Laura Delmon Massages

Laura Delmon Massages Massages Ayurvédiques

Service réservé aux femmes ..." la médecine et la pensée occidentales tendent à généraliser et cataloguer l'individualité.

D'après le concept occidental de moralité, ce qui est commun à la majorité des gens constitue la norme. L'Ayurvéda considère que la normalité doit être évaluée individuellement, parce que toute constitution humaine manifeste spontanément son propre tempérament et fonctionnement. En Orient, la clé de la compréhension est l'acceptation, l'observation et l'expérience ; en Occident, c'est le questionnement, l'analyse et la déduction logique (qui pour elle est celle de sa norme et donc de la majorité)"...

18/07/2023

Le petit déjeuner doit être adapté à notre état, et non pas aux habitudes culturelles.

1 – Faut-il manger le matin ?

Durant le sommeil, le corps est soumis à un long temps de jeun. Ce moment de repos permet au système digestif de métaboliser les aliments non traités pendant la journée.

Au réveil, l’ensemble des déchets issus de cette métabolisation nocturne est déversé dans l’intestin, puis s’achemine vers le grand colon.

Pour accompagner ce processus, les textes décrivent des actions à effectuer le matin au réveil :

- Jihvānirlekhana : le râpage de la langue
- Boire de l’eau chaude à jeun pour hydrater l’intestin et surtout le grand colon et faciliter l’évacuation
- Vyāyāma : l’activité physique - yoga
- Śaucha-vidhi : aller à la selle

Il est très important de s’assurer de l’élimination complète des résidus de la digestion nocturne, c’est-à-dire être allé à la selle, avant de prendre son petit déjeuner.

Le petit déjeuner doit être repoussé ou sauté lorsque nous n’avons pas d’appétit, une sensation de lourdeur intestinale, un goût dans la bouche ou bien de la nausée, ces signes indiquant la présence d’Ama et la nécessité de laisser au corps le temps de se nettoyer.

Dans ce cas, il est intéressant de soutenir ce nettoyage par la consommation de tisanes dīpana – pācana.

2.2 - Sucré ou salé ?

La consommation d’un petit déjeuner salé est idéale parce que la consommation de sucre le matin est déconseillée pour :

- les personnes avec un très fort Agni et ainsi un métabolisme rapide. Consommé seul et après la longue période à jeun de la nuit, le sucre pénètre rapidement dans l’organisme et donner lieu à des phénomènes appelés « glāni » décrits comme de subites pertes d’énergie de type hypoglycémique associées à des vertiges.

Ce phénomène est courant chez les personnes en aggravation de Pitta. Pour limiter une assimilation trop rapide, manger du gras afin de ralentir l’assimilation du sucre.

Cela consiste à ajouter de l’huile de sésame ou du ghee aux fruits que nous mangeons, ou du beurre sur votre pain.

- les personnes avec un Kapha aggravé qui ralentit le métabolisme : éviter alors les substances sucrées, froides et onctueuses.

16/06/2023

Pra = par nature, spontanément
Kṛti = ce qui se fait

1 - Prakṛti

La Prakṛti, ou « constitution », définit notre nature profonde en se basant sur la proportion des cinq éléments dans notre corps, et celle-ci ne change pas.

Donc, cette constitution, qui nous renseigne sur les qualités particulières nous définissant, n’est pas un état « à réguler ».

Par exemple, une constitution Vāta ne définit pas nécessairement et uniquement une personne avec des problèmes de type Vāta tels qu’articulations douloureuses, desséchement ou constipation.

« Dans sa nature équilibrée, Vāta permet l’enthousiasme, une respiration profonde, la motricité, de bon vega(s) et les régulations des tissus et des organes des sens. » Ah.Su 11/2-3

Vega = mouvement d’évacuation tels que le rôt, les gaz, les cycles menstruels

Connaître sa constitution permet donc de comprendre la nature spontanée et la sensibilité d’un individu, indépendamment des facteurs environnementaux qui l’entourent.

Cette connaissance n’est pas d’une évidence directe étant donné que les signes apparents sont souvent le résultat du déséquilibre appelé Vikṛti.

2 - Vikṛti

Vi = poison

La Vikṛti définit tous les facteurs qui viennent déséquilibrer les cinq éléments en nous éloignant de l’équilibre initial de notre Prakṛti.

Ces facteurs de déséquilibres peuvent par exemple se manifester lors d’une saison, d’un moment de la journée, d’une période de vie, de l’endroit dans lequel nous vivons et surtout en fonction de ce que nous mangeons.

Le contexte de l’apparition des signes est essentiel à intégrer pour la compréhension de notre constitution, celui-ci portant effectivement des Guṇa(s), des qualités particulières, qui nous influencent.

Par exemple, la saison du printemps ou le fait de manger une nourriture lourde et obstruante sont des facteurs aggravant pour Kapha.

Peu importe notre constitution initiale, Vata, Pitta ou Kapha, ces facteurs sont des signes d’expression de Kapha en déséquilibre tels qu’un excès de mucus, un sommeil lourd ou des nausées.

Si, en plus, la constitution de l’individu est déjà Kapha ces signes d’aggravations seront alors plus marqués et dommageables, surtout s’ils sont récurrents.

22/05/2023

Ārtava, le tissu reproducteur féminin est considéré comme un Upadhātu de Rasa Dhātu.

Quel est le rôle des Dosha(s) dans les cycles féminins ?

1 – Le rôle de Kapha pendant la phase folliculaire :

Le tissu reproducteur féminin étant le siège de Kapha la formation de l’ovule est un processus froid et la température basale de la femme peut chuter jusqu’à 36,2°C le jour de l’ovulation. Cette phase de croissance folliculaire est une période d’hydratation donnant lieu à une aggravation naturelle de Kapha.

Ainsi, les femmes ayant déjà une constitution ou un déséquilibre de type Kapha peuvent être sujettes à une congestion plus importante, une prise temporaire de poids, des démangeaisons, de la constipation ou un excès de lourdeur.

Cependant, Kapha n’a pas à être « combattu », son aggravation étant saine et normale pour le développement de l’ovocyte. Kapha doit simplement être « contenu » dans son aggravation.

2 – Le rôle de Pitta pendant la phase lutéale :

Après l’ovulation, le rôle constructeur de Kapha est terminé, et la deuxième partie du cycle commence avec l’entrée en jeu de Pitta et son véhicule Rakta Dhātu.

Le sang afflue vers la paroi de l’endomètre dans les canaux appelés Ārtava Vaha Srotas et la température corporelle de la femme augmente en conséquence pouvant monter au-delà de 37°C.

Durant cette période Pitta Dosha est donc naturellement en aggravation.
Lorsqu’un déséquilibre ou un terrain de type Pitta est déjà présent chez la femme, le transit peut devenir plus liquide voir diarrhéique accompagné d’émotions chaudes, de fièvre ou bien de problèmes de peau.

Pour les femmes en excès de Pitta, une alimentation sans épices chaudes est recommandée pendant cette phase lutéale.

Et des boissons refroidissantes, par exemple à base de racine Vétiver, vont aider à la baisse de la température de l’endomètre et ainsi diminuer l’abondance des pertes de sang.

3 – Le rôle de Vāta sur la régularité des cycles :

Vāta, qui organise tous les mouvements dans l’organisme, est le régulateur des cycles féminins et tout dérèglement de Vāta, notamment par le stress du tourbillon de la vie quotidienne, va causer des cycles chaotiques ou même une absence de cycle.

25/04/2023

Lorsque nous sommes malades, dans la volonté de vouloir guérir le plus rapidement possible, nous consommons beaucoup de médicaments divers.

Cette approche d’élimination des symptômes ne correspond pas à la médecine de traitement d’un terrain qu’est l’Āyurveda, avec le respect des étapes pour une guérison durable et définitive.

Etape 1 : suppression de l’étiologie et du comportement nocif

Premièrement : « Nidāna Parivarjana » qui signifie « supprimer les facteurs qui ont provoqués la maladie ».

Il est impossible de soigner une maladie de manière durable, sans traiter l’état du mental qui a conduit à l’installation de cette maladie.

Tout déséquilibre prend racine dans un manque de discernement de la réalité et d’habitudes nocives pour la santé.

Pour le patient, changer ses habitudes et certains comportements compulsifs ou même addictifs est très long, et surtout qu’il faut qu’ensuite cela reste durable.

Etape 2 : rétablir Agni

Deuxièmement : rétablir et régler Agni, le feu digestif, en s’assurant qu’il est suffisamment puissant.

