Daniel Blanc, Médecine Chinoise

Daniel Blanc, Médecine Chinoise Consultation uniquement sur Rendez-vous !

Dans mon cabinet, j’ai recours aux techniques de la MTC et mises en œuvre en fonction de la situation de chacun(e),
La finalité est de ne pas tomber malade et de vivre le plus longtemps possible en bonne santé…

La MTC, c’est prévenir plutôt que guérir !

Nouvelle lettre de Jean Pélissier, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise.Chèr(e)s ami(e)s,Il existe dans nos vie...
07/12/2025

Nouvelle lettre de Jean Pélissier, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise.
Chèr(e)s ami(e)s,
Il existe dans nos vies des blessures profondes, des nœuds anciens qui continuent parfois d’assombrir nos jours sans que nous en ayons pleinement conscience.
Le pardon, loin d’être un simple concept moral, est l’un des plus grands gestes de libération intérieure. C’est une respiration profonde, une paix qui revient, un espace qui s’ouvre là où tout semblait stagnant.
Dans mon nouvel « Éloge du pardon », je vous invite à explorer cette force sans nul autre pareil, ce mouvement intérieur capable de dissoudre les poisons émotionnels qui nous retiennent : la colère, la rancune, la culpabilité, les regrets.
En Médecine Traditionnelle Chinoise, le pardon est véritablement une médecine du cœur et du Foie — il remet le Qi en mouvement, apaise les tensions internes et permet à l’esprit de retrouver sa clarté.
Pardonner ne signifie ni oublier, ni excuser.
Pardonner, c’est choisir la paix plutôt que la tension mentale, la liberté plutôt que l’attachement au passé. C’est refuser de laisser une blessure décider de notre présent.
Et parfois, c’est à nous-mêmes que nous avons le plus de mal à pardonner.
À travers le regard du taoïsme, nous verrons que le pardon est un acte de force et non de faiblesse : il nous ramène dans le flux du Dao, il restaure la souplesse du cœur, il éclaire notre Shen (l’Esprit) et il nous rend à notre propre souveraineté.
Puisse ce nouvel Éloge vous offrir un souffle plus léger. Puisse-t-il vous aider à relâcher ce qui entrave encore votre cœur et à retrouver cet espace intérieur où la vie circule librement. Le pardon est un chemin. Une ouverture.
Une manière douce de redevenir pleinement vivant. Et n'oubliez pas : c'est vous la capitaine de votre vie.
Avec toute mon amitié,
Jean Pélissier
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

ÉLOGE DU PARDON

Le Tao nous enseigne que la véritable force ne réside pas dans la réaction, mais dans la paix intérieure. Comme le dit Laozi :
« L’homme de bien ne garde pas rancune. Celui qui suit le Tao agit sans blesser, répond sans blesser, donne sans s’attacher. »
Laozi, Tao Te King, chapitre 49

