Christel Cottenot Sophrologue

Christel Cottenot Sophrologue 🥳 s'autoriser à lâcher-prise
🥰 apprendre à être bienveillant avec soi-même
🌟 trouver ses petits bonheurs et porter un regard positif sur sa vie

Accompagnement des périodes de stress liées au travail, à l'arrivée d'un enfant, à la préparation d'un examen ou d'un tournoi sportif. Développement personnel : travail sur la confiance en soi, sur ses valeurs, sur l'acceptation de soi et de ses capacités.

en soi

07/09/2025

“Quand l’ignorance efface l’histoire… et notre capacité à voir...

Aujourd’hui, les réseaux sociaux s’embrasent : la Finlande aurait “enfin” retiré “le symbole nazi” de son drapeau. Et j’ai mal à mon humanité.

Parce qu’encore une fois, nous applaudissons… sans rien comprendre.

La sw****ka qui figurait autrefois sur le drapeau de l’armée de l’air finlandaise, et sur certains de ses avions, n’avait absolument rien à voir avec le nazisme.

Adoptée en 1918, soit quinze ans avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir, elle rendait hommage à un comte suédois, Eric von Rosen, qui avait offert son premier avion à l’armée finlandaise. Von Rosen utilisait depuis longtemps cette sw****ka bleue sur fond blanc comme porte-bonheur personnel. L’armée finlandaise l’a intégrée à son drapeau en signe de gratitude.

Rien à voir avec une idéologie raciale.
Rien Ă  voir avec la haine.
Juste un symbole de chance, d’espoir, de mouvement.

Ce qu’on oublie, c’est que la sw****ka est l’un des symboles les plus anciens de l’histoire humaine.
On la retrouve sur des poteries indiennes vieilles de 5 000 ans, des mosaïques romaines, des temples bouddhistes, des textiles d’Asie centrale, jusque sur des pièces de monnaie médiévales.
Elle représente le soleil, le cycle de la vie, l’harmonie.
Un symbole de vie, détourné pour incarner la mort.

Et aujourd’hui, nous continuons d’enfermer ce signe dans une seule signification : celle qu’Hitler et le nazisme lui ont donnée. En le faisant, nous renforçons leur détournement, comme si leur vision était devenue universelle.

En 2020, l’armée de l’air finlandaise a choisi de retirer discrètement la sw****ka de ses emblèmes officiels, non pas par honte, mais pour éviter les confusions.
Son nouveau logo utilise un aigle ailé. Les anciens insignes, eux, restent visibles dans les musées.

Et pourtant, aujourd’hui encore, les réseaux sociaux jubilent :
“Enfin ! La Finlande se met au goût du jour ! Elle tourne la page du nazisme !”

Sauf que… la Finlande n’a jamais été un allié officiel de l’Allemagne nazie. Elle a été co-belligérante pendant une partie de la guerre, aux côtés des forces allemandes, contre l’URSS. Mais elle n’a jamais adhéré à l’idéologie nazie, a protégé sa population juive, et, en 1944-1945, elle a même combattu l’Allemagne.

Comment en arrive-t-on à oublier autant de faits, à applaudir des décisions qu’on ne comprend pas ?

La réponse tient en un mot : ignorance.

Les réseaux sociaux amplifient cette ignorance.
Un titre racoleur, une photo ambiguë, un partage compulsif, une indignation collective… et la mémoire s’efface. Nous réagissons plus vite que nous ne réfléchissons. Nous croyons savoir. Et chaque clic, chaque like, chaque commentaire contribue à tordre le récit.

C’est ici que la pleine conscience a, à mon sens, quelque chose d’essentiel à nous offrir.
Elle nous invite Ă  ralentir.
À observer avant de réagir.
Ă€ ne pas croire trop vite ce que nous pensons savoir.
À prendre le temps de voir ce qui est, au-delà des évidences et des raccourcis.

Parce qu’à force d’aller vite, nous perdons notre discernement. Nous perdons la capacité d’accueillir la complexité du réel. Nous abandonnons notre pouvoir de compréhension à ceux qui manipulent les symboles et les récits.

La pleine conscience, ce n’est pas fermer les yeux et se couper du monde.

C’est les ouvrir grand.

C’est rester présent à l’histoire telle qu’elle est, pas telle qu’on nous la raconte dans des tweets de 280 caractères.

C’est cultiver la curiosité, la nuance, la profondeur.

Non, la Finlande n’a pas “effacé un symbole nazi”.
Elle a cédé à une confusion collective, fruit de décennies d’amalgames.

Et cette confusion dit quelque chose de nous : notre rapport au savoir s’effrite, nos symboles se vident de leur sens, notre mémoire devient fragile.

Le vrai combat, aujourd’hui, ce n’est pas de supprimer des signes. C’est de réapprendre à les comprendre.
Parce que chaque fois que nous oublions, nous perdons un peu plus notre capacité à voir le monde tel qu’il est.

Jean-Marc Terrel
Rejoins le groupe :
https://www.facebook.com/groups/jacquelineetjeanmarc

Adresse

9 Bis Boulevard Voltaire
Dijon
21000

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Christel Cottenot Sophrologue publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message Ă  Christel Cottenot Sophrologue:

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram