30/10/2025
S’ancrer dans le vivant, se relier à la Terre, à ses cycles et à l’énergie du passage ✨
Alors que la lumière décroît et que la nature s’endort doucement, octobre s’achève comme une respiration qui s’allonge. Les feuilles se déposent, les racines se renforcent, et la Terre nous enseigne l’art du retour à soi. 🙏
S’ancrer dans le vivant, c’est se rappeler que nous faisons partie du grand cycle du monde. Que rien ne se perd, tout se transforme. Que chaque fin porte déjà la promesse d’un recommencement. 🍀
La nature ne lutte pas contre le changement : elle s’abandonne à lui.
Elle accepte la lenteur, la mue, le vide fertile.
Et dans ce dépouillement, elle retrouve l’essentiel. 🍁
De Samhain à la Toussaint, de la mémoire à la lumière. ✨
Chaque année, à la fin octobre, un passage s’ouvre — un temps suspendu, à la croisée des mondes, où la lumière décroît et où la Terre nous invite à ralentir.
Entre le 31 octobre et le 2 novembre, plusieurs traditions se rencontrent, toutes porteuses d’un même message : honorer la vie dans toutes ses formes — visibles et invisibles.
À l’approche de Samhain, cette fête celte du passage et de la reliance entre les mondes, je ressens plus que jamais cette invitation à honorer le vivant dans toutes ses formes : la naissance, la floraison, le dépérissement et le repos.
Chaque saison de la vie a sa beauté, sa sagesse, sa vibration. 🌟
S’ancrer dans le vivant, c’est descendre du mental vers la Terre.
C’est marcher pieds nus dans l’humain, dans le réel, dans le présent.
C’est accueillir la densité comme une alliée, et sentir que même dans l’obscurité, la vie circule, pulse, respire.
Car au fond, être vivant, c’est accepter de sentir — la joie, la peur, la fatigue, la paix — et laisser la Terre nous rappeler que tout cela fait partie du mouvement sacré de l’existence.
Sous des noms différents, ces célébrations partagent une même vérité : la mort n’est pas l’opposé de la vie, elle en fait partie.
Qu’on l’appelle Samhain, Toussaint ou Día de los Mu***os, c’est toujours la même invitation : se souvenir, remercier, honorer, célébrer.
Honorer nos ancêtres, nos racines, nos lignées.
Honorer le vivant — en nous, autour de nous, dans la Terre. 🌍
Car tout ce qui naît finit par se transformer.
Et dans ce mouvement, il n’y a ni fin ni perte — seulement des passages, des métamorphoses, des renaissances. 🦋
Alors je me relie, je me dépose, je respire avec elle.
Et dans ce silence d’automne, j’entends le murmure du vivant qui me dit :
« À la veille de Samhain,
je ferme doucement la porte de l’ancien.
J’entre dans le silence du vivant,
là où tout se transforme.
Et dans ce souffle suspendu,
je sens la Vie murmurer :
Prépare-toi à renaître. »
Stéphanie
Mentore de l’Être