Le pardon n’est pas un concept, ni une belle idée pour bien-pensants. C’est un souffle, un relâchement, une onde qui circule.
En médecine chinoise, on dirait que c’est un Yao : un vrai médicament, capable de remettre le Qi en mouvement, capable de débloquer les stagnations de l’énergie du Foie, organe lié à la colère, à l’amertume, aux blessures non digérées.
Lorsque l’on pardonne, c’est comme si le Qi se remettait à circuler librement. C’est une alchimie invisible, mais ô combien libératrice.
Et pour cause : le pardon est l’antidote de la colère.
Et la colère, quand elle se retourne contre soi, devient le pire des poisons. Elle s’infiltre dans les tissus, durcit le regard, empêche le sommeil, ronge le cœur. Alors que le pardon, lui, délasse. Il assouplit les tendons, redonne de l’espace à la poitrine, lave l’âme.
Mais attention : le pardon n’est pas un claquement de doigts. Il se travaille. C’est un apprentissage.
Au début, il faut pardonner mille fois par jour. Mille fois revenir dans le cœur, dans le souffle, dans la conscience. Mille fois se dire : je ne veux plus entretenir cette tension, ce poison, ce feu intérieur.
Mille fois s’entraîner à lâcher. Et puis, peu à peu, ça s’apaise.
Comme une mer qui retrouve son calme après la tempête.
Étymologiquement, per-donnare, c’est “donner au-delà”. Donner plus loin que le mal reçu. Offrir un geste qui nous dépasse. Pardonner, ce n’est pas oublier. Ce n’est pas excuser. C’est rompre avec la chaîne de la rancune, de la vengeance, de l’enfermement. C’est refuser de rejouer sans cesse la même scène de théâtre intérieure, où l’on finit toujours blessé.
C’est sortir du rôle, sortir du drame, se désidentifier de la blessure pour retrouver notre souveraineté.
Il y a mille raisons de pardonner.
Peut-être que l’autre n’a pas eu conscience du mal qu’il a fait. Peut-être l’a-t-il fait sciemment, et alors la loi du retour s’en chargera. Inutile d’alourdir notre karma en ajoutant de la haine à la haine.
Et puis parfois, on pardonne parce qu’on sait. Parce qu’on comprend, tout simplement. On a dépassé le besoin d’avoir raison, le besoin d’être reconnu comme victime. On choisit la paix.
Et il y a un autre pardon, souvent plus difficile encore : le pardon à soi-même.
Combien de fois sommes-nous les geôliers de notre propre culpabilité ? Ce sont parfois des mots mal placés, une décision qu’on regrette, une absence, une erreur.
Et nous nous punissons à bas bruit. Mais à quoi bon ? Pardonner à soi-même, c’est reconnaître notre humanité. C’est faire preuve de tendresse envers notre propre imperfection. C’est réintégrer toutes nos parts dans le cercle de l’amour.

Les traditions spirituelles ne s’y trompent pas.
Dans le christianisme, le pardon est associé au pardon du ciel, celui que l’on vient chercher dans le silence du confessionnal. Dans le bouddhisme, c’est un acte de libération du mental.
Dans le taoïsme, on cherche à ne pas se laisser altérer par les actes d’autrui, à rester dans le flux du Dao, sans se rigidifier dans la rancune.
Pardonner, ce n’est pas être faible. C’est être fort au point de ne plus vouloir porter de chaînes. C’est se donner la permission d’être libre. C’est ne pas contaminer son futur avec la boue du passé.
À qui avons-nous encore à pardonner ?
Et surtout : qu’est-ce que cela nous coûte de ne pas le faire ?
Parfois, on croit qu’en tenant bon dans notre rancune, on protège notre dignité. Mais en réalité, c’est nous que l’on enchaîne. Alors qu’un seul acte de pardon peut faire tomber des années de murs intérieurs.
Un seul geste du cœur, et le monde redevient respirable.
Le pardon est une clé. Une médecine.
Un pont invisible qui relie le cœur blessé à l’âme apaisée.
« Pardonner, c’est offrir à l’autre, et à soi-même, la chance d’un recommencement. » François Cheng

Jean Pélissier
(Illustration de l'auteur)
LIEN POUR ACCEDER A LA VIDEO DE CET ELOGE :
https://www.youtube.com/watch?v=UkMWB1xELKU

Un beau texte !
04/12/2025

Un beau texte !

