29/10/2025
Après un AVC : le manque de professionnels formés, un problème
Suite à mon précédent post sur les kinésithérapeutes et la rééducation post-Avc sortie des centre de rééducations, beaucoup ont réagi…
Et plusieurs ont témoigné avoir vécu la même chose, non pas seulement avec les kinés, mais aussi avec les ergothérapeutes, les orthophonistes ou même leur médecin traitant.
Et malheureusement, je comprends.
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🧠 Les ergothérapeutes
Beaucoup exercent surtout auprès d’enfants : troubles moteurs, sensoriels, DYS…
Ils sont formés à ces domaines, mais pas toujours à la neurologie adulte.
Alors quand un patient AVC arrive, certains se sentent démunis, parfois maladroits, sans oser dire qu’ils ne savent pas comment s’y prendre.
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🗣️ Les orthophonistes
Même constat.
L’orthophonie est une discipline très vaste : langage, mémoire, déglutition, apprentissage…
Mais la rééducation après un AVC (aphasie, troubles cognitifs, etc.) demande des compétences spécifiques que tous n’ont pas apprises ou pratiquées.
Ce n’est pas un manque de volonté, c’est un manque de formation adaptée — et souvent, on ne nous le dit pas.
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⚕️ Les médecins généralistes
Eux aussi peuvent se sentir désarmés.
Après la sortie du centre, c’est souvent le généraliste qui devient notre point de repère… mais il n’a pas toujours les outils ni le réseau pour nous orienter vers les bons professionnels.
Résultat : nous errons de rendez-vous en rendez-vous, à la recherche de quelqu’un qui comprenne vraiment notre situation.
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💔 Une réalité difficile à vivre
Ce n’est pas une question de mauvaise volonté.
C’est un problème de formation, de coordination et d’information.
Nous, patients AVC, sortons souvent du milieu hospitalier sans relais adaptés.
Et c’est là que commence le vrai combat : continuer à progresser sans savoir vers qui se tourner.
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🌱 Ce que nous demandons, simplement
Pas de miracles.
Juste des professionnels formés, honnêtes et bienveillants, capables de dire :
> “Ce n’est pas mon domaine, mais je vais vous orienter vers quelqu’un qui saura vous aider.”
Ce serait déjà énorme.
Parce que ce qu’on veut, c’est avancer, comprendre, et ne pas se sentir abandonnés.
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