœur. Le pardon n’abolit pas la justice, il ne nie pas la douleur. Il libère simplement celui qui pardonne, comme une clé qui ouvre de l’intérieur la porte de sa propre prison.
Visualisations, méditations, exercices et actes symboliques aident en consultation à travailler le pardon lorsque celui-ci est difficile … parce que pardonner, c’est rendre à l’âme sa légèreté et sa paix 💕