𝗦𝗶 𝘂𝗻 𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗶𝗻𝘁·𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲, je souhaite que ma famille et mes proches affichent ce texte là où je vis. Qu’ils s’en souviennent, qu’ils s’en imprègnent, et qu’ils s’y réfèrent chaque fois que les repères vacillent.
𝟭. 𝗔𝗻𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗼𝘂𝗰𝗲𝘂𝗿.
Chaque fois que vous entrez dans la pièce, présentez-vous simplement : « Bonjour, c’est [votre prénom] ». Ne me demandez pas si je sais qui vous êtes. Ce genre de question peut me troubler profondément, me faire douter, ou me plonger dans l’angoisse.
𝟮. 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲𝘇 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗺𝗮 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́.
Si je parle de rendre visite à mes parents ou d’attendre quelqu’un qui n’est plus là, inutile de me corriger. Accompagnez-moi dans cette réalité, même si elle ne vous appartient pas. Elle est peut-être floue, mais elle me rassure.
𝟯. 𝗡𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝘀𝘁𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗲 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀.
Mon esprit peut m’emporter dans des lieux et des temps incertains. M’opposer une vérité brutale ne fera qu’ajouter à ma confusion. Accordez-moi le droit à mes repères, aussi dissonants soient-ils.
𝟰. 𝗡𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.
Si je ne vous reconnais pas, ce n’est pas un rejet. C’est ma mémoire qui me trahit. Même si mes mots vous déconcertent, sachez que mon affection, elle, reste vivace – quelque part en moi.
𝟱. 𝗔𝗶𝗱𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝗮̀ 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿 𝗺𝗮 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗶𝘁𝗲́.
Si je n’arrive plus à me servir de couverts, ne me nourrissez pas tout de suite. Essayez d’abord des aliments que je peux prendre avec les doigts. Peut-être puis-je encore me débrouiller, à ma façon.
𝟲. 𝗢𝗳𝗳𝗿𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝗱’𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗺𝗮𝗶𝗻, 𝗽𝗮𝘀 𝘃𝗼𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.
Quand je suis anxieux·se, triste ou perdu·e, écoutez sans minimiser, sans rationaliser. Tenez ma main. Restez près de moi. Ce geste en dit plus que mille paroles.
𝟳. 𝗔𝗱𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮̀ 𝗺𝗼𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁.
Même malade, je ne suis pas un·e enfant. Parlez-moi avec délicatesse, mais sans condescendance. Je reste un·e adulte digne d’attention et de considération.
𝟴. 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷’𝗮𝗶𝗺𝗮𝗶𝘀.
Même avec la démence, certaines passions peuvent subsister : lire, écouter de la musique, marcher, chanter… Aidez-moi à retrouver un chemin, aussi fragile soit-il, vers ces plaisirs anciens.
𝟵. 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗺𝗮 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲.
Demandez-moi de vous raconter une histoire, un souvenir marquant, une anecdote. Vous pourriez être surpris·e par la précision de mes évocations, même si le présent m’échappe.
𝟭𝟬. 𝗣𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗮𝗴𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.
