01/12/2025
"Voici les nouveautés du mois de décembre pour la bibliothèque de Genea50 :
« 𝐋𝐚 𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬𝐚𝐧𝐬, 𝐜𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐬 𝟏𝟔𝟓𝟑-𝟏𝟕𝟖𝟖 », paru en 2020 chez Tallandier. Après ‘La mémoire des croquants 1435-1652’, Jean-Marc Moriceau, agrégé d’histoire, professeur à l’université de Caen, poursuit sa passionnante enquête sur la vie de nos ancêtres paysans depuis le retour de la paix civile jusqu’à l’aube de la Révolution, en restant toujours au plus près de ce peuple des campagnes qui représentait alors près de neuf Français sur dix. Dans cette fresque monumentale, année par année, alternent événements de toute nature et faits de la vie quotidienne : plus de 1380 rubriques éclairent ainsi la diversité du pays dans ses variantes régionales, sur cinq générations et 3 règnes ;
« 𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐝’𝐢𝐥 𝐲 𝐚 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 », paru en 2024 aux éditions Agone. ‘Les Gaulois ne sont pas nos ancêtres, Charlemagne n’a pas inventé l’école, les Arabes n’ont pas été repoussés par Charles Martel à Poitiers …’. A l’opposé, qui se souvient de la ‘révoltes des Rustauds ? de la guerre des camisards ? …’. Dans la continuité des travaux de Gérard Noirel, Laurence de C**k, historienne et essayiste, revisite les mythes nationaux à l’aune des avancées historiques les plus récentes, et replace au cœur de l’histoire certains acteurs oubliés par le roman national ;
« 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐂𝐡𝐚𝐫𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐆𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐛𝐞𝐫𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 », Cahier Goubervillien n°16 – Novembre 2013. Au-delà des aspects logistiques relatifs à la structure des harnais et aux animaux de trait utilisés, Julien Deshayes recense et étudie les différents modes de mobilisation des attelages, selon qu’ils s’effectuaient au sein de l’exploitation manoriale, avec les charretiers « de céans », par réquisition des « aînés » de la seigneurie du Mesnil ou bien dans le cadre de corvées collectives assumées par les communautés paroissiales ;
« 𝐍𝐨 𝐩𝐫𝐞̂𝐜𝐡𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐠𝐨𝐮𝐥𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭 », que vient de publier la toute jeune et très dynamique maison d’édition basée à Digosville : « Oû Pyid des Phares ». Jean-Paul Bourdon, normanophone, issu de la Maison de la recherche en sciences humaines de l’université de Caen, nous propose, en format bilingue, une vingtaine de chansons, bouts-rimés, sketches et dialogues, en normand pur jus à lire à haute voix, principalement pour le plaisir de prêchi en jouant avec les mots et les expressions les plus courantes de notre patrimoine linguistique. Pour ceux qui, comme moi, ont eu la chance d’avoir des grands-parents patoisants, ce n’est que du bonheur !
𝑬𝒕 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒍𝒖𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒂𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒊𝒄𝒓𝒐-𝒄𝒉𝒓𝒐𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒏𝒔𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 !
𝑪𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒆𝒓, 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒔𝒊𝒓, 𝒂𝒄𝒒𝒖𝒆́𝒓𝒊𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒂𝒖𝒕𝒆́𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒃𝒊𝒃𝒍𝒊𝒐𝒕𝒉𝒆̀𝒒𝒖𝒆, 𝒆𝒕 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆𝒓 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒔, 𝒂 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒖𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒊𝒔𝒊𝒓 𝒆𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆̀𝒈𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒊𝒕 𝒍’𝒂𝒅𝒂𝒈𝒆 : 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆𝒔 𝒐𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒊𝒏, 𝒆𝒕 𝒊𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆́𝒔𝒐𝒓𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒊 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒏…
Bonne lecture à tous,
Christian Duhoux