Cabinet de psychologie et de sophrologie

Cabinet de psychologie et de sophrologie Psychologue clinicienne et comportementale, sophrologue, conseillère conjugale et aussi praticie...

Psychologue clinicienne et comportementale, sophrologue, conseillère conjugale et aussi praticienne en réflexologie plantaire, je propose des thérapies comportementales et cognitives
Devenez acteur de votre vie! Par le biais de l'écrit et de l'oral et grâce à la sophrologie, endiguez vos problèmes : Troubles du sommeil et dépressif - TOC- Phobies- Stress post-traumatique (deuil, séparation... )- États anxiogènes- Burn out
Je vous accueille sur rendez-vous à mon cabinet mais également dans les institutions ou à votre domicile. N'hésitez pas à me joindre, à consulter mon site internet ou mon FB.

Les carences affectives et leurs conséquencesDe la carence peut venir la souffranceLes signes permettant d’identifier l’...
19/02/2022

Les carences affectives et leurs conséquences

De la carence peut venir la souffrance

Les signes permettant d’identifier l’existence d’une carence affective, sont nombreux. Lorsqu’on souffre de carence affective, on a le don de se lancer dans des relations de couple souffrantes. On attend de la part de l’autre qu’il nous donne ce que l’on n’a pas reçu durant notre enfance. C’est à dire l’affection, la reconnaissance, l’attention, etc… Toutes ces situations répétitives développent des mécanismes de défense compensatoire.

Cette carence affective, c’est un besoin fondamental qui n’a pas été comblé. Avant de naître, un enfant a vécu dans le ventre de sa mère pendant 9 mois. Il y a été enveloppé, bercé et porté le plus naturellement, lorsqu’ il fut désiré. Quand il vient au monde, il ne peut pas brutalement, cesser d’avoir besoin de contact humain. L’enfant, comme l’adulte plus t**d, garde donc le besoin d’être chéri, enveloppé, d’être câliné. Au niveau de l’enfance, si les parents gardent une distance, l’enfant va être en demande, en recherche, en quête pour être pris dans les bras. Et le besoin de contact, de tendresse est aussi important que le besoin de chaleur ou de nourriture. De la carence peut venir la souffrance, c’est une situation douloureuse que l’on n’a pas pu gérer et digérer. Il est difficile de définir ce que ressent une personne en carence affective.

- Elle a l’impression d’être destinée à toujours rester seule, à ne jamais trouver d’épanouissement, à ne jamais parvenir à être entendue ou comprise, à ne pas mériter.

- Elle ressent une sensation de vide, de solitude et d’absence avec la certitude douloureuse et angoissante d’être condamnée à la solitude. La carence affective est liée aux ressentis de l’enfant négligé.

La personne a la certitude que les autres ne donneront pas le soutient affectif dont elle a besoin.
Prendre rdv pour une consultation
On peut distinguer trois catégories principales :
Manque d’apports affectifs :

Absence d’attention, d’affection, de chaleur, ou d’une présence amicale.
Manque d’empathie :

Absence de quelqu’un de compréhensif qui vous écoute et de quelqu’un à qui parler de soi-même.
Manque de protection :

Absence de quelqu’un de fort qui guide et conseille.

C’est ainsi que ce besoin non comblé de tendresse , continue à crier en soi. Une personne en carence affective va chercher à combler ce manque. Elle va demander (consciemment ou non) aux personnes qu’elle côtoie, de la combler, comme si celles-ci étaient susceptibles de pouvoir compenser ce qu’elle n’a pas reçu comme tendresse, comme affection, comme sécurité.

Elle aura l’impression de ne jamais être assez prise en considération, jamais être assez aimée, et ce manque est en fait l’écho de ce qui lui a jadis manqué de la part de ses parents. Ce qu’on lui donne n’est jamais assez puisque cela ne peut emplir le manque qui vient de l’enfance. Mais l’inverse est aussi possible : si un parent a surprotégé son enfant, l’adulte plus t**d va rechercher cette même surprotection, cette même forme d’amour.

