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Préparations de Recettes de soins grâce aux plantes

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°60MELISSE :La Melissa Officinalis, appelée aussi Citronnelle, Herbe au citron, T...
16/10/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°60

MELISSE :

La Melissa Officinalis, appelée aussi Citronnelle, Herbe au citron, Thé de France, Piment des abeilles, Piment des ruches, de la famille des Lamiacées, est originaire d'Europe méridionale, d'Asie occidentale et d'Afrique du nord.
C'est une plante vivace, aux petites fleurs blanches et aux feuilles veinées et dentées qui pousse maintenant dans le monde entier et qui se cultive par semis ou par boutures au printemps. On cueille les parties aériennes dès le début de l'été et juste avant que les fleurs éclosent.

La Mélisse est constituée d'Huile Essentielle (0,2% au maximum, contenant citral, caryophyllène, linalol et citronellal) a un effet calmant sur le système nerveux central, des Flavonoides, des Polyphénols qui sont antiviraux et combattent plus particulièrement le virus de l'herpès et en réduit la fréquence, des Tanins, ..., dont les principaux effets sont relaxant, antispasmodiques, stimulant la transpiration, favorisant l'évacuation des gaz, ...
La mélisse serait efficace en cas de dérèglement de la thyroïde, d'anxiété, de dépression légère, de nervosité, d'irritabilité. Elle diminue l'émotivité, apaise les palpitations cardiaques d'origines nerveuses et elle est aussi utile pour soigner les coupures, les piqûres d'insectes et la fièvre.

Son nom latin Melissa est une abréviation du mot grec "melitophyllon". Melissa signifiant abeille, il n’est pas compliqué de comprendre que ce mot grec signifie « feuille à abeille ».
Depuis l’Antiquité, elle fait partie des pharmacopées pour ses vertus médicinales.
Originaire d’Asie mineure, elle s’est propagée vers l’Europe occidentale au Moyen-Âge en particulier, sans doute sous l’action des moines bénédictins.
C’est une plante dite cordiale par les médecins arabes du haut Moyen-Âge : Sérapion la considère comme propre à rendre l’humeur joyeuse (une référence à ses propriétés antidépressives) alors qu’Avicenne voit en elle un remède pour le cœur, son rôle de tonique cardiaque ayant été avéré depuis. Ces médecins ne s’y trompèrent pas puisque dès le XVIIème siècle la Mélisse sera utilisée pour lutter contre les dépressions nerveuses.
Le célèbre cardinal Richelieu fit de l’eau de Mélisse l’un de ses médicaments favoris qui, disait-on, l’aurait aidé à soigner ses migraines tenaces. Un jour de 1635 où Richelieu ne reconnût pas l’odeur caractéristique de « son » eau de Mélisse, il refusa de l’avaler, ce qui lui permît de déjouer une tentative d’empoisonnement.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°59MILLEPERTUIS :L'Hypericum Perforatum, appelé aussi Chasse-diable, Herbe de la ...
13/10/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°59

MILLEPERTUIS :

L'Hypericum Perforatum, appelé aussi Chasse-diable, Herbe de la Saint-Jean, Herbe aux mille trous, Herbe aux piqûres, Herbe percée, de la famille des Hypériacées est originaire d'Europe et pousse dans les nombreuses régions tempérées du monde.
C'est une plante herbacées vivace aux fleurs jaune vif groupées en panicules. On le cultive par semis au printemps ou par division du rhizome en automne. Les sommités fleuries sont récoltées au milieu de l'été.

Les principaux composants du millepertuis sont des Composés Phéloniques (Hyperfonne qui joue un rôle clé dans l'action antidépressive de la plante), des Naphtodianthrones (Hypéneme qui a une action antivirale prononcée), des Flavonoides, des Huiles Essentielles, ... Leurs principaux effets sont antidépresseur, anxiolytique, antiviral, antioxydant, cicatrisant, anti-inflammatoire. Il est efficace en cas de troubles nerveux et est utilisé depuis longtemps en raison de ses effets toniques sur les états anxieux qui provoquent tensions, insomnies et dépressions. Le Millepertuis traite les affections liées aux modifications hormonales comme la fatigue.

Hypericum se décompose comme suit : hyper, du grec, ce qui signifie « au-dessus » et de eikon, « image » (qui donnera plus t**d icône).
Le sens s’explique du fait que les Grecs anciens en protégeaient les statues des divinités en suspendant des bouquets de Millepertuis au-dessus d’elles en vue d’en éloigner les mauvais esprits et les démons, d’où le nom de chasse-diable (fuga demonium) que l’on donne parfois à la plante et qui rend bien compte de la puissance du millepertuis contre les attaques occultes, tout comme les dépressions nerveuses peuvent l’être (au Moyen-Âge, on parle volontiers de possession au lieu de dépression). Le millepertuis est considéré depuis longtemps comme capable de chasser les idées noires et d’éloigner la foudre.
Pour se venger du Millepertuis, le Diable chercha à le détruire en dévorant ses feuilles, morsures qui laissèrent en vue les myriades de petits trous qui constellent l’Hypericum perforatum.
Très étrangement, au Moyen-Âge, alors que le Millepertuis a fait ses preuves en tant que plante médicinale en Allemagne et en Europe du Nord contre, notamment, « les maladies de langueur », Hildegarde de Bingen n’en fait absolument pas cas. Elle précise que cette plante est juste assez bonne pour être donnée en pâture aux animaux et qu’elle ne convient pas à la médecine.

Le Millepertuis ne prendra son nom d’herbe de la Saint-Jean qu’au XIVème siècle. Alors, ses fleurs seront utilisées pour leurs vertus apéritives et vulnéraires, bien que cette capacité cicatrisante ait été vantée un peu plus tôt, au XIIIème siècle, par l’école de médecine de Montpellier qui considérait le millepertuis comme le plus puissant des vulnéraires. Cette propriété semble trouver son origine au temps des croisades (XIème – XIIIème siècles). En effet, les chevaliers de la Saint-Jean de Jérusalem s’en servaient pour soulager les plaies et les brûlures sur les champs de bataille.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°58REINE-DES-PRES :La Filipendula Ulmaria syn. Spiraea Ulmaria, appelée aussi spi...
12/10/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°58

REINE-DES-PRES :

La Filipendula Ulmaria syn. Spiraea Ulmaria, appelée aussi spirée, ulmaire, herbe aux abeilles, grande potentille, vignette pied-de-bouc, barbe-de-bouc, etc…, de la famille des Rosacées, est originaire d'Europe et pousse dans les lieux humides (fossés et berges de rivières)
C'est une plante vivace à feuilles divisées en folioles dentées et aux grappes de fleurs très odorantes. Elles se multiplient
spontanément mais on peut la cultiver par division de la racine en automne afin de récolter les feuilles et les sommités fleuries au printemps.

La Reine-des-prés est constituée d'Hétérosides flavonoliques (dérivés de quercétine, 1%), de Glucosides phénoliques (Salycilates, tribolatine), de Tanins, d'Huile Essentielle, ..., qui ont pour principaux effets d'être anti-inflammatoire, anti-rhumatismal, astringent, diurétique et de favoriser la digestion gastrique.
Les Salycilates (substances de type "aspirine") ont des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques efficaces contre l'arthrite, sans fluidifier le sang comme le fait l'aspirine.
La Reine-des-près est un antiacide gastrique qui réduit et neutralise l'acidité. Elle est parfois utilisée pour traiter les cystites. C'est un remède sûr contre les diarrhées.