Si je deviens nerveux·se ou agité·e, ce n’est pas sans raison. Essayez de deviner ce qui me trouble : un inconfort, une douleur, un besoin mal exprimé. L’agitation est souvent une manière de dire ce que je ne peux plus formuler.
𝟭𝟭. 𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝘂𝗱𝗿𝗶𝗲𝘇 𝗹’𝗲̂𝘁𝗿𝗲.
Je reste une personne à part entière. Ce que je traverse pourrait aussi vous arriver. Entourez-moi de la patience, de la tendresse et du respect que vous aimeriez recevoir.
𝟭𝟮. 𝗔𝗻𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲𝘇 𝗺𝗲𝘀 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻𝘀 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗶𝗲𝘂𝘅.
Je peux avoir faim sans savoir comment le dire. L’irritabilité ou l’angoisse en sont parfois les seuls signes. Prévoyez des collations. Ce simple geste peut éviter bien des malaises.
𝟭𝟯. 𝗡𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘀𝗶 𝗷𝗲 𝗻’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘀 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮̀.
Même silencieux·se, même absent·e en apparence, je peux encore vous entendre. Parlez avec moi, pas sur moi. Mon humanité mérite votre regard direct et votre voix claire.
𝟭𝟰. 𝗡𝗲 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗹𝗲 𝗳𝗮𝗿𝗱𝗲𝗮𝘂.
Si vous ne pouvez pas m’assister à chaque instant, ce n’est pas une faute. Ce n’est pas de votre fait. Reposez-vous, demandez de l’aide. Trouvez un lieu adapté. Vous faites déjà beaucoup.
𝟭𝟱. 𝗥𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝗺𝗼𝗶 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲, 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗲𝘇.
Si je vis en institution, votre présence est précieuse, même si je ne la reconnais pas toujours. Elle m’ancre, me rassure, me relie au monde.
𝟭𝟲. 𝗦𝗼𝘆𝗲𝘇 𝗶𝗻𝗱𝘂𝗹𝗴𝗲𝗻𝘁·𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗺𝗲𝘀 𝗲𝗿𝗿𝗲𝘂𝗿𝘀.
Je peux confondre des noms, des visages, des lieux. Ce n’est pas par négligence. C’est ma mémoire qui flanche. Respirez profondément. Pardonnez-moi, en silence.
𝟭𝟳. 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗺𝗮 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲.
Les chansons que j’aimais autrefois peuvent ranimer une étincelle. Mettez-les à portée d’oreille. Elles me parlent un langage que la démence n’efface pas.
𝟭𝟴. 𝗥𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗲𝘇 𝗺𝗲𝘀 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗲𝘀, 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗮𝗯𝘀𝘂𝗿𝗱𝗲𝘀.
Si je ramasse des objets, les déplace ou les serre contre moi, ne m’en privez pas. Aidez-moi à les replacer sans me frustrer. Ces rituels me structurent.
𝟭𝟵. 𝗡𝗲 𝗺’𝗲́𝗹𝗼𝗶𝗴𝗻𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲.
J’ai peut-être du mal à suivre, mais je ressens encore la chaleur d’une fête, la joie d’un rire, la douceur d’un repas en famille. Ne m’excluez pas. Incluez-moi, autrement.
𝟮𝟬. 𝗨𝗻 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗮𝗰𝘁 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿.
Un regard tendre, une main sur mon épaule, un sourire sincère… Ces gestes parlent encore à mon cœur, même si mes mots se sont égarés.
𝟮𝟭. 𝗦𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗷𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀.
Derrière le trouble, derrière les absences, je suis toujours moi. Peut-être plus lent·e, plus fragile, plus silencieux·se… mais toujours cette personne que vous avez connue, et que vous aimez.