Dans le couple, cela donne par exemple, un partenaire qui veut à tout prix être aimé. Il est dans une telle attente d’amour que cela peut faire peur et étouffer l ‘ autre. Et même quand on l’aime, il ne se sent jamais assez aimé.

Le mensonge : l'ennemi de l'estime de soiIl y a de nombreuses manières de mentir et de justifier nos mensonges. Il y en ...
11/12/2021

Le mensonge : l'ennemi de l'estime de soi

Il y a de nombreuses manières de mentir et de justifier nos mensonges. Il y en a autant que de personnes dans le monde.
Parfois, le mensonge peut nous permettre de solutionner des problèmes, de détourner l’attention et de libérer notre esprit.
C’est une autre façon de gérer une situation de laquelle nous devons à tout prix sortir. Cependant, c’est une ressource qui dénote d’une vision à court-terme.
En effet, le fait de nous libérer de quelque chose dans un moment de panique ou de ne pas vouloir donner des explications pertinentes va endommager notre estime personnelle.
Le mensonge a des conséquences sur nos relations avec les autres, mais également sur notre relation avec nous-mêmes.
Pourquoi mentir ?
Le mensonge est quelque chose qui peut être excitant. Parfois, il consiste en une espièglerie d’adulte ou en un plaisir coupable, lorsqu’il est formulé dans des moments où l’on peut en tirer un bénéfice.
Le mensonge, s’il n’était pas utile et qu’il ne nous permettait pas de nous adapter, aurait déjà disparu de nos comportements depuis longtemps.
Voici les raisons principales pour lesquelles nous mentons :
Pour répondre à une forte exigence envers nous-mêmes.
Pour nous conformer aux attentes des autres.
Pour déformer la réalité de manière à l’ajuster à ce qui nous convient ou à ce qui convient aux autres.
Pour éviter une punition ou une vengeance.
Pour tenter d’embrumer quelqu’un.
Pour obtenir de l’admiration.
Pour ne pas inquiéter nos proches.
Pour refuser une faveur demandée par un ami.
Pour attirer l’attention.
Parmi ces raisons, nous pouvons trouver un point commun : la peur. Que ce soit des autres, d’une situation ou d’une réalité que nous ne voulons pas voir, la peur est toujours à l’origine du mensonge.
Pourquoi devrions-nous arrêter de mentir ?
Si nous avons bien expliqué que le mensonge a des avantages indéniables pour nous sortir de certaines situations difficiles, ce n’en est pas moins un acte de lâcheté et une solution de facilité.
Le mensonge nous apporte du soulagement immédiat et nous libère d’une certaine anxiété sur le moment, mais pas sur du long-terme.
Malgré le fait que nous connaissons tous ses conséquences, nous continuons à le pratiquer.
Lorsqu’un homme veut donner de lui une image de puissance et de contrôle, lorsqu’une femme veut attirer l’attention des autres, ils adoptent souvent des méthodes communicationnelles et relationnelles qui tendent vers le mensonge.
Dans la majorité des cas, cela provoque des sensations que l’on pourrait placer sur le côté négatif du spectre de nos émotions et de nos pensées personnelles, allant de l’examen de conscience le plus profond au plus frivole.
Voici quelques exemples d’émotions que nous ressentons après avoir menti :
De la culpabilité
De la responsabilité sociale
De l’anxiété
Une volonté de fuir certaines personnes ou certaines situations.
Une réalisation du fait que le temps consacré au mensonge est du temps perdu.
A moins que nous ne mentions pour des raisons diplomatiques, stratégiques, amusantes ou qui ne font pas de mal aux autres, la réalité est que le mensonge est toujours quelque chose qui nous consume de l’intérieur.
De nombreuses ressources personnelles sont dépensées lorsque nous essayons d’embrouiller les autres, de cacher la vérité, de gérer des situations et des événements ou de les dissimuler.
La personne qui utilise ces artifices se sent coupable et elle a souvent bien du mal à sortir de cette situation.
“J’ai omis de te le dire, je ne t’ai pas menti”
“J’ai omis de te le dire, je ne t’ai pas menti”, “Je filtre et je sélectionne les informations”…
Ceux qui se cachent derrière ces phrases que nous connaissons tous savent qu’il y a deux façons de mentir :
Occulter : nous nous mentons souvent à nous-mêmes en nous disant que nous n’avons pas trahi la vérité, mais que nous avons seulement oublié d’en révéler une partie.
Il est certain que ce n’est pas la même chose que de mentir, mais aux yeux de la psychologie du mensonge, cela a les mêmes conséquences.
Inventer ou falsifier : dans ce cas précis, nous modifions une information. Nous l’inventons ou la déformons de manière délibérée.
Ces mensonges vont grandir et grandir, jusqu’à ce que la personne qui en est l’auteure n’ait plus d’autre choix que de continuer à les alimenter.
Cependant, ce sont les mensonges les plus difficiles à mettre en œuvre. Ils demandent de la mémoire, de l’agilité mentale et des ressources dialectiques.
Les risques du mensonge
Comme nous l’avons dit précédemment, le mensonge est un missile dirigé contre notre estime personnelle.
Le mensonge est quelque chose qui suppose une charge et un poids qui pèsent sur les épaules d’une personne qui marche alors vers l’angoisse.
Ce qui peut paraître simple et facilitateur à première vue, devient très difficile à gérer par la suite, que ce soit dans notre environnement ou en notre for intérieur.
La réalité se déforme et nous finissons par nous construire en tant que personnes sur une identité qui est fausse, que nous avons construite de toutes pièces.
Le pire dans cette situation, c’est que nous allons devoir employer des trésors de vertu pour nous sentir un peu moins coupables et pour pouvoir profiter d’un petit moment de répit.