Aurait-on déjà remarqué le parfum de ses fleurs ainsi que ses propriétés thérapeutiques durant l’Antiquité ?
Il semblerait que non.
Aux temps des Celtes, les druides la considéraient comme une de leurs plantes sacrées.
Pour trouver les traces écrites les plus récentes relatives à la reine des prés, il faut attendre le Moyen-Âge, et encore, elles n’ont pas trait à ses vertus médicinales. L’Antiquité et le Moyen-Âge ont ceci en commun qu’à ces époques on utilisait les inflorescences de couleur blanc crème de la reine des prés dans un seul but ornemental. Aussi en confectionnait-on des couronnes plus particulièrement employées durant les mariages, du fait de la symbolique virginale attribuée à ces fleures.
En 1652, Nicholas Culpeper écrivait que "bouillie dans le vin" elle soulageait rapidement ceux qui souffraient de coliques.
Épisodiquement citée çà et là, il faut patienter jusqu’au XVIIIeme siècle pour que la reine des prés fasse à nouveau parler d’elle.
Au milieu du XIXème siècle, un empirique (l’abbé Obriot de Trémilly en Haute-Marne) met en évidence les propriétés antirhumatismales et diurétiques de la reine des prés.
Alerté par ces expérimentations, un médecin lyonnais, Tessier, expérimentera lui aussi la plante et parviendra aux mêmes conclusions que le curé haut-marnais.
Un peu plus t**d (1858), Cazin suivra avec succès son exemple.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°57CARDAMONE :L'Elettaria Cardamomum, de la famille des Zingibéracées, est une pl...
11/10/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°57

CARDAMONE :

L'Elettaria Cardamomum, de la famille des Zingibéracées, est une plante vivace aux fleurs blanches et mauves et aux feuilles en forme de lance. Ces fleurs donnent naissance à des grappes de fruits verts, capsules aromatiques contenant des graines à la saveur poivrée si forte qu’elles faisaient dire à Dioscoride qu’il suffisait « qu’une femme enceinte la respirât pour tuer l’enfant qu’elle portait ». Est-ce pour cette raison qu’elle a été surnommée graine des anges ?
Si la cardamome verte est issue du sous-continent indien, la noire provient d’un foyer asiatique situé plus à l’Est (Himalaya, Chine).
Elle pousse dans les forêts entre 800 et 1500 m d'altitude. Elle est cultivée dans toute l'Asie du sud-est et en Amérique Centrale, elle apprécie les sols ombragés riches et humides. Les cosses sont récoltées juste avant leur éclosion par temps sec, en automne, et laissées au soleil pour sécher.

En Inde, elle est utilisée pour soigner l'asthme, les bronchites, les calculs rénaux, l'anorexie, l'asthénie, ...
En Chine, on l'utilise en cas d'incontinence urinaire et comme tonique.
Depuis les années 1960, les recherches ont démontré que l'huile essentielle des graines de Cardamone était un antispasmodique puissant, favorisant l'expulsion des gaz, soulageant les douleurs de l'estomac, stimulant la digestion. L'huile essentielle de Cardamone est constituée de camphre, d'eucalyptol, de carvone, de caryophyllene, .... On l'utilise aussi contre la mauvaise haleine, efficace pour rafraîchir l'haleine, et possède une réputation aphrodisiaque très ancienne.

En Inde, la cardamome verte est un ingrédient majeur de la médecine ayurvédique qui l’emploie depuis plus de 3 000 ans. Elle fut introduite bien avant notre ère en Asie Occidentale puis sur l’ensemble du pourtour méditerranéen, comme l’atteste un papyrus égyptien âgé de 25 siècles. Très tôt, elle trouva un emploi comme matière à encens et à parfum. Ce sont ces usages que l’on retrouve en Égypte antique car il est dit que la reine Cléopâtre en parfumait ses appartements. Il est donc tout naturel de retrouver la cardamome chez les Grecs et les Romains de l’Antiquité, toujours friands d’exotiques nouveautés. Selon d’anciennes sources, la cardamome leurs parvenait par caravanes entières !
Grecs et Romains l’utilisaient pour ses propriétés digestives et pour sa capacité à purifier l’haleine. Au-delà de ces quelques propriétés médicinales, Grecs et Romains imitèrent les Égyptiens et firent également de la cardamome un ingrédient entrant dans la compositions de parfums et d’encens, ses capsules servirent même d’offrandes.
Au Moyen-Âge, on l’utilisait pour ses propriétés digestives et stomachiques. Différents auteurs médiévaux dont Avicenne reconnaissent à la cardamome des vertus souveraines contre un certain nombre de maux et d’affection (maux de gorge, toux, etc.).
Comme beaucoup d’épices, elle est considérée dans les traditions populaires comme un aphrodisiaque, ce qui faisait dire « qu’un vin chaud aromatisé à la cardamome réveillerait un mort, lequel irait tout droit voir les filles… ». On pensait même qu’il suffisait de priser les graines pulvérisées en pensant à la personne aimée pour susciter son amour.

