Carine Cardinal

Carine Cardinal Psychologue clinicienne - Psychothérapeute - Praticienne EMDR Europe Accompagnement et soutien psychologique
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Je vous partage mon nouveau projet de groupe : "Au fil de l'absence" que je crée à partir de janvier 2026. C'est un cerc...
21/12/2025

Je vous partage mon nouveau projet de groupe : "Au fil de l'absence" que je crée à partir de janvier 2026. C'est un cercle de parole autour du deuil. Inscriptions par sms ou par mail.
Merci de partager ❤️

26/11/2025

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie

Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.

Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.

Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.

Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.

Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.

C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.

Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.

Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être.

13/11/2025

Quand la fiction éclaire le parcours thérapeutique des survivants d’attentat Dix ans après les attentats...

15/10/2025

Bonjour,
je suis l’angoisse — ne t’effraie pas, je viens en paix.
D’ailleurs, pourquoi as-tu si peur de moi ?

Je sais que tu te sens affreusement mal chaque fois que j’apparais. Tu désespères, tu voudrais me chasser, m’effacer… Je sais que, si tu le pouvais, tu me tuerais — surtout parce que tu crois que c’est moi qui veux te tuer ou te faire du mal.
Mais crois-moi : si je ne t’ai pas tué jusqu’à présent, je ne le ferai jamais.

Je ne suis pas là pour te nuire, encore moins pour te rendre fou. Je pense que je te l’ai déjà prouvé : chaque fois que j’arrive, je bouleverse ton corps, je te fais peur, mais à la fin de la journée… tu es toujours là, vivant.
Si je pouvais te détruire, je l’aurais déjà fait. Ce n’est pas mon but.

En réalité, si je provoque tout cela en toi, c’est parce que je n’ai pas trouvé d’autre moyen de me faire entendre. Tu étais si occupé à vouloir réussir, à être productif, à prouver aux autres que tu méritais d’être aimé… que tu n’as pas prêté attention à mes petits signaux.

Tu te souviens de cette fois où tu avais mal à la tête ? Ou de ces nuits où tu n’as pas dormi pendant des heures ? Ou encore de ce jour où, sans raison, tu t’es mis à pleurer ?
Eh bien, toutes ces fois-là, c’était moi, qui essayais de te parler. Mais tu n’as pas écouté. Tu as continué ton rythme, ta manière de penser. Alors j’ai dû frapper plus fort : je t’ai fait trembler l’œil, boucher les oreilles, transpirer les mains… et pourtant, tu refusais toujours de m’entendre.

Et entre nous, tu savais que j’étais là. C’est pour cela que, lorsque tu te retrouvais seul, au calme, quelque chose t’empêchait de rester tranquille. Tu devenais nerveux, car ton esprit rationnel ne comprenait pas ce qu’il se passait. Et c’est vrai : ton esprit rationnel ne peut pas me comprendre.

C’est pourquoi j’ai décidé d’abandonner mes signaux et de t’écrire.
Et si tu lis ces mots, je te félicite : cela signifie que tu as enfin le courage de m’écouter. Personne ne sait mieux que moi à quel point tu es doué pour me fuir, pour t’échapper de moi comme on fuit un monstre dans la forêt sombre.

Tu me fuis quand tu t’abrutis des heures devant la télévision, en vivant la vie d’autres personnes parce que la tienne ne te plaît pas. Tu me fuis aussi quand tu avales des substances pour t’endormir à la réalité que tu refuses d’affronter.

Mais j’espère que cette fois, tu es prêt à faire face à ta vérité, à ta vie telle qu’elle est, sans masque, sans raccourci, sans façade. Alors laisse-moi te dire les choses comme elles sont :

Tout ce que j’essaie de te dire depuis le début, c’est qu’il est temps d’évoluer.
Tu dois changer profondément, car pour une raison ou une autre, tu ne profites plus de ta vie et tu ne te sens pas heureux.
C’est pour cela que je suis là : pour t’aider à retrouver la plénitude qui vit en toi. Et pour y parvenir, tu devras te défaire de tout ce qui t’empêche d’y accéder.

Je suis là pour t’aider à voir ce qui te coupe de ta joie, de ton sens de la vie, de ton véritable être. Chaque fois que je réapparaîtrai, ce sera pour te signaler que tu t’es encore éloigné de ta propre plénitude. Alors, si je reviens, ne t’effraie pas : remercie-moi, et écoute-moi.

Si tu m’écoutes vraiment, tu commenceras à changer. Et dès que tu feras ces changements, je partirai. Oui, je partirai quand je verrai que tu avances, que tu grandis, que tu reprends ton propre chemin. Tant que tu ne le feras pas… je resterai.

Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que tu as besoin de moi.
Tu as besoin de moi pour transformer ta façon de voir le monde — car, laisse-moi te le dire, ta perception est un peu déformée. Tu dois te libérer de tes croyances limitantes, pardonner ta colère, et retrouver ta liberté intérieure.

Tu as besoin de moi pour te reconnecter à ce que tu aimes, pour être toi-même, pour cesser d’avoir peur du rejet.
Tu as besoin de moi pour apprendre à dire non, pour mettre des limites à ceux qui te blessent, pour cesser de mendier l’amour de ceux qui ne te méritent pas, pour ne plus dépendre d’un autre pour être heureux, et pour enfin… prendre soin de ton corps.

