28/11/2025
Elle avait un QI de 228, le plus haut jamais enregistré officiellement selon le Guinness World Records — plus qu’Einstein, plus que Hawking, plus que n’importe qui.
Elle s’appelait Marilyn vos Savant — un nom qui semblait déjà annoncer son destin.
À 10 ans, elle avait déjà lu les 24 volumes de l’Encyclopædia Britannica.
Et pas seulement lus — elle les avait compris et mémorisés.
On imagine souvent les génies suivant le même chemin : grandes universités, laboratoires, recherche scientifique.
Elle, non.
Marilyn a choisi d’écrire, de vulgariser, de communiquer, d’amener la logique et la pensée critique à la portée de tous.
En 1986, elle commence à répondre aux questions de lecteurs dans sa chronique « Ask Marilyn » dans le magazine Parade.
Des questions venues du monde entier : puzzles logiques, débats philosophiques, problèmes mathématiques.
Mais en 1990, tout explose — elle publie la solution au fameux paradoxe de Monty Hall.
Sa réponse était correcte… mais contre-intuitive.
Des centaines de professeurs, statisticiens, mathématiciens lui écrivent pour lui dire qu’elle se trompe.
Certains de manière condescendante.
Puis les tests et simulations sont venus —
et Marilyn avait parfaitement raison.
Elle n’a jamais été le « génie enfermé dans un labo ».
Elle a préféré apporter la réflexion au grand public,
déconstruire les croyances,
expliquer le monde simplement,
éclairer le débat,
ouvrir l’accès à la pensée rationnelle.
Elle a épousé Robert Jarvik, l’inventeur d’un cœur artificiel,
et a fondé la Mega Society, un groupe réservé aux personnes à intelligence exceptionnelle.
Mais au fond, l’essentiel n’est pas le chiffre 228.
Ce n’est pas la Guinness.
Ce qui compte, c’est ce qu’elle a fait de ce don.
Marilyn vos Savant n’a pas vécu pour impressionner.
Elle a vécu pour comprendre.
Pour transmettre.
Pour stimuler l’esprit critique.
Pour montrer que le vrai génie n’est pas seulement de résoudre des équations…
mais de savoir parler au monde.