Quant à la cardamome blanche, elle ne présente que peu d’intérêt. Si elle est blanche, c’est qu’il s’agit de cardamome verte ayant subit un traitement chimique au dioxyde de soufre. Autant dire qu’elle est loin d’être indispensable.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°56CHARDON-MARIE :Le Carduus Marianus syn. Silybum Marianum, appelé aussi Lait de...
10/10/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°56

CHARDON-MARIE :

Le Carduus Marianus syn. Silybum Marianum, appelé aussi Lait de Notre-Dame, chardon marbré, chardon argenté, chardon de Notre-Dame, lait de Notre-Dame, artichaut sauvage, silybe, épine blanche, etc ..., de la famille des Astéracées, est une espèce spontanée répandue dans toute l'Europe.
En anglais : milk thistle. En allemand : mariendistel.
C'est une plante épineuse aux feuilles veinées de blanc et aux fleurs violet-mauve. Le Chardon-Marie se multiplie facilement et préfère les sols en friche bien ensoleillés. Ses graines se récoltent à la fin de l'été.

Il est composé de principes amers, de Thyramine, d'Histamine,...
Ces principales actions ont pour effet de protéger le foie et de stimuler le renouvellement de ses cellules en soignant l'hépatite et la jaunisse, de stimuler la sécrétion biliaire, de stimuler la lactation, d'antidépresseur,...
Dans le cadre d'une chimiothérapie, le Chardon-Marie atténue les effets nocifs sur le foie et fait disparaître plus vite les effets secondaires du traitement.

Bien que le mot "silybum" désigne durant l’Antiquité une espèce de chardon sauvage comestible, le chardon-marie est difficilement distingué des autres chardons (onopordon, cirses, etc.) durant cette période. Originaire du bassin méditerranéen, l’espèce aurait été apportée en Égypte il y a 2 000 ans ou 2 500 ans, pour se diffuser ensuite vers l’Ouest.
Pline l'Ancien recommandait de prendre le jus de la plante mélangé à du miel pour « éliminer les excès de bile ».
Les Grecs et les Romains n’hésitaient pas à payer de fortes sommes pour se les procurer. Ils étaient aussi réputés pour réduire à néant les mauvais présages et chasser les démons. Les femmes enceintes en ingéraient, pensant s’assurer d’avoir un garçon.
Peu usité au Moyen-Âge, peut-être est-il permis de penser que le "Cardo" d’Hildegarde de Bingen représente bien le chardon-marie. Hildegarde fait clairement référence aux propriétés détoxifiantes et dépuratives du chardon, propriétés que l’on reconnaît au chardon-marie.
Bien plus employé par la médecine populaire, le chardon-marie devra attendre l’orée du XVIème siècle avant que les thérapeutes le prennent enfin en considération. On a souvent reproché aux médecins de la Renaissance leur extravagance. Paracelse le préconisait contre les « brûlures intérieures » et le botaniste anglais John Gerard pour les « maladies de la mélancolie ».
Cependant, dès le XVIIIème siècle, les vertus du chardon-marie, aussi diverses soient-elles, sont jetées aux orties par les praticiens.
Le XXème siècle saura redorer le blason de cette plante répudiée.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°55SOUCI :Le Calendula Officinalis, appelé aussi Souci des jardins, Calendula, ca...
09/10/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°55

SOUCI :

Le Calendula Officinalis, appelé aussi Souci des jardins, Calendula, calendule, souci des jardiniers, souci officinal, fleur de tous les mois, etc ... de la famille des Astéracées, est une plante annuelle à fleurs orange vif évoquant les marguerites.
Le Souci est originaire d'Europe Méridionale et cultivé dans toutes les régions tempérées du monde, poussant sur presque tous les styles de sols. Il est composé de mucilage, de résines, de glucosides amers, de flavonoïdes, de carotènes, ...