'Pourquoi c'est souvent un moment difficile pour les couples ?Les fêtes de fin d’année nous replongent dans l’intimité f...
03/12/2021

'Pourquoi c'est souvent un moment difficile pour les couples ?
Les fêtes de fin d’année nous replongent dans l’intimité familiale. Toutes les relations complexes que l’on a réussi à mettre à distance le reste de l’année nous rattrapent.
Si l’on passe les fêtes dans notre famille, on se retrouve à notre place de petite fille face à nos parents, et de compagne face à notre partenaire. Il est souvent difficile d’allier et de gérer les deux. Les petites remarques de notre mère ne sont pas forcément agréables à entendre devant notre conjoint par exemple…
De plus, le couple se trouve confronté à des us et coutumes différentes des siennes, doit les respecter et s’y plier. En effet, un couple se construit et trouve un équilibre entre deux histoires familiales distinctes. Il est souvent nécessaire de faire de nombreux compromis. Evitez donc d’aborder les sujets qui fâchent même si vous êtes un peu blesse


FÊTES DE FIN D'ANNÉE
Pourquoi c'est souvent un moment difficile pour le...
Quels sont les principaux sujets de tensions
Passer les fêtes dans l’une ou l’autre famille respective
Comment se protéger des tensions familiales
Noël est la fête des enfants, de la famille.Pour se revretrouver ..au mien, prendre chacun dans son authenticite d être humain

[op3_menu_render menu_id='2' uuid='qefMhK7F' page_id='498' page_timestamp='1630988721']MenuCloseAccueilMinceur femmeContactContactNous rejoindreSe connecterArticlesA Propos[/op3_menu_render] Institut Bicher Mettre définitivement un terme à l’effet yoyo c’est désormais possible grâce à une m...

28/11/2021

Comment sortir de sa culpabilité ?

La culpabilité, justifiée ou non, est un poids immense dans nos vies. Voici quelques astuces pour vous en débarrasser et vivre pleinement.

Le sentiment de culpabilité peut devenir si pesant qu'il nous empêche d'avancer, d'aller vers le mieux être. À quoi est-il dû ? Comment s'en défaire ? Nous vous expliquons tout.

Consciemment ou inconsciemment, nous ressentons tous un jour un sentiment de culpabilité plus ou moins fort. Les raisons de ce sentiment sont infinies, dépendant notamment de notre morale et de notre éthique personnelle, et ce sentiment se développe parfois justement parce qu'il n'a pas de justification.