Un texte de Sébastien Xhayet ✍️

𝘊𝘰𝘱𝘪𝘦𝘻 𝘦𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦𝘻 𝘤𝘦 𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦 𝘦𝘯 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘢𝘨𝘦 𝘢̀ 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘦 𝘥𝘦 𝘥𝘦́𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘰𝘶 𝘥’𝘈𝘭𝘻𝘩𝘦𝘪𝘮𝘦𝘳, 𝘦𝘵 𝘦𝘯 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯 𝘢̀ 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘤𝘦𝘶𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘰𝘮𝘱𝘢𝘨𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘤𝘰𝘶𝘳𝘢𝘨𝘦, 𝘵𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘦𝘵 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘯𝘪𝘵𝘦́

https://www.noz-infos.com/quand-les-reperes-vacillent-soutien-aux-personnes-atteintes-de-demence-et-a-leurs-soignants/?✍️

La pensée de la semaine
01/12/2025

La pensée de la semaine

Nouvelle lettre de Jean Pélissier, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise.Chèr(e)s ami(e)s,Il y a des moments où ...
21/11/2025

Nouvelle lettre de Jean Pélissier, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise.
Chèr(e)s ami(e)s,
Il y a des moments où la vie moderne ébranle nos certitudes, où les doutes s’insinuent, où l’on oublie parfois que la plus belle des forces réside en nous-même.
La confiance en soi n’est pas un luxe, ni une qualité réservée à quelques privilégiés : c’est une énergie intérieure fondamentale, un socle invisible qui soutient toute notre existence.
Dans mon nouvel « Éloge de la confiance en soi », je vous propose de redécouvrir cette force oubliée, cette petite flamme qui, lorsqu’elle renaît, éclaire le corps, apaise le cœur et réoriente notre vie.
À travers la vision du taoïsme et de la médecine traditionnelle chinoise, nous verrons que la confiance en soi n’est pas seulement un état psychologique c’est l’un des plus puissants moyens d’autoguérison de l’organisme.
En renforçant l’énergie des Reins (Jing), elle stabilise nos émotions, soutient notre immunité, harmonise notre Shen (l’esprit) et restaure notre capacité naturelle à retrouver l’équilibre.
Prendre soin de sa confiance intérieure, c’est donc prendre soin de sa santé dans son sens le plus vaste : physique, émotionnelle et spirituelle.
C’est revenir à ce qui est juste, à ce qui nourrit vraiment notre être profond.
Puisse cette nouvelle réflexion vous aider à réveiller cette force douce et tranquille qui sommeille en chacun de nous, et à renouer avec la puissance bienfaisante du simple et du vrai.
Avec toute mon amitié,
Jean Pélissier
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

ÉLOGE DE LA CONFIANCE EN SOI

La confiance en soi, selon la perspective taoïste, ne relève ni de l'arrogance ni d'une assurance artificielle, mais plutôt d'un alignement intime avec le Tao, cette voie naturelle qui guide silencieusement tout être vivant.
Lao Tseu nous enseigne : « Celui qui connaît les autres est sage, mais celui qui se connaît lui-même est éclairé. »
Ainsi, l'essence même de la confiance en soi repose sur la connaissance authentique de sa propre nature, sans artifice ni illusion.
François Cheng souligne également cette idée en affirmant : « À la source de toute confiance, il y a la fidélité à soi-même. Être fidèle à soi-même, c’est être fidèle au Tao, à cette Voie qui relie chacun au rythme de l'univers. »
Le Taoïsme nous invite à cultiver une confiance paisible, issue de l'harmonie entre le Ciel, la Terre, et l'Homme. Lorsque l'humain se place au cœur de ce triptyque, sa confiance devient le reflet d'une stabilité intérieure qui transcende les turbulences extérieures.
À l'image du sage taoïste qui demeure calme devant l'incertitude, la véritable confiance en soi est une forme de lâcher-prise actif, où l'on accepte que tout est changement, tout en restant profondément ancré dans sa propre vérité.
Dans cette philosophie, la confiance ne se construit pas à partir d'une comparaison avec autrui, mais par la compréhension intime que chaque être possède en lui-même la puissance créatrice du Tao.
Cette force invisible et pourtant omniprésente permet à chacun d'accomplir ce qui est naturel, sans effort excessif, en suivant simplement le courant universel, le Wu Wei, ou l'art du non-agir.
Faire confiance à soi-même, selon les principes taoïstes, c'est aussi accepter pleinement ses propres limites et ses imperfections, non pas comme des obstacles, mais comme des aspects intrinsèques de notre humanité qui nous guident vers l'amélioration constante.
Le Tao Te King affirme d'ailleurs que : « Celui qui se tient sur la pointe des pieds ne tient pas debout, celui qui marche à grands pas ne va pas loin. »
Ainsi, la confiance en soi naît de l'équilibre subtil entre humilité et authenticité, entre l'écoute attentive de sa voix intérieure et l'ouverture à l'imprévisible danse du Tao.
Il convient également de rappeler qu'il existe une part innée dans la confiance en soi, ainsi qu'une part acquise. La confiance en soi se cultive, et c'est précisément l'objectif de toutes nos pratiques quotidiennes visant à recharger l'énergie des reins, puisque, selon la médecine traditionnelle chinoise, la confiance en soi appartient à ce logiciel-organe.
Enfin, faire l'éloge de la confiance en soi selon les principes taoïstes, c'est honorer la capacité de chacun à être simplement ce qu'il est, sans masque ni peur du jugement.
Cette confiance tranquille et rayonnante devient alors le véritable moteur d'une vie harmonieuse et sereine, où chaque action s'inscrit naturellement dans l'ordre cosmique du Tao.
Terminons par ce magnifique poème :
« Celui qui a confiance n'a pas besoin de convaincre,
Celui qui a la sagesse n'a pas besoin de prouver.
Celui qui rayonne ne cherche pas à se faire voir.
Ainsi, le Sage demeure en lui-même,
Et en demeurant en lui-même, il est pleinement accompli. »
(Adapté du Tao Te King, Chapitre 24).