Ces principaux effets sont astringent, purifiant, Œstrogène léger il soulage les douleurs menstruelles et régularise le cycle féminin, mais aussi il soulage les contractures musculaires, arrête les hémorragies et guérit les blessures.
Le Souci est antiseptique, certains de ces constituants sont fongicides (surtout le suc résineux), antibactériens et anti-viraux. Il a une action cicatrisante sur les capillaires, ce qui explique son efficacité en cas de coupures, de brûlures et de divers inflammations. Il guérit des maladies comme le pied d'athlète, la teigne, les douleurs des mamelons dues à l'allaitement, ...
En usage interne, infusé ou en teinture, le Souci résout les inflammations du système digestif, comme la gastrite ou l'ulcère gastrique et aide au bon fonctionnement du foie et de la vésicule biliaire.

Du temps des anciens Grecs Théophraste et Dioscoride, on parle d’une plante appelée "Klymenos". Parallèlement, chez les Romains (Virgile, Pline, Columelle), on évoque le cas d’un "Caltha". Quant au nom scientifique du souci, "calendula", il proviendrait du latin "calandae", qui désigne les calendes, c’est-à-dire le premier jour de chaque mois, puisqu’il est vrai que sous climat clément, et en l’absence de gelées, le souci est capable de fleurir toute l’année, autrement dit tous les mois.
Dès la fin du VIIIème siècle, on rencontre le souci dans le "Capitulaire de Villis" sous le nom de "solsequia".
Le souci est une plante très prisée au Moyen-Âge, comme une panacée pour être davantage précis. Hildegarde ne s’embarrasse pas du latin pour le nommer, puisqu'elle l’appelle "Ringula". Albert le Grand le considère comme antidote face au poison et aux morsures d’animaux venimeux. De plus, il conseille le souci en cas d’obstruction des viscères abdominaux (foie, rate).
Au XVIème siècle, Jean Bauhin désignait le souci des jardins par le nom latin de "Caltha vulgaris".
Au début du XIXème siècle, l’oncologue français Bernard Peyrilhe attribue des qualités narcotiques au souci et dit de lui que c’est une « plante excellente, très usitée comme emménagogue ».

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°54TUSSILAGE :Le Tussilago Farfara, appelé aussi pas d’âne, pas de cheval, pied d...
30/06/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°54

TUSSILAGE :

Le Tussilago Farfara, appelé aussi pas d’âne, pas de cheval, pied de poulain, tâtonnet, taconnet, racine de peste, béchion, procheton, chou de vigne, herbe de saint Quentin, herbe de saint Quirin, herbe de saint Guérin, etc..., de la famille des Astéracées, est une plante herbacée vivace à feuilles cordées et à fleurs jaune d'or. "tussilago" en latin, provient de la contraction de deux mots : "tussim" (la toux) et "ago, agere" (faire fuir).
Le Tussilage est originaire d'Europe, d'Asie Septentrional et acclimaté en Amérique du Nord. Il pousse le long des routes, en lisière des bois et dans les friches. On récolte les fleurs à la fin de l'hiver et les feuilles en été. Elles sont composées de Flavonoïdes (environ 8%), de Mucilage, de Tanins (environ 10%), de Vitamines C, de Zinc, ...

ATTENTION : Ne pas consommer les feuilles plus de 3 à 4 semaines, déconseillé pendant la grossesse et l'allaitement, déconseillé en cas de maladie du foie.

Le Tussilage est une plante calmante et expectorante efficace. C'est un des remède les plus populaires contre les affections respiratoires. On utilise les deux parties de la plante en décoction. Le Tussilage est toxique pour le foie, les Flavonoïdes sont anti-inflammatoires et antispasmodiques. Sous forme de sirop ou de cigarette médicinale, le Tussilage soulage l'asthme et traite les toux spasmodiques. Lorsqu'il est associé au Thym, au Réglisse et à la Cerise il est très efficace.