Comment dépasser le sentiment de culpabilité ?

En tant qu'adultes, nous devons identifier les facteurs qui pourraient contribuer à éliminer ce sentiment de culpabilité, qu'il s'agisse de culpabilité justifiée ou non. Voici quelques astuces pour vous aider à ne pas ressentir de culpabilité.

Écrivez une lettre

Vous avez fait ou n'avez pas fait quelque chose et vous avez des remords ? La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer.

Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails. Vous offrez ainsi un lieu à vos émotions négatives, un endroit où elles peuvent vivre loin de votre esprit et de votre corps.

Dites adieu aux pensées négatives
Vous avez tendance à revivre sans cesse les situations négatives qui vous sont arrivées ? Votre esprit répète les séquences de situations qui lui ont fait du mal : une rupture, une discussion, une erreur au travail... Et c'est à ce moment qu'apparaissent les sentiments de culpabilité et de remords, que l'on se dit "j'aurai dû faire ça", "si seulement je n'avais pas dit ça".

Voici un exercice simple : dédiez 15 minutes aujourd'hui à ces pensées négatives. Asseyez-vous dans un endroit tranquille, fermez les yeux et commencez à retourner le thème pour le voir d'une perspective constructive. Si cette situation vous arrivait de nouveau, comment réagiriez-vous ? Notez vos idées sur papier si besoin. Une fois les 15 minutes passées, laissez ces pensées négatives dans une boîte et n'y pensez plus.

Acceptez

Parfois, tourner et retourner les choses sans cesse dans sa tête est une façon de ne pas accepter la réalité. Apprendre à l'accepter est une manière puissante de faire face aux situations difficiles.

Faites l'exercice suivant :

identifiez quelque chose qui vous gêne ou vous préoccupe, qui n'est pas exactement comme vous le voudriez. Faites le tri en listant les points suivants :

Ce qui me gêne est...
Si je l'accepte, voici les "pour" :
Si je l'accepte, voici les "contre" :
Une fois l'exercice terminé, peut-être y verrez-vous plus clair et comprendrez-vous mieux la décision que vous avez à prendre.

La culpabilité pendant l'enfance
Un enfant se sent coupable lorsque ses parents ne sont pas affectueux ou aimants : cela lui donne la sensation qu'il a fait quelque chose de mal, et que c'est pour ça que ses parents ne l'aiment pas. Les punitions physiques et les propos injurieux développent aussi cette culpabilité.

Très souvent, cette culpabilité se développe à travers le sentiment de jalousie ressenti vis-à-vis d'un parent ou d'un frère ou d'une soeur, ou encore lorsque l'enfant a des crises de colère. Par exemple, si ses parents le réprimandent et qu'il répond "je préfèrerais que vous soyez morts", ou encore "je préfèrerais que mon frère / ma soeur ne soit jamais né(e)" : ce type de pensée charge la vie des enfants de forte culpabilité.

Éliminez les situations conflictuelles de vos vies
Si parler des problèmes dans la vie de vos amis ou de votre famille vous fait vous sentir mal, ne dites rien à ce propos. Écoutez ce que les autres ont à dire sur certaines situations, mais ne faites pas de commentaire. Ainsi, vous ne vous sentirez pas coupable des conséquences que ces conversations pourraient avoir sur la vie de vos amis ou de votre famille.

Éloignez-vous des personnes qui vous font sentir coupable
Certaines personnes ont le don de nous faire sentir coupables sans raison. Ces personnes peuvent être un(e) conjoint(e), un(e) ami(e), un(e) conseiller(e), un membre de la famille... N'autorisez pas ces personnes à attaquer et rabaisser votre estime de vous-même en critiquant tout ce que vous faites, dites ou portez. Ces paroles sont parfois les responsables directes de notre sentiment de culpabilité. Rappelez-vous que vous êtes la seule personne à décider de votre vie.

