02/11/2025
Tu sais? Le vrai kiff!
Ce truc qui ne “sert” à rien, sauf à te filer le smile dans ton poticoeur!
On est tellement occupés à tout rendre utile, optimisé, présentable… qu’on en a oublié la joie gratuite. L’acte sans rendement. Le geste poétique qui n’a absolument aucune excuse, sauf : “Parce que j’avais envie.”
Tous ces petits trucs qui n’iront jamais sur les réseaux sociaux, qui ne feront jamais “apprendre et évoluer”, qui n’auront aucune place dans le grand storytelling de ta bankable & productive life.
Des conneries comme…j’sais pas…
faire éclater toutes les bulles du plastique d’emballage, mettre du vernis à paillettes et du rouge à lèvres juste pour mater netflix dans ton canap’, repeindre un meuble couleur Aubergine des Carpates juste parce que le nom de la peinture était trop cool, chanter fort (et faux!) sur ta chanson honteuse préférée, massacrer master of puppets à la guitare (c’est la version punk! Yakoi?!). Claquer du fric dans un mug en forme de chat, inutilisable pcq quand tu bois, ses oreilles te crèvent les yeux, ou juste un bouquet de fleurs pour toi-même….. (liste non exhaustive!)
Ça tu vois, de mon point de vue ça devrait être sacré.
On dirait qu’on est devenus des machines à objectifs. Comme si tout ce qu’on faisait devait “rapporter quelque chose”. Même les trucs marrants.
Comme si même nos p’tits plaisirs devaient être disciplinés, rentables ou instagrammables.
Bah… justement non! C’est là que se trouve la magie! Et si on arrêtait de demander la permission au monde pour j***r de nos propres délires ?
Ça fait du bien de faire un truc juste pour soi, sans merci, sans validation. Un pur moment de toi-à-toi. Un truc qui chatouille ton âme!
Une célébration inutile et donc essentielle.
Je crois sincerement qu’on a besoin de ça.
De micro-rébellions intimes. Comme commencer un film dans ton lit, avec ton môme, à 22h en bouffant des têtes brûlées et des reeses. Et ne rien justifier.
Juste : kiffer gratuitement!
Et j’te jure : le monde est moins moche quand on est capable de s’offrir ces moments-là.
Parce que c’est dans ces instants qu’on redevient humains.