Jean Pélissier
(Illustration de l'auteur)
LIEN POUR ACCEDER A LA VIDEO DE CET ELOGE :
https://www.youtube.com/watch?v=9frrPLjxgtU

Changement de saisonHier Vendredi 07 novembre 2025, c'est l'un des 24 termes solaires (du calendrier chinois) appelé 立冬 ...
08/11/2025

Changement de saison

Hier Vendredi 07 novembre 2025, c'est l'un des 24 termes solaires (du calendrier chinois) appelé 立冬 (Lì Dōng) – Début de l’Hiver.

Le Yin domine, les arbres perdent leurs feuilles, les plantes et les fleurs fanent. Les animaux migrent ou commencent à hiberner.
La nature s’endort… Et nous devons s’y conformer pour être et/ou rester en bonne santé.

*Selon la Médecine traditionnelle Chinoise
Après un automne de transition et de décroissance, l’Hiver indique l’épuisement et le lieu nécessaire à la renaissance, le lieu de la nuit noire, du silence, du repos, de la gestation.
Le Froid domine en cette saison, l’énergie des plantes se concentre dans la Terre, l’Eau se cristallise (neige et glace).

Les Chinois par analogie ont associé l’hiver à l’EAU qui coule entre les berges. C’est une phase de régénération qui contient le germe du renouveau. L’Eau exprime l’énergie latente, telle celle de l’hiver, lorsque la Vie est en attente, Energie de gestation, s’accumulant, se régénérant et s’apprêtant à l’impulsion du Printemps. Phase de repos, de régénérescence où tous nos organes doivent s’enraciner – Germe du renouveau - l’Eau est la Source de Vie.

*La Lampe à Huile
L’Hiver est associé aux REINS.
Les Reins (et son assesseur, la Vessie) gouvernent avec l’aide du Poumon et de la Rate le métabolisme de l’eau.
Les Reins gèrent la moelle, le cerveau, les os, la colonne vertébrale, les dents. Les cheveux sont nourris par les Reins. Les Reins gouvernent les oreilles (audition).

Les Reins sont dépositaires du Qi/Energie originelle ancestrale et transmis par les parents. Ils entreposent aussi les essences tirées des aliments et de la respiration.

Les Reins doivent vraiment être considérés comme la batterie du corps qui doit se recharger par une gestion raisonnable et raisonnée de nos activités quelles qu’elles soient et notamment en hiver. Sinon, l’huile de la Lampe à Huile associée à l’Energie originelle se consume et s’épuise et cette batterie en partie rechargeable ne pourra hélas être remplacée…

*Comment prendre soin de notre « batterie énergétique »
L’Energie des Reins alimente plusieurs organes et viscères. C’est la source d'énergie de la Vessie mais également entre autres, des Intestins, de la Rate et de l'Estomac. Elle maintient l’équilibre général du corps. Toute faiblesse des Reins a donc un impact sur ces organes.

Les déséquilibres des Reins se manifestent de diverses façons, mais les signes les plus importants sont des faiblesses ou des douleurs des lombes, et/ou des genoux, de la fatigue accompagnée de frilosité ou de signes de chaleur qui apparaissent en fin de journée ou la nuit.

Alors ! il faut absolument, pour préserver cette réserve énergétique et anticiper dans une meilleure forme possible l’arrivée du Printemps, adopter une bonne hygiène de vie, l’hiver est la période de repos salutaire pour recharger les Reins en énergie.