Ne promettez pas ce que vous n'allez pas pouvoir respecter

Nous nous sommes tous déjà sentis coupables parce que nous avions pris un engagement que nous n'avons pas pu respecter. Par exemple amener les enfants au cinéma avant de se souvenir qu'il fallait faire quelque chose pour le travail, arriver en ret**d à un rendez-vous ou ne pas venir du tout. Oublier de rendre visite à un(e) ami(e) ou à la famille alors que nous l'avions promis nous fait nous sentir coupable. C'est pour cela que nous ne devons pas nous engager si nous ne sommes pas sûrs de ne pas pouvoir respecter ce qu'on attend de nous.

Ne vous sentez pas coupable des fautes des autres

Tout ce qui arrive autour de vous n'est pas de votre faute. Si votre partenaire a été infidèle ne signifie pas que l'erreur vient de vous et que vous êtes responsable de son comportement. Ne vous sentez pas coupable si votre entreprise licencie un collègue de travail pour une tâche que vous deviez faire en équipe. Ne vous sentez pas coupable si votre enfant a eu une mauvaise note à l'école. Les fautes des autres ne sont pas les nôtres. Ce que font les autres est leur propre responsabilité, et non la nôtre.

Un peu de culpabilité a des avantages

Canaliser de façon appropriée un peu de culpabilité peut avoir des bénéfices pour les autres. Par exemple, le fait qu'une personne se sente coupable parce qu'elle a beaucoup d'argent et n'agit pas au niveau d'une association caritative peut lui donner l'impulsion de faire quelque chose pour les autres, d'être là de façon désintéressée pour ceux qui en ont besoin. Les personnes qui sont bénévoles dans les orphelinats, hôpitaux ou autres institutions sociales ressentent beaucoup de gratitude à aider les autres, particulièrement si elles se sentaient coupables de n'avoir rien fait dans leur vie pour aider leur prochain. Ici, ce sentiment de culpabilité les entraîne à faire quelque chose de positif pour elles et les autres.

Toutefois, dire que la culpabilité a des avantages est peu représentative. Le don de soi ou la générosité ne doit pas passer par un sentiment de culpabilité pour agir et faire le bien

L'identité féminine et le sentiment de culpabilite

Les personnes de sexe féminin ont une plus grande tendance à ressentir ce sentiment de culpabilité en raison de l'éducation genrée qui a pu leur être donnée et de ce que la société attend d'elles. Dans certaines cultures, la femme est considérée comme inférieure, et est traitée ainsi dès la naissance. Ceci fait que certaines femmes se sentent coupables d'aller au-delà de ces traditions et d'avoir une carrière plutôt que de s'occuper de leurs enfants et de leur maison.

Soumises à un fort culte du corps, à de grandes pressions sociales sur ce qu'elles doivent faire ou non, les femmes peuvent aussi se sentir coupables de ne pas correspondre à certains stéréotypes, de ne pas réussir à se conformer à l'idée que l'on se fait d'elles. Dépasser cette culpabilité n'est pas facile car cela implique de déconstruire toute l'éducation qui nous a été inculquée.

Ne pas faire taire notre volonté pour faire plaisir aux autres
Nous devons éradiquer les mythes qui nous ont été inculqués dans l'enfance selon lesquels nous devrions faire des choses pour "faire plaisir" à ceux que nous aimons. Suivre un certain cursus à l'université pour faire plaisir à nos parents, ne pas travailler hors de la maison pour faire plaisir à son/sa partenaire, ne pas mettre de maquillage pour plaire à son époux/se, avoir plus d'enfants pour ne pas se sentir coupable d'un point de vue religieux... Voici certains exemples de culpabilité injustifiée.

Nous devons nous poser la question suivante : à qui devons-nous faire plaisir dans la vie ? Il est évident que nous devons respecter certaines obligations sociales, familiales ou professionnelles, mais nous ne devons pas nous sentir coupables de vouloir nous plaire à nous-même en faisant ce que l'on aime, en allant aux endroits que l'on aime, en exerçant la profession qui nous plaît ou en ayant le nombre d'enfants que l'on souhaite et la liste est longue...