Ceci, parce que certains remèdes sont guru (lourds), difficiles à assimiler et peuvent donc affaiblir encore plus le feu digestif.

Donc, cette étape consiste à nettoyer l’organisme de ce qui obstrue le fonctionnement d’Agni:

- nettoyer et éliminer Āma, les toxines
- corriger les dosha(s) qui perturbent le fonctionnement d’Agni, par exemple éteint par Kapha descendu de sa loge.

3 – Bhaiṣajya : administrer le remède

Troisièmement : observer si les symptômes ont disparu, l’organisme ayant retrouvé suffisamment de vitalité pour rétablir son homéostasie de lui-même.

Si cela n’est pas le cas, alors c’est seulement là qu’intervient l’utilisation d’un médicament, alors que le corps est libre d’obstruction et qu’Agni est équilibré : le patient est à même de recevoir le potentiel d’une substance médicinale.

Dans ces conditions préalables des étapes 1 et 2 établies, une simple tisane médicinale redonnant la vitalité, Vīrya, est suffisamment puissante pour guérir.

Conclusion : le remède n’a pas besoin d’être complexe mais doit être administré dans les conditions d’un terrain préparé.

07/04/2023

Kapāla = crâne
Bhātī = briller

Selon le vocabulaire du Yoga contemporain, le mot « Kapālabhātī » est une technique de respiration (prāṇayāma) alors qu’en réalité, dans les anciens textes, elle correspond à une action de nettoyage (ṣaṭkarma).

« Kapālabhātī, appelée aussi dans les textes Bhālabhātī, peut être pratiquée de trois manières différentes : Vātakrama, Vyutkrama et Śītkrama qui ont toutes pour actions de supprimer l’excès de Kapha ». Gheraṇḍa saṃhitā 1/54

Au-delà de la compréhension des trois pratiques correspondantes à Kapālabhātī, il est surtout important d’en appréhender la logique : selon l’Āyurveda et le Yoga, le Prāṇa est considéré comme une force de guérison, toute maladie n’étant en réalité qu’une déviation du Prāṇa.

Le but est donc de libérer le corps des obstructions qui priveraient sa circulation.

Bien entendu, les techniques Kapālabhātī ont un sens si elles sont pratiquées en ayant une hygiène de vie n’aggravant pas ces obstructions du fait d’une alimentation trop onctueuse, froide et humide, surtout si votre feu digestif est faible.

1 – Vātakrama

Première étape : inspirer par la narine gauche et expirer par la narine droite, puis continuer en inspirant par la narine droite et en expirant par la narine gauche. Cette répétition doit être rapide et sans aucune rétention.

Cela permet de forcer le détachement des déchets et de les remettre en circulation.

Deuxième étape : inspirer et d’expirer rapidement par les deux narines, en pompant puissamment le nombril sur l’expiration, pour finir l’évacuation des déchets détachés lors de la première étape.

C’est en fait uniquement cette deuxième étape que le Yoga moderne appelle de manière réductrice Kapālabhātī.

2 – Vyutkrama

Vyutkrama est une technique qui consiste à inspirer de l’eau par le nez puis de la rejeter soit par la bouche, soit de nouveau par les narines.

Cette technique est aujourd’hui connue sous le nom de « Jala Neti » (voir notre article du 04.04.2023).

3 – Śītkrama

Prendre de l’eau par la bouche puis l’éliminer par le nez. C’est une technique délicate qui demande de l’expérience … sachant que le préfixe « Śīt » fait référence au son de l’orgasme.

28/03/2023

« Là où Vāta est en mouvement, le mental est en mouvement. Là où Vāta est calme, l’esprit est apaisé. Celui qui contrôle et maitrise Vāta atteint la stabilité de la conscience » Hathayogapradipika 2/2

Vāta dans sa dynamique de mouvement est lié à la notion de temps et s’incarne par le Mahāguṇa Rajas au niveau du mental. Cette qualité du mental nous pousse à une activité cérébrale importante et une envie constante de sensation.

Lorsqu’il domine, Rajas entraîne attachement envers les sensations et désir. Cette condition du mental nous plonge dans Dukkha, la souffrance, et dans un comportement déconnecté du Dharma pouvant mener à la maladie. (Su.Sa 4/36)

Une fois Rajas déclenché, le mental s’agite, et les rythmes de l’inspire (śvāsa) et de l’expire (niśvāsa) changent.

