24/11/2025
Mardi dernier, 18 novembre 2025, Christian Tal Schaller a quitté ce monde de matière et a rejoint la pleine lumière.
Docteur en médecine, il a fait évoluer sa pratique en cohérence avec sa conception de la vie et ses propres expériences vers une médecine holistique qui considère l'être humain dans toutes ses composantes ou dimensions (physique, émotionnelle, mentale et spirituelle donc vibratoire).
Ses livres et transmissions vidéos m'ont beaucoup nourrie car sa vision (perceptions + compréhensions) est sœur de la mienne.
Dès le premier jour de sa mort ("l'âme hors"), j'ai ressenti le besoin de revoir des vidéos, de lire et d'écouter des proches lui rendre hommage, et de ressortir ses livres de ma bibliothèque personnelle.
Je vous partage ci-dessous un florilège de "Psychothérapie spirituelle".
La séance de méditation de demain soir sera majoritairement consacrée à ses pensées.
Sur mon profil personnel, j'ai écrit samedi (jour de ses funérailles à Madagascar) : "Je suis Tal ". Car ma propension à être imprégnée des êtres sur lesquels je me concentre est telle, que je me déplace et vis mon quotidien depuis mardi dernier avec la présence de Tal en moi. Une impression semblable à celle que j'ai vécue avec mon père durant les quelques semaines avant sa mort : je me couchais le soir avec la sensation d'être dans son corps.
Que ces deux êtres joyeux s'amusent où qu'ils soient. 😃
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Bonne lecture ;)
« En fait, sans que j’en prenne conscience, des fils invisibles me guidaient inexorablement vers mes racines culturelles profondes, celles du chamanisme universel, cette tradition spirituelle sacrée qui existait bien avant toutes les institutions religieuses et politiques.
Des expériences de toutes sortes me poussèrent vers le « chemin intérieur », celui qui sort des sentiers battus de la vie sociale pour aller à la rencontre de tout ce qui ne s’apprend que par l’expérience vécue, la prise de conscience personnelle. » (p12)
« Cette médecine, toute entière vouée à la guerre contre les maladies, ne s’intéressait guère aux problèmes existentiels des patients, à leur habitat, à leur façon de se nourrir et de se vêtir, à leurs émotions et à leurs pensées. En un mot à ce qui fait de chacun un être unique et irremplaçable. C’est pourquoi je décidai de chercher ailleurs des moyens d’aider mes patients à mieux se connaître et à mieux se comprendre dans la richesse de leur individualité afin de pouvoir prendre en charge la gestion de leur santé. » (p13)
« Je découvris ainsi le monde fascinant du chamanisme, qui correspond à l’exploration de l’être humain dans sa totalité physique, émotionnelle, mentale et spirituelle, par l’étude non seulement de sa réalité matérielle, mais aussi de tous les mondes vibratoires, mondes qui correspondent aux émotions, aux pensées et à tout ce qui touche le corps spirituel de l’individu. » (p 13)
« Avec un grand étonnement, je m’aperçus que, du temps des Grecs, des Égyptiens, des Mayas, des Incas ou des Chinois de la Chine antique, la recherche des nœuds psychiques du passé, suivie d’un travail thérapeutique pour les dissoudre, faisait partie intégrante de la médecine. » (p20)
« Dans toute psychothérapie, il faut tenir compte de la personne dans sa totalité biologique et psychique et mettre sans cesse le thérapeute au service du patient plutôt que le patient au service du thérapeute. Pour travailler avec élégance et impeccabilité, il est capital que le thérapeute puisse se relier à la guidance de son âme et de ses guides, et prenne le temps de montrer au patient comment faire de même. Guidés alors par leurs alliés invisibles, thérapeute et patient forment une équipe solide et amicale. Ils avancent ensemble, coude à coude, dans les profondeurs de l’inconscient pour apporter lumière, amour et guérison à toutes les situations du passé qui ont été vécues sans conscience spirituelle. On peut alors parler de « psychothérapie spirituelle ». (p36-37)
« Si nous étions sans cesse reliés à notre âme, aucune situation, aucun drame de la vie ne pourrait nous faire perdre pied. » (p37)
« Nous sommes, sur terre, dans l’école du non-jugement, de l’amour sans condition. Il est donc normal et utile, pour notre évolution, que nous puissions faire l’expérience de tout ce que nous détestons, critiquons, abhorrons, ou repoussons avec mépris ! » (p48)
« Le chemin spirituel est une libération progressive de tout ce qui nous sépare d’un contact radieux avec les mondes de lumière. » (p59)