Depuis plus de 2500 ans, le Tussilage est utilisé comme remède antitussif et d'expectorant.
Le grand Hippocrate avait mis en évidence deux des grandes attributions médicinales du tussilage : ce qui touche aux poumons et à la peau. C’est ainsi qu’il administrait un mélange de lait, de miel et de racine de tussilage pour les « ulcérations des poumons », et appliquait sur des plaies virant à l’ulcère une décoction vineuse de la plante.
Bien après lui, Dioscoride, qui en utilise les feuilles et les racines, le nomme Bêchion, un mot qui a traversé les âges puisqu’il a donné béchique.
Durant la vaste période médiévale, seul Hildegarde distingue un tussilage mineur et un autre majeur.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°53CAPUCINE :La Tropaeolum Majus, appelée aussi cresson du Pérou, cresson du Mexi...
20/06/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°53

CAPUCINE :

La Tropaeolum Majus, appelée aussi cresson du Pérou, cresson du Mexique, cresson d’Inde, cresson des jésuites, fleur d’amour, plante à cheveux, de la famille des Tropaéolacées, est une plante annuelle grimpante à feuilles rondes et à fleurs en forme de trompette jaune orangé.
La Capucine est originaire du Pérou où elle recherche des lieux ensoleillés. Elle est cultivé comme plante ornementale et alimentaire.

Les parties utilisées sont les fleurs, les feuilles et les graines qui contiennent des Flavonoïdes, des Myrosine (Enzyme), des Vitamine C, ...
Préparer sous forme d'infusion, les feuilles accroissent la résistance aux infections bactériennes, réduisent les sécrétions des muqueuses nasales et bronchiques et favorisent leur évacuations. La Capucine est aussi un antiseptique efficace en usage externe.
De saveur piquante, le jus est prescrit, par voie interne, contre la Scrofule, qui est une inflammation atteignant les ganglions lymphatiques du cou. Les feuilles, les fleurs, le jus de la Capucine sont riches en Vitamine Cet donnent un excellent légume à déguster en salade, tandis que les graines recèlent des propriétés purgatives.

Nous connaissons deux sortes de Capucines la Minus et la Majus qui, originaires d’Amérique du sud (Pérou, Chili) et centrale (Mexique), représentaient pour les autochtones tant un médicament qu’un aliment. A la fin du XVe siècle sont menées de grandes expéditions afin de joindre les Indes par voie maritime. Les Espagnols découvrirent donc les capucines en Amérique du Sud. Les historiographes nous disent que la « petite » fut ramenée la première en Europe, en 1570. Quant à la « grande », il faudra attendre un siècle de plus avant qu’elle ne foule le sol hollandais en 1684.
Une légende nous explique que Louis XIV aurait offert le premier bouquet de capucines à Madame de Maintenon.
Samuel du Mont, parfumeur du roi Henri IV, en aurait fait pousser dans ses jardins lyonnais. Louis XIV a offert la grande et Samuel du Mont a fait pousser la petite.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°52IF D'EUROPE :Le Taxus Baccata, de la famille des Taxacées, est un arbre à feui...
19/06/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°52

IF D'EUROPE :

Le Taxus Baccata, de la famille des Taxacées, est un arbre à feuilles persistantes en aiguilles vert foncé et à fruits rouges.
L'If d'Europe pousse de préférence sur des sols riches dans les régions tempérées septentrionales.
On utilise les pousses qui sont constituées d'Alcaloïdes (Taxanes), de Tanins, de Résine, ...

ATTENTION : L'If d'Europe est extrêmement toxique et de ce fait une plante médicinale dangereuse.

L'If d'Europe est utilisé à faibles doses pour soigner les affections rhumatismales et urinaires. L'if contient des principes actifs qui ont permis la fabrication de médicaments anticancéreux majeurs : le Taxotère (issu des jeunes pousses) et le Taxol (issu de l'écorce).