Comment aurais-tu prêté attention à ton corps autrement ?
Tu dois le nourrir, le remercier, le faire bouger, le laisser respirer.
Pourquoi t’épuises-tu autant ? Pourquoi es-tu si dur avec toi ? Tu as tout en toi : la capacité, la force, la lumière pour créer ta réalité. Mais tu te traites comme ton propre esclave. Je suis là pour te dire : arrête.

Si tu veux vraiment que je parte, reprends la barre de ta vie. Demande-toi ce qui t’a éloigné de ton équilibre intérieur. Demande-toi comment tu veux vivre — et bats-toi pour cette vie. C’est la tienne.

Le seul contrôle que tu peux avoir, c’est celui de toi-même. Mais pour le retrouver, tu dois d’abord reconnaître que tu l’as perdu, et me laisser m’exprimer.
Quand je reviendrai, ne me repousse pas : ferme les yeux, ressens-moi, laisse-moi parler. Puis agis. Mets des gestes concrets vers le changement. Et, avant même que tu t’en rendes compte, je m’en irai.

J’espère ne pas avoir à revenir souvent, mais si je le fais, souviens-toi : je ne veux pas te blesser.
Je veux t’aider à retrouver ton chemin, celui qui te rendra profondément heureux.

Et pour finir, j’aimerais que tu me voies pour ce que je suis : ton essence.
Je suis toi — ton être intérieur qui crie désespérément pour être entendu.
Ce que tu ressens n’est pas une crise de panique : c’est ton âme qui frappe à la porte de ton cœur pour que tu l’écoutes.

Avec tendresse,
Ton essence, déguisée en anxiété.

Il reste encore 2 places n'hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations !
23/09/2025

Il reste encore 2 places n'hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations !

23/06/2025

Un enfant qui a peur de ses parents ne devient pas sage… il devient silencieux.

Il ne développe pas la maîtrise de soi.
Il apprend juste à cacher ses émotions.
À étouffer ses larmes.
À mentir pour éviter la punition.
À porter un masque pour survivre, et non à grandir.

Il n’obéit pas parce qu’il comprend.
Il obéit parce qu’il a peur.
Et cette peur… le suivra toute sa vie.

Ça donnera un adulte qui doute de lui,
qui s’excuse d’exister,
ou qui explose à la moindre autorité,
comme un volcan qu’on a trop longtemps fait taire.

Éduquer dans la peur, c’est fabriquer un enfant docile… mais brisé.
Éduquer dans le respect, c’est former un être humain libre, solide et équilibré.

Ce n’est pas de la faiblesse.
C’est une force immense de poser des limites sans crier,
de corriger sans humilier,
de guider sans écraser.

Parce qu’un enfant qui se sent écouté, aimé, respecté…
devient un adulte qui se respecte.
Et cette force-là… ne tremble devant personne.

Quelques éléments clés à retenir et à méditer :

La peur ne forme pas, elle déforme.
Un enfant éduqué dans la peur n’apprend pas à maîtriser ses émotions, mais à les dissimuler, à s’effacer, à survivre plutôt qu’à s’épanouir.

L'autorité bienveillante est une force, non une faiblesse.

Être capable de poser des limites avec respect, sans violence verbale ou émotionnelle, demande une immense maîtrise de soi et une profonde empathie.

L'enfant écouté devient un adulte solide.
Lorsqu’un enfant se sent aimé et respecté, il développe naturellement l’estime de soi, la capacité à s’affirmer sans agressivité, à faire des choix éclairés et à affronter la vie sans peur excessive de l’échec ou du rejet.

13/05/2025
🤪🌸🙏
05/05/2025

🤪🌸🙏

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est parfois si difficile de réguler nos émotions ? 🤔 ⁣

La thérapie n'est pas un lieu réservé aux "fous", mais un espace où l'on apprend à mieux comprendre nos émotions et à les réguler avec maturité. 💡⁣

Prendre soin de son bien-être mental, c'est aussi prendre le temps d'explorer et de réguler nos émotions de manière saine. Que ce soit à travers la thérapie, des ressources, ou simplement en s'écoutant soi-même, chaque étape compte dans le chemin vers une meilleure santé mentale. 💖⁣

N'ayez pas peur de faire le premier pas, demander de l'aide n'est jamais un signe de faiblesse, mais de force. 💪

15/11/2024

Et si aujourd'hui nous remplacions

« il faut »
« je dois »
Par
« j'ai envie »
« j'ai besoin »
« je décide »

Ces mots qui paraissent anodins
sont lourds, pesants, ils nous obligent,
ils nous forcent...

Cette lourdeur nous la créons
nous-même en nous donnant
des obligations.

En changeant nos mots, offrons
à notre vie quotidienne plus de
légèreté, d'envie, de désir !❣️

15/11/2024

"Le courage d'être heureux englobe aussi le courage de déplaire. Lorsque tu auras atteint ce courage, tes relations interpersonnelles s'en trouveront instantanément allégées. Il est indéniablement pénible de ne pas être aimé. Si c'était possible, on aimerait vivre sans jamais déplaire. On veut assouvir ce besoin de reconnaissance. Mais se conduire de façon à toujours être aimé, c'est vivre en se privant de liberté, et en plus c'est impossible. Il y a un prix associé au fait de vouloir exercer sa liberté. Et le prix à payer pour avoir la liberté dans nos relations interpersonnelles, c'est de ne pas toujours être aimé."
Ichira Kishimi et Fumitaxe Koga, Avoir le courage de ne pas être aimé

Savoir dire non c’est aussi se respecter✨
28/10/2024

Savoir dire non c’est aussi se respecter✨

24/10/2024

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