« Le machisme de notre société où, sans cesse, l’homme conquérant, dominateur, guerrier, a mis en esclavage, en lui et autour de lui, la femme pacifique, pacificatrice et proche de sa source d’inspiration divine, a débouché sur une destruction suicidaire de la Terre-Mère qui nous oblige à un réveil spirituel pour nous délivrer de la tyrannie du sérieux, qui est l’un des attributs du cerveau gauche, et retrouver la liberté du rire et du jeu, qui sont les magnifiques spécialités du cerveau droit, de la Déesse, des Mondes Spirituels et de la sagesse universelle. » (p70)
« La médecine orthodoxe moderne soigne des symptômes et cherche à remettre les gens rapidement dans la norme, mais elle s’est écartée du rôle de conseiller en art de vivre que possédaient les anciens médecins de campagne. Esculape, dieu grec de la médecine, avait deux filles : Panacea, la thérapeutique, et Hygeia, l’hygiène de vie. Dans notre société, l’industrialisation de Panacea a chassé Hygeia en exil. Les Chinois ont, à ce sujet un joli proverbe : « Si tu donnes un poisson à celui qui a faim, il aura à manger pour un jour… mais si tu lui apprends à se servir d’une canne à pêche, il pourra se nourrir lui-même tous les jours de sa vie ! » La thérapeutique devrait correspondre au poisson que l’on donne le premier jour à celui qui a faim. Mais le deuxième jour, il faudrait enseigner l’art de la canne à pêche. Hélas, le but de la médecine moderne n’est pas d’enseigner aux gens l’indépendance et la santé naturelle, mais de faire disparaître les symptômes gênants pour que le malade puisse recommencer à vivre « normalement », sans avoir rien appris de sa maladie. On le pousse à devenir un consommateur docile de médicaments à prendre tous les jours.
Tout ceci explique pourquoi je me suis orienté, après mes études de médecine, vers les médecines douces puis les techniques de psychothérapie qui, toutes ensemble, permettent de considérer l’être humain dans sa totalité biologique, psychique et spirituelle. » (p79)
« Le corps spirituel apporte de l’énergie au corps mental (l’ensemble de nos pensées), qui nourrit le corps émotionnel (l’ensemble de nos émotions). Celui-ci donne naissance (…) au corps physique. Dans le corps mental et le corps émotionnel peuvent se situer des blocages, créés par des formes-pensées négatives qui sont nées d’une perception de la vie ne tenant pas compte de sa dimension spirituelle. Ces blocages vont se retrouver dans l’un des sept centres d’énergie du corps, appelés chakras. » (p95)
« L’homme est au seuil d’un grand saut dans l’évolution de sa conscience. Il est prêt maintenant à ouvrir son cœur et à exprimer sa capacité d’aimer. Il cherche à ne plus être une victime ou un bourreau de lui-même et des autres ; il a soif de se délivrer d’un monde de domination et de souffrance, pour entrer dans le monde de l’amour et vivre avec son quatrième chakra, celui du cœur, totalement ouvert. » (p 95-96)
« Les contacts avec les mondes invisibles nous permettent de comprendre pourquoi, en règle générale, les petits enfants sont plus heureux que les adultes. Ils baignent encore dans un monde magique, féérique, plein de présences pétries de bienveillance. Ils n’ont pas encore appris à désenchanter le monde par la logique cartésienne. Ils sourient encore aux anges et sentent l’amour divin couler vers eux comme une cascade de lumière joyeuse. » (p 108)
À propos des Sous Personnalités Psycho-Actives (SPPA) :
« (…) le but essentiel de notre existence : apprendre à aimer, respecter et soutenir toutes nos SPPA sans plus laisser certaines d’entre elles en écraser d’autres, devenir des êtres multidimensionnels heureux, sereins et aimants, libres des dogmes et des croyances illusoires des sociétés dites civilisées, des êtres spirituels incarnés dans un corps physique et constamment à la recherche de l’harmonie en eux et autour d’eux. En laissant vivre à tour de rôle l’enfant de ses parents, l’enfant de l’Univers, le parents de ses enfants, le parent de l’Univers, l’homme ou la femme d’affaires, l’artiste, le thérapeute, le séducteur, l’amant, l’enseignant, l’élève et tous les autres personnages qui vivent en nous, une vie joyeuse, merveilleuse, exubérante, une vie qui danse et chante sans cesse, cela devient possible, en réconciliant au passage les rôles spitituels et les rôles matériels dans une complémentarité aussi précise que celle qui permet à nos deux mains et à nos dix doigts de fonctionner sans conflits ! » (p 128)
« En fait, la seule chose qui compte vraiment est d’apprendre à vivre heureux, libres et créatifs dans l’instant présent, sans dépendances ni limitations, pour que la vie coule en nous comme une cascade joyeuse. » (p151)
Extraits du livre du Dr. Christian Tal Schaller, avec la collaboration de Johanne Razanamahay, Psychothérapie spirituelle, Pour guérir les blessures du passé et s’ouvrir à la lumière du futur, éditions Lanore, 2011