Le bois d'If était déjà utilisé, il y a 5000 ans, dans la confection d'arcs et manches de haches, on continue de l'utiliser aujourd'hui en ébénisterie.
Dans la mythologie grecque et romaine, l'if est dédié (comme le Saule) à Hécaté, déesse des ombres et aux Erinnyes, filles de la nuit et de Cronos, divinités du monde souterrain qui remontaient sur terre pour accomplir des malédictions.
Mais plus qu'en Grèce, les mythes de l'If sont associés au monde celtique, où il est l'Arbre funéraire.
Chez les Celtes, c'est l'arbre sacré des druides, qui symbolisait l’immortalité et planté de ce fait dans les sanctuaires. On retrouve ainsi de très vieux ifs bordant les cimetières, certains auraient plus de 2000 ans.
Toutefois ces noirceurs affirmées révèlent aussi d'autres connotations plus subtiles. Les prêtres d'Eleusis portaient des couronnes d'If pour signifier l'immortalité, laquelle n'existe que par opposition à la mort. Par sa longévité même qui se compte en millénaires, l'If défie la mort, il la nie.
L'If est l'Arbre de la Guerre. Le roi suprême d'Irlande avait pour nom Eochaid (=Ivocatus, qui combat l'If). Les Eburovices, des environs d'Evreux, étaient les combattants de l'If. La roue d'apocalypse du druide mythique Mog Ruith est en bois d'If.
Au Moyen-Âge, les meilleurs arcs étaient aussi faits de bois d’if, comme les baguettes magiques.
Il a été utilisé comme poison de flèches.
Faire brûler ses aiguilles mouillées ferait fuir les moustiques.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°51TANAISIE COMMUNE :La Tanacetum Vulgare, appelée aussi herbe de Saint-Marc -her...
17/06/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°51

TANAISIE COMMUNE :

La Tanacetum Vulgare, appelée aussi herbe de Saint-Marc -herbe aux vers - herbe aux lombrics - herbe sainte - sent-bon - baume - barbotine - athanase, de la famille des Astéracées, est une plante vivace fortement aromatique à feuilles en forme de plume et à capitules fleuris jaunes. La Tanaisie Commune pousse sur les terrains incultes, au bord des routes, à proximité des étendues d'eau dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord.
On utilise les sommités fleuries qui sont composées Huile Essentielle (recelant de la Thujanol et du Camphre), des Flavonoïdes, ...
L'Huile Essentielle favorise le flux menstruel. La Tanaisie Commune est essentiellement prescrite par voie interne pour éliminer les vers intestinaux, voire pour déclencher les règles et par voie externe pour éliminer les parasites, les puces, les poux.

ATTENTION : N'utiliser la Tanaisie Commune que sous contrôle médicale car, que ce soit en interne ou en externe, elle présente un risque de toxicité. Fortement déconseillé pendant la grossesse.

La Tanaisie n’apparaît pas dans les textes de l’Antiquité, la première fois qu’on entend parler d’elle en Europe, c’est à travers des documents médiévaux, comme le Capitulaire de "Villis" par exemple (fin VIIIe – début IXe siècle). Si elle est alors recommandée par le Capitulaire carolingien, on doit pouvoir faire remonter ses usages ainsi que sa culture et son implantation européenne quelques siècles auparavant.
Ce sont ses vertus insectifuges qui furent employées au Moyen-Âge.
On considère que la tanaisie est « incisive, pénétrante, carminative, vulnéraire et apéritive ». On lui ajoutera ensuite les vertus suivantes : fébrifuge (contre les fièvres intermittentes), emménagogue (contre les règles douloureuses ou inexistantes), stomachique, tonifiante, etc. Elle permettait aussi de soigner goutte et rhumatismes, hystérie et leucorrhée… Hildegarde (XIIe siècle) l’utilise contre toux, catarrhes bronchiques, troubles digestifs et règles douloureuses. Si elle aide les règles par exemple, elle est aussi dangereusement abortive, vertu qui était fréquemment et volontairement employée au Moyen-Âge, en temps de famine, entre autres.
Voilà pourquoi elle est aujourd’hui interdite à la femme enceinte, l’huile essentielle qu’elle contient (camphre et… thujone, entre autres) ayant des effets tétanisants et convulsifs, elle empoisonnerait à terme le fœtus.
Au XIVe siècle, le "Mésnagier de Paris" (le plus important document gastronomique du Moyen-Âge) nous indique que la tanaisie, à l’arôme subtile et à l’amertume intense, entre comme condiment dans certaines recettes, les œufs à la tanaisie, par exemple, usage que l’on retrouvera quelques siècles plus t**d en Angleterre où le suc de tanaisie servira à parfumer les omelettes sucrées plus connues sous le nom de tansies, en référence au nom anglais de la plante : tansy.
La pharmacopée amérindienne emploie également la tanaisie vulgaire en tant que stimulante, antispasmodique, anthelmintique (synonyme d’antiparasitaire) et emménagogue.