Cependant, le processus peut-être inversé : la respiration peut influer le mental, et ainsi ne plus être une conséquence subie, mais un véritable outil.

1 – Préalable :

Afin de respirer correctement, il est d’abord nécessaire de nettoyer les canaux de circulations, les nāḍī(s), permettant à l’air et au Prāṇa qu’il contient de circuler sans entrave. Lorsque que Kapha s’accumule, il produit des Mala (déchets) qui obstruent les nāḍī(s) et la première porte d’entrée du souffle : Nāsā, le nez.

Les exercices respiratoires tels que la respiration du feu « Kapālabhātī » nettoient les nāḍī(s) et éliminent l’excès des Mala(s) de Kapha. Ces exercices ne sont d’ailleurs pas exactement des Prāṇāyāma(s) mais des Ṣaṭkarma, c’est-à-dire des actions nettoyantes et préparatrices à la pratique du Prāṇāyāma et du yoga.

2 – Conduire la respiration

La conduite d’une respiration, un Prāṇāyāma, à un rythme REGULIER, qu’il soit rapide ou lent, permet de calmer l’aggravation de Vata et la dynamique Rajasique de l’esprit.

3 – Observer la respiration

La simple observation, SANS LA CONDUIRE, de sa respiration permet d’observer la tendance de notre esprit à s’extraire de l’instant présent pour nous pousser vers un besoin constant de sensation. Cette écoute attentive nous donne l’opportunité de nous extirper de la dynamique avide de Rajas et de revenir dans un comportement vertueux pour notre santé.

14/03/2023

Le printemps est la période idéale pour éliminer l’excès de Kapha accumulé pendant l’hiver et figé dans le corps.

Dès le mois de mars, la force d’émission des rayons du soleil devient plus importante et liquéfie Kapha.

Au printemps, à l’image de la sève des arbres remise en mouvement vers le haut, notre prāṇa adopte une dynamique ascendante par l’activation de « Naga Vāyu » qui permet l’évacuation de cet excès de masse froide.

Ceci est une des explications des fameuses rhinites allergiques printanières.

Rappel : Naga Vāyu est une division d’Apāna Vāyu dans sa forme ascendante.

Il est coutumier de faire toute une série de nettoyages au printemps. Cependant, il n’est pas toujours nécessaire de « forcer » le nettoyage que le corps effectue de lui-même.

Le but des mesures de l’Āyurveda est surtout de donner de l’espace et de l’énergie pour soutenir la dynamique spontanée et autonome de nettoyage appelée Śodhana.

Il y a 3 types de mesures :

1 - Laṅghana : mesures de réduction

Réduire la quantité et le nombre de repas dans la journée redonne de l’espace au corps pour être au service de cette détoxination spontanée que permet la dynamique du printemps.

2 - Le mouvement

Le corps dispose de plusieurs mécanismes de nettoyage autonome. L’un de ces mécanismes est permis par lasīkā, la lymphe. Ce liquide recueille certains déchets du corps et les remet en circulation pour faciliter leur évacuation par les émonctoires.

Or à l’inverse du sang, la lymphe ne dispose pas de la pompe cardiaque pour soutenir sa circulation. La circulation de la lymphe peut et doit être stimulé par :

- Les changements de températures à l’eau (chaud/froid dans la do**he par exemple).
- L’activité physique pour vous mettre en sueur.
- les massages lymphatiques, notamment le brossage à sec dans le sens des nœuds lymphatiques.

3 - Agni s’affaiblit au printemps

La liquéfaction de Kapha dans sa loge entraîne un étouffement du feu digestif.

Il est donc essentiel de soutenir son activité par les mesures ci-dessus qui peuvent être accompagnés par la prise de substance :
- dīpana qui augmentent Agni ;
- et/ou pācana qui cuisinent Āma

Ces substances peuvent être prises sous forme de tisane ou bien dans l’alimentation.

07/03/2023

Comment est-il possible que certaines personnes qui ne font pas particulièrement attention à leur santé vivent de longues années alors que d’autres très vigilantes meurent plus jeune ?

1 - Ojas

Notre durée de vie est conditionnée par notre vitalité, une entité physique nommée « Ojas ».

