21/10/2025
C’est quand même de la violence domestique.
Écoute bien : la violence domestique ne se résume pas aux coups.
Tu n’as pas besoin d’être frappé, étranglé, bousculé ou projeté contre un mur pour que ce que tu vis soit réel, dangereux et abusif.
La violence prend de nombreuses formes, et parfois, les plus destructrices ne laissent aucune trace visible.
Elle peut se manifester par une dévalorisation constante, où chaque mot qu’il prononce érode peu à peu ton estime de toi.
Par l’humiliation, devant tes amis, ta famille ou même des inconnus, te faisant sentir petit et impuissant.
Par le blâme incessant, où tout ce qui va mal devient ta faute, et où rien de ce que tu fais n’est jamais suffisant.
La violence, c’est aussi les cris, les menaces, les hurlements et l’intimidation.
Ce sont les mensonges, les trahisons, les tromperies, le gaslighting — cette manière de te faire douter de ta mémoire, de ta réalité, voire de ta santé mentale.
C’est le contrôle financier : retenir l’argent, limiter ton accès à tes propres ressources, ou te rendre entièrement dépendant de lui.
Parfois, c’est plus subtil : contrôler ton temps, tes relations, tes choix, ta voix.
L’isolement, la manipulation et la contrainte sont autant d’outils entre les mains d’un abuseur.
Leur objectif reste toujours le même : t’enlever ton autonomie, ta confiance et ton sentiment de sécurité.
Si quelqu’un te fait subir tout cela, c’est de la violence domestique.
Peu importe s’il n’y a pas de bleus, de coupures ou d’os cassés.
La violence émotionnelle, psychologique et financière est bien réelle, et ses effets peuvent être tout aussi dévastateurs — parfois même plus durables — que la violence physique.
Tu mérites d’être entendu.
Tu mérites d’être en sécurité.
Tu mérites de savoir que ce que tu vis est important, que c’est valable, et que oui, cela compte comme de la violence domestique.
Personne ne devrait jamais te faire croire le contraire.