Autant que possible et compte tenu des contraintes sociales, il est nécessaire de ralentir sa vie sociale et ses activités, privilégier le repos en hiver, bien dormir (se coucher tôt et se lever t**d, disent les Chinois), bien s’alimenter, ne pas manger froid et éviter les crudités, boire chaud, bien se couvrir quand on sort (tête et pieds), éviter de transpirer, prendre des bains ou douches chaudes.

Pour garder vos Reins au chaud, mettez donc un coussin chauffant en noyaux de cerises ou une bouillotte sur les reins au niveau des lombaires.

Fortifier le Rein en donnant des percussions souples dans le dos, sous les dernières côtes, avec les poings. Puis massez-vous énergiquement le long de la colonne vertébrale, des lombaires jusqu’au sacrum. Massez également la plante des pieds et les oreilles.

*Au niveau de l’alimentation
La saveur salée est liée à l’Hiver et au Rein. Ne pas hésiter à manger plus salé que d’habitude, sauf évidemment contre-indication médicale. L’excès de sel blesse le Cœur et les Reins (hypertension).

Mangez des huitres, des crevettes, des fruits de mer ou des algues…
Mangez des aliments noirs (le Noir est la couleur de l’Hiver) comme par exemple des olives, des champignons, des graines, des radis ou du chocolat noir…
Privilégiez les légumineuses, les légumes racines et légumes d’hiver, les céréales complètes et les fruits secs avec un fort potentiel énergétique (châtaignes, noix…).

En hiver, il est important de manger une nourriture consistante et énergisante, c’est la saison des bonnes soupes. Utilisez des condiments qui réchauffent, tels l’ail, les oignons et le gingembre. Ajoutez quelques aromates comme le thym et l’origan antivirales et bactéricides ou de l’ail qui réchauffe comme la cannelle. N’oubliez pas de consommer des aliments riches en vitamine D (manque de soleil) comme les poissons gras (hareng, sardine, saumon…), du foie, des œufs ou du beurre. Dans cette même logique de saison, quand vous achetez des fruits, évitez les agrumes et préférez les pommes, les poires et autres fruits de saison.

*Au niveau émotionnel
En hiver, l’émotion associée est la Peur, qui blesse les Reins (et la Vessie). C’est une émotion négative courante et source de déséquilibres énergétiques si elle est mal maitrisée, excessive ou chronique… Il faut donc a contrario retrouver la « Confiance » durant cette période ou ne pas la perdre. La Confiance est une émotion positive qui renforce nos Reins.

Bel hiver à tous !

Nouvelle lettre de Jean Pélissier, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise.Chèr(e)s ami(e)s,Il y a des moments où ...
01/11/2025

Nouvelle lettre de Jean Pélissier, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise.
Chèr(e)s ami(e)s,
Il y a des moments où la vie moderne nous pousse à trop remplir : nos armoires, nos agendas, nos pensées. Nous accumulons sans cesse, croyant nous enrichir, alors que nous nous éloignons souvent de l’essentiel.
Et si la véritable abondance résidait dans la sobriété ?
Dans mon nouvel « Éloge de la sobriété », je vous invite à redécouvrir cette vertu oubliée, ce trésor caché qui apaise le corps et clarifie l’esprit.
À travers la vision du taoïsme, du confucianisme et du bouddhisme, nous explorerons ensemble comment la simplicité, loin d’être un manque, devient un art de vivre, une forme suprême de liberté intérieure.
Prenons le temps de revenir à ce qui est juste, à ce qui nourrit vraiment notre énergie vitale (Jing), éclaire notre esprit (Shen), et allège notre cœur.
Puissiez-vous, à travers ces mots, retrouver la légèreté de l’essentiel et la joie du simple.
Avec toute mon amitié,
Jean Pélissier
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