Il n'est pas toujours facile d'éradiquer la culpabilité de nos vies, même injustifiée, mais nous pouvons la canaliser en respedtant nos besoins, nos sentiments, nos priorités sans perdre le respect de ceux qui nous entourent. Pour éliminer ce sentiment de culpabilité, nous ne devons pas laisser les autres avoir l'avantage sur nous et manipuler nos vies selon leurs envies.

Parler à un professionnel

Le sentiment de culpabilité peut réellement nous tirer vers le bas, nous empêcher de nous réaliser pleinement. Si vous sentez que vous êtes envahi d'une forte culpabilité et que celle-ci vous bloque, n'hésitez pas à en parler à un professionnel de la psychologie, qui vous aidera à comprendre ce sentiment et à vous pardonner pour le dépasser.

Le terrible sentiment de culpabilité peut être dépassé en prenant la décision de vivre nos vies pleinement, sans nous soumettre à la volonté des autres et sans se laisser piétiner, sans abandonner nos objectifs personnels pour faire plaisir aux autres mais en vivant pleinement, à l'écoute de nos envies. Un mot d’ordre : « je me respecte en assumant mes choix de vie et je vous respecte également ».

15/11/2021

«Je me sens seul.e» est une phrase dans laquelle nous nous identifions et que nous avons tendance à répéter souvent. Mais la solitude est-elle vraiment quelque chose de négatif ?

Je me sens seule : comment apprendre à profiter de la solitude ?

Très souvent, être seul ou se sentir seul est considéré comme une situation négative, avec laquelle on ne peut pas vivre et qui fait que l'on se sent mal. Nous allons essayer de faire face à la solitude depuis 3 points de vue différents :

lorsque la solitude et l'isolement sont des symptômes d'une maladie (comme la dépression) ;

Être seul nous rend tristes, mais nous pouvons apprendre à ce que cela fasse partie d'un processus de croissance personnelle, dans lequel nous pouvons apprendre à transformer le sentiment de solitude en un sentiment de paix et de bonheur. La solitude a vécu positivement (mais en équilibre avec la socialité) et l'importance d'être avec nous-mêmes.
Quand au contraire, nous remplissons nos journées pour ne pas être seuls, car nous avons peur de regarder en nous.

Les mille facettes de la solitude
Être seul n'est pas toujours synonyme de situation négative.

Dans une société où l'apparence et le jugement des autres comptent, où la popularité est considérée comme synonyme de succès et où les compétences d'une personne sont mesurées en fonction des goûts sur les réseaux sociaux, la solitude est considérée comme un événement à éviter du tout frais.

Être ou se sentir seul pourrait nous rendre tristes et perdus dans une vie "pleine".

Mais il n'en est pas ainsi, bien souvent avant d'être avec les autres, il faut apprendre à être avec soi-même et apprécier la solitude. Nous devons apprendre à donner de la valeur aux gens qui nous entourent et à nous sentir aimés.

Évidemment, il existe également des situations dans lesquelles la solitude ou l'isolement sont des symptômes de pathologies telles que la dépression ou qui découlent d'un contexte social et familial en réalité compliqué ou conflictuel, et qui doivent être gérés sous une forme thérapeutique et sociale.

Voyons comment nous pouvons surmonter la solitude et apprendre à en profiter dans les cas où cela peut nous faire du bien.

Isolement et solitude en psychologie

D'un point de vue psychologique, la solitude n'est pas considérée comme le fait d'être seul.e, mais comme une condition où l'on est incapable de communiquer et de se rapporter aux autres : c'est donc un fait mental plutôt que social. C'est une condition qui part très souvent de l'intérieur, de nous.

La psychanalyse considère la solitude d'une part comme l'aspect positif de la croissance personnelle et d'autre part comme l'aspect négatif pouvant conduire à la dépression ou à la pulsion de mort.

Solitude et pathologie

Lorsque la solitude se transforme en source de souffrance et de malaise profond et inconsolable, et lorsque cette sensation persiste dans le temps, elle peut être le symptôme d'une gêne psychologique.

L'isolement et la solitude sont des symptômes de nombreuses pathologies, de certaines phobies telles que la phobie sociale, ou d'autres pathologies telles que la schizophrénie et la dépression.