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°50BÉTOINE :La Stachys Officinalis, de la famille des Lamiacées, est une plante v...
09/06/2017

Liste des Plantes Médicinales - Fiche n°50

BÉTOINE :

La Stachys Officinalis, de la famille des Lamiacées, est une plante vivace à feuilles elliptiques et dentées et à épis de fleurs blanches ou rosées. La Bétoine pousse en Europe et en Asie jusqu'au Caucase, dans les prairies, les landes à bruyère et les régions vallonnées.
Dans la Bétoine on utilise les parties aériennes constituées de Bétonicine, Bétaïne, Tanins, .... Elle possède une réelle efficacité pour soulager les maux de tête et les névralgies faciales. Légèrement sédative, elle apaise les états de stress et la tension nerveuse. Cette plante possède des propriétés astringentes qui associé à la Grande Consoude ou le Tilleul combat les maux de tête dus à la sinusite et associé à l'Achillée Millefeuille arrête les saignements de nez. Légèrement amère, elle stimule également la digestion et produit un effet tonique sur l'ensemble de l'organisme.

ATTENTION : Déconseillée pendant la grossesse.

Grecs et Romains, qui se sont beaucoup inspirés des savoirs égyptiens, nous ont légué de très nombreuses informations au sujet de la Bétoine, que l’on pourrait résumer en un seul mot : panacée. Cependant, une panacée ne rime pas toujours avec éternité.
Au IVe siècle avant J.-C., l’engouement pour la Bétoine n’est pas encore en ordre de marche, Théophraste n’en parle pas. En revanche, Dioscoride et Pline sont plein d’exaltation pour cette plante. Assez bien décrite par Dioscoride, il la recommande dans une vingtaine de cas, Pline dans plus du double, lequel ne tarit pas d’éloge à son sujet, puisque, selon le naturaliste, la Bétoine est la « plante la plus estimée de toutes ».
Mais, c’est très certainement un traité rédigé en grec au Ier siècle avant J.-C. qui fait basculer le destin de la bétoine : "De herba vettonica". Son auteur, qu’on a longtemps imaginé qu’il pouvait s’agir d’Antonius Musa, médecin personnel de l’empereur Auguste, « la déclare propre à lutter contre tous les maux, depuis les couches difficiles jusqu’aux suites d’accidents ». Elles étaient notamment utilisées pour soigner des maladies nerveuses et mentales dont on craignait qu’elles n’aient été envoyées par des divinités malveillantes. Pourtant, ce phénomène n’est pas circonscrit qu’au monde gréco-romain, puisque selon Pline, on apprend que les Celtes appréciaient également beaucoup la bétoine dont le nom gaélique, "lus bheatag", signifie « plante de vie »
Au Moyen-Âge, on rencontre la Bétoine dans le "Capitulaire de Villis" sous le nom de vittonica, ce qui est le signe évident que cette plante n’a rien perdu de sa splendeur passée et que, au contraire, elle a encore de beaux restes. Elle permettait d’extirper « les diables et le désespoir », et était employée contre ce que l’on appelait la maladie de l’elfe, causée par de malins esprits.
Au XVIIIe siècle, siècle des Lumières, le scepticisme semble enfin s’instaurer envers la Bétoine.

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