ÉLOGE DE LA SOBRIETE

En ces temps troublés où l'abondance matérielle et l'agitation mentale règnent en maîtres, revenons un instant aux trésors oubliés que nous offrent les trois grandes philosophies chinoises : le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme.
Toutes trois, malgré leurs différences apparentes, convergent en un même point lumineux : l'éloge de la sobriété.
Le taoïsme nous enseigne que la simplicité est la plus grande richesse.
Lao Tseu écrivait : « Celui qui sait se contenter ne connaît pas la disgrâce. »
À trop désirer, à trop posséder, nous perdons notre ancrage naturel avec la Terre et le Ciel. Nous nous alourdissons de biens matériels inutiles qui voilent notre intuition profonde.
Cette accumulation incessante ne fait qu'épuiser notre énergie vitale, notre Jing, et disperser notre Shen, cette précieuse clarté d'esprit essentielle à notre bien-être.
En adoptant la sobriété, nous restaurons cet équilibre primordial et retrouvons notre capacité à vibrer en harmonie avec l'univers.
Confucius, quant à lui, insiste sur la modération et la rectitude morale.
À l'heure où les plaisirs immédiats et les satisfactions éphémères gouvernent nos vies, il nous rappelle que l'excès engendre toujours la confusion et le chaos.
L'équilibre confucéen se situe dans la sobriété de nos actes et de nos désirs.
« L'homme noble est sobre dans ses paroles et diligent dans ses actions », disait-il.
Lorsque nous sommes submergés par le matérialisme, nous perdons la capacité d'agir selon notre vraie nature humaine.
La sobriété matérielle et intellectuelle nous redonne ainsi accès à notre dignité et à notre authenticité.
Enfin, le bouddhisme souligne à quel point l'excès de pensée est source de souffrance.
Notre mental, constamment surchargé de désirs, d'attentes et de projections, nous éloigne irrémédiablement du présent.
La sobriété mentale, c'est le dépouillement de ces pensées inutiles, cette pratique régulière qui nous permet de retrouver la paix intérieure.
Le Bouddha nous invitait à marcher sur la voie du milieu, là où réside une sagesse apaisée, détachée des tumultes du désir et de l'attachement.
C'est en libérant notre esprit de l'excès de réflexion que nous expérimentons véritablement la liberté.
Comme le souligne si justement François Cheng :
« Chaque expérience de beauté, si brève dans le temps tout en transcendant le temps, nous restitue chaque fois la fraîcheur du matin du monde. »
La sobriété n'est pas seulement un renoncement, elle est une célébration du juste milieu, une danse légère avec la vie. Elle nous permet de savourer l'essentiel, de cultiver l'élégance discrète d'une existence simple et authentique.
Évitant ainsi les pièges de l'excès matériel et du bavardage mental, nous découvrons une source intarissable de joie sereine et de lucidité profonde.
En suivant ces chemins tracés par les sages chinois, accueillons l'éloge de la sobriété comme un guide précieux pour retrouver le sens véritable de notre existence.
Laissons-nous inspirer par la simplicité du Tao, la modération confucéenne et la clarté bouddhiste, afin que notre vie devienne une harmonieuse mélodie jouée sur la corde sensible de la sobriété.
Et finissons par cette profonde donnant sens à la sobriété.
« Trente rayons convergent au moyeu,
mais c’est le vide médian qui fait marcher le char.
On façonne l’argile pour en faire des vases,
mais c’est du vide interne que dépend leur usage.
Une maison est percée de portes et fenêtres,
et c’est le vide encore qui permet l’habitat.
Ainsi, l’être produit l’utile,
mais c’est le non-être qui le rend efficace. »
(Tao Te King, chapitre 11)

Jean Pélissier
(Illustration de l'auteur)
LIEN POUR ACCEDER A LA VIDEO DE CET ELOGE :
https://www.youtube.com/watch?v=SHPNxWhLEGU

Adresse

La Ronde Du Bio 489, Chemin Des Pérouses
Faverges
74210

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