Elle peut donc se présenter comme une peur : peur d'être avec les autres, ou que les autres vous fassent du mal, ou par une solitude existentielle.

En ce sens, il peut arriver que le sujet se referme sur lui-même, commence à réfléchir et à réfléchir sur sa vie jusqu'à l'obsession, perdant très souvent de vue la réalité. La solitude est donc un symptôme de différentes pathologies, et non une véritable pathologie en soi.

Il existe de nombreuses maladies qui incluent ce malaise parmi les symptômes. En voici quelques unes :

Troubles du spectre autistique ;
Dépression ;
Schizophrénie (et pathologies combinées telles que le trouble schizo-affectif ;
Phobie sociale ;
Personnalité anxieuse ;
Trouble de la personnalité évitante.
Ces pathologies ont à la base un sentiment d'insuffisance sociale, qui considère la solitude et l'isolement comme une arme pour échapper au jugement d'autrui ou à la paranoïa persécutrice.

Dans ces cas, il est essentiel de contacter un spécialiste capable d'identifier la pathologie et d'orienter le sujet vers la thérapie la plus adaptée.

En effet, certaines études ont souligné que la solitude n'est pas seulement un facteur social, mais qu'elle inclut également un facteur neurobiologique. Dans une situation de solitude, en effet, certaines zones du cerveau semblent exercer une activité réduite qui peut stimuler la sensation qui est à la base du malaise de la solitude et de l'isolement.

Je me sens seul.e, mais je veux apprendre à me sentir bien !
Si notre sentiment de solitude n'était qu'un malaise temporaire et non pathologique, nous pourrions encore penser à demander l'aide d'un thérapeute, pour nous accompagner dans un parcours psychologique.

Très souvent, il est utile de changer de point de vue sur ce que nous vivons : se sentir seul peut être plus une sensation intérieure qu'un fait réel.

Suivre un chemin thérapeutique qui nous aide à nous connecter d'une part avec nous-mêmes, d'autre part à établir des relations avec les autres peut être un bon point de départ. La psychologie positive peut nous aider par exemple lorsqu'elle parle de domaines à améliorer qui sont basés sur la mise en valeur de nos forces.

Nous pourrions donc penser à améliorer certains points de notre vie, à trouver des objectifs à moyen terme (réalisables) qui nous aident à sortir de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons, en se concentrant notamment autour de 3 points de vie fondamentaux, à savoir les affects , le travail et les loisirs. En particulier :

L'amour et l'amitié : les relations doivent être cultivées! Un message ne suffit pas pour rester en contact avec quelqu'un, apprendre à vraiment communiquer avec ses proches ou avec ceux qui vous intéressent. Recherchez des personnes qui partagent vos intérêts, appelez vos proches, invitez des amis à sortir: les relations commenceront progressivement à prendre forme. Sinon, vous aurez toujours l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes!
Le travail : essayez d'être fier de vous et de ce que vous faites, et si vous n'êtes pas satisfait, essayez de vous améliorer. Suivez un cours, étudiez ou recherchez un nouveau projet qui vous motivera à améliorer votre situation de travail ou tout simplement à vous sentir plus préparé et performant.
Trouvez votre passe-temps préféré et amusez-vous. Prenez le temps de vos passions! Et si vous n'avez pas de passions, prenez le temps de découvrir quelles sont vos passions! Les passions, ainsi que les petites choses de la vie, sont quelque chose que nous oublions souvent, nous sommes si occupés dans la hâte quotidienne. Mais ils sont une valeur ajoutée fondamentale pour notre stabilité émotionnelle, physique et mentale.
Se sentir seul est un sentiment qui fait mal, mais pour surmonter cette douleur, il faut parfois s'arrêter et l'accepter, en essayant plus t**d d'adopter de nouvelles perspectives et de nouveaux points de vue. Cela arrive quand une histoire ou une amitié se termine, quand nous devons nous éloigner de nos proches ou nous séparer de quelqu'un : accepter ces événements, les traiter et les laisser partir, est la première étape pour les surmonter.