Celle-ci est présente sous deux formes :

- Para Ojas : Nous héritons de cette immunité à la naissance. Elle est le résultat de nos parents et de notre karma. Para Ojas est une quantité stable de 8 gouttes (Bindhu) et dont la qualité est variable selon chaque individu.

- Apara Ojas est essentiel pour permettre à Para Ojas de rayonner dans le corps, et sa formation est le résultat du métabolisme tissulaire, donc d’une bonne digestion.

Donc, notre force de vie, bien que conditionnée par l’hérédité, dépend surtout de notre capacité digestive. Agni est prépondérant dans la vitalité.

2 – Prakṛti

En raison de ses qualités, Kapha procure des organes bien développés, ralentit le processus de vieillissement, nourrit les tissus et permet une vie longue.

Attention, nous parlons d’un Kapha équilibré dont la tendance naturelle à obstruer les srotas ne se manifeste pas.

Les personnes avec une prédominance de Pitta disposent :

- d’une force de transformation puissante et en général d’un bon feu digestif,

- par contre, ils sont prédisposés à une activité plus intense que Kapha, et cette suractivité, catabolisante, peut accélérer le vieillissement.

Les Pitta ont une durée de vie moyenne.

Les caractéristiques de Vāta conditionnent l’individu à une vie rapide et sèche, des articulations instables, une perte tissulaire et un processus de vieillissement accéléré.

C’est la constitution la plus fragile.

3 – Comportement et Vikṛti conséquente

L’espérance de vie est surtout le résultat de notre comportement vis-à-vis de la nourriture.

Et les personnes conscientes d’un Agni faible doivent être très vigilante.

Un Kapha veillera à ne pas manger une nourriture obstruante, et à pratiquer une activité physique ;

Un Vata veillera à manger des aliments structurants et à ne pas être en suractivité sportive.

Un Pitta viellera à ne pas être en suractivité sportive et à éviter les aliments trop chauffants.

21/02/2023

L’Āyurveda soigne-t-il des pathologies comme la maladie de cœliaque, le syndrome du colon irritable ou bien même le SIBO ?

Small Intestinal Bacterial Overgrowth = pullulation microbienne de l’intestin grêle

Il n’est pas possible de donner une réponse précise à cette question étant donné que les noms actuels des maladies ne correspondent pas exactement à ceux mentionnés dans les textes anciens. Ces textes font référence à la condition de « Grahaṇī » qui est un champ pathologique des défauts d’absorptions et de porosités intestinales.

Les textes de l’Āyurveda classent les pathologies en quatre types : - Vataja - Pittaja - Kaphaja - Sanipataja conglomération de 3 dosha(s) ou Dvanja 2 dosha(s)

La terminaison « Ja » veut dire « qui naît de ».

Attention : une MEME pathologie peut donc se manifester avec des symptômes DIFFERENTS en fonction du dosha avec lequel elle est liée.

Voici des exemples des symptômes de Grahaṇī en fonction des causes de déséquilibre de dosha(s) :

- Vataja Grahaṇī : « sécheresse de la gorge et de la bouche, acouphènes, douleur thoracique, distension de l'abdomen, les selles sont soit aqueuses, soit sèches associées à des flatulences et de la toux. » Ca.Ci 15/60-64.

- Pittaja Grahaṇī : sensation de brûlures dans la région cardiaque, selles de couleur jaune ou bleuâtre, éructations avec une mauvaise odeur et un goût aigre.

- Kaphaja Grahaṇī : sensation de lourdeur dans la poitrine, éructations avec un goût sucré, les selles sont mélangées à du mucus et lourdes, tendance à cracher et d’un écoulement nasal important.

Ainsi, le traitement d’une pathologie doit s’adapter à la forme de Grahaṇī qui s’est manifestée :

- Pour Vāta : il faut consommer des dīpana(s) chauds, légers, sec set les médecines doivent être onctueuses, salées et acides.
- Pour Pitta : les dīpana(s) doivent avoir un goût amer et les remèdes un goût sucré.
- Pour Kapha : des dīpana(s) amers et des médecines de qualité sèche.

Rappel de la précaution générale : les mesures prises doivent être aussi adaptées :

- à l’état d’Āma ;
- et l’état des dosha(s) : prêts à être expulsé (Utkleśa) ou non parce que attachés (Līna)

17/01/2023

Le mythe relatant l’apparition de Dhanvantari, le dieu de l’Āyurveda, est décrit dans le Sāmudra Manthana, un épisode des Viṣṇu Purāṇa :
une lutte est menée entre les Asura(s), des démons, et les Deva(s), des divinités bienfaisantes, pour acquérir l’Amṛta, le nectar de l’immortalité.

Les Asura(s) disposent des mêmes pouvoirs que les Deva(s) à la différence qu’ils les utilisent à des fins personnelles alors que les Deva(s) les mettent au service du Dharma, et le démon Svarbhānu a essayé de boire l’Amṛta lorsqu’il était distribué aux Deva(s).

Pour l’en empêcher Viṣṇu réussit à lui trancher la tête avant que le nectar ne soit avalé.

Des gouttes de ce nectar tombèrent sur la terre et donnèrent naissance à deux substances : l’ail et l’oignon.

Ces substances sont considérées impures dans certaines lignées de l’Indouisme car elles ont touché la bouche d’un démon.

Cependant, dans certaines conditions, l’Āyurveda considère l’ail comme un Rasāyana.

En fait, les Asura(s) représente en réalité une partie de notre esprit lorsqu’il est dominé par Rajas et la colère (Ca.Sa 4/38)

Lorsque nous perdons notre discernement, même une substance aux multiples bienfaits, peut devenir un poison.

Seule l’intelligence de l’Āyurveda, Dhanvantari, permet de faire d’une substance un nectar d’immortalité, un véritable remède.

C’est pour cette raison que le nectar d’immortalité apparaît dans ses mains. Sans cette intelligence, une substance ne peut être efficace pour notre santé.

Exemple : par son côté tīkṣṇa (pénétrant), uṣṇa (chaud) et picchila (visqueux), l’ail n’est pas adapté aux conditions Pitta-Rakta, ni aux saisons estivale et automnale.

En revanche, il peut devenir un véritable Rasāyana pour les conditions Vata et notamment lorsqu’il est préparé avec du ghee ou du lait.

A noter : l’ail est Rajasique et ainsi agite le mental. Il est donc déconseillé avant une méditation.

Ainsi, même une substance présentant de nombreuses propriétés peut devenir un poison si elle est prise sans considération des lois de la nature.

Tisane pour nous aider à éliminer nos excès accumulés pendant les  fêtesPour 30 à 40 gr de mélange2 cuillères à café de ...
03/01/2023

Tisane pour nous aider à éliminer nos excès accumulés pendant les fêtes

Pour 30 à 40 gr de mélange
2 cuillères à café de coriandre
1 cuillère à café de fenouil, de baies de genévrier et de boutons de rose
1/2 cuillère à café de cumin, de cardamome, de fenugrec, de curcuma et de gingembre
1 petit bâton d’environ 1 cm de réglisse et de cannelle
Quelques écorces d’orange, 3 clous de girofle, 2 badianes (anis étoilée)
Mixez les dans un moulin à café
Versez 1 cuillère à soupe dans 1 litre d’eau bouillante et laissez infuser 3 à 4 minutes
Filtrez et gardez l’infusion dans un thermos

A boire toute la journée sans modération

Belle et Heureuse année..la lumière sur nos âmes, que 2023 nous ouvre les plus beaux chemins, ceux qui nous rapprocheron...
01/01/2023

Belle et Heureuse année..la lumière sur nos âmes, que 2023 nous ouvre les plus beaux chemins, ceux qui nous rapprocherons un peu plus de notre être .....

Adresse

Lieu-dit-Peyre, Clos Du Peyre
Fougueyrolles
33220

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Lundi 10:00 - 20:00
Mardi 10:00 - 20:00
Mercredi 10:00 - 20:00
Jeudi 10:00 - 20:00
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Ayurvéda

..." la médecine et la pensée occidentales tendent à généraliser et cataloguer l'individualité. D'après le concept occidental de moralité, ce qui est commun à la majorité des gens constitue la norme. L'Ayurvéda considère que la normalité doit être évaluée individuellement, parce que toute constitution humaine manifeste spontanément son propre tempérament et fonctionnement. En Orient, la clé de la compréhension est l'acceptation, l'observation et l'expérience ; en Occident, c'est le questionnement, l'analyse et la déduction logique (qui pour elle est celle de sa norme et donc de la majorité)"...