La gestion des émotions :Le terme de gestion ou de régulation fait très sérieux et rationnel. Cela active une vision trè...
06/11/2021

La gestion des émotions :

Le terme de gestion ou de régulation fait très sérieux et rationnel. Cela active une vision très mentalisée et froide de notre expérience émotionnelle. Je vais préférer un terme moins distancié et défensif : apprendre à vivre nos émotions. Cela met l’accent sur l’ouverture à l’expérience émotionnelle tout en gardant un choix conscient sur la manière dont nous souhaitons y réagir.

Je vais tout de même utiliser dans cet article les termes de gestion et de régulation, car ce sont les termes les plus utilisés en psychologie.

Les recherches en psychologie indiquent que l’acceptation émotionnelle est une stratégie de régulation parmi les plus efficaces. C’est la stratégie la moins défensive, car on s’ouvre et on est OK à l’idée de la ressentir.

Chercher à « réguler son émotion » avant de la traiter, c’est le signe que je ne veux surtout pas la ressentir, c’est une stratégie d’évitement déguisée. Il est souvent préférable de l’identifier et de la comprendre avant de pouvoir la réguler, sans quoi nous passons à côté du message qu’elle nous envoie. Plus l’émotion fait mal, plus le message est important, mais plus nous avons tendance à l ignorer

Intelligence emtionnelle.La gestion de nos emotionsPoints de subtiliteLe terme de gestion ou de régulation fait très sér...
06/11/2021

Intelligence emtionnelle.
La gestion de nos emotions

Points de subtilite

Le terme de gestion ou de régulation fait très sérieux et rationnel. Cela active une vision très mentalisée et froide de notre expérience émotionnelle. Je vais préférer un terme moins distancié et défensif : apprendre à vivre nos émotions. Cela met l’accent sur l’ouverture à l’expérience émotionnelle tout en gardant un choix conscient sur la manière dont nous souhaitons y réagir.

Je vais tout de même utiliser dans cet article les termes de gestion et de régulation, car ce sont les termes les plus utilisés en psychologie.

Les recherches en psychologie indiquent que l’acceptation émotionnelle est une stratégie de régulation parmi les plus efficaces. C’est la stratégie la moins défensive, car on s’ouvre et on est OK à l’idée de la ressentir.

Chercher à « réguler son émotion » avant de la traiter, c’est le signe que je ne veux surtout pas la ressentir, c’est une stratégie d’évitement déguisée. Il est souvent préférable de l’identifier et de la comprendre avant de pouvoir la réguler, sans quoi nous passons à côté du message qu’elle nous envoie. Plus l’émotion fait mal, plus le message est important, mais plus nous avons tendance à l ignorer

20/10/2021

La confiance en soi, mode d'emploi

Cette touche de magie, c’est ce qui fait qu’un sportif
de haut niveau devient champion du monde alors qu’un
autre qui a une meilleure condition physique et plus
d’entraînement n’arrive que 2ème.
Cette touche de magie, c’est ce qui fait qu’une
personne arrive à développer sa confiance en elle et à
transformer sa vie alors qu’une autre n’obtient
pratiquement aucun résultat.
!Pour chaque aspect de la vie, il y a la surface : ce
que l’on voit, ce que l’on comprend et il y a la source de la
vraie efficacité, qui est au-delà de ce qui s’explique mais
qui peut être vécu en appliquant les 3 clés présentées
dans ce livre.
!
!Ces 3 clés fonctionnent dans tous les domaines et
les connaître va être pour vous le premier pas vers une
vie nouvelle..

Savoir comment vous vous percevez
Savoir ce que vous êtes capable de faire
Ne jamais vous décourager

Adresse

74 Avenue Veynes
Gap
05000

Heures d'ouverture

Lundi 08:00 - 20:00
Mardi 08:00 - 20:00
Mercredi 08:00 - 20:00
Jeudi 08:00 - 20:00
Vendredi 08:00 - 20:00
Samedi 08:00 - 12:00

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Cabinet de psychologie et de sophrologie publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message à Cabinet de psychologie et de sophrologie:

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram