03/11/2025
😢Voilà, voilà ce qu’on récolte, quand on essaie de faire plaisir.😢
Sur les 25 enfant ayant participé à notre maquillage gratuit d’Halloween, seul deux ont laissé un commentaire sur notre site, dont celui ci.
Recadrons la situation:
Mme H prend Rdv pour notre inauguration, en septembre. Mme H, ne vient pas à son rdv. Je téléphone à mme h, je n’aurais jamais de réponse.
Mme H Reserve, trois semaines plus t**d, un soin maquillage haloween pour son enfant, à 18h45. Atelier ouvert de 14 à 19h00, gratuit.
À 18h45, personne.
J’appelle mme H pour lui demander si elle vient, à 18h50 « oui j’arrive dans 5 minutes maximum »
À 18h55 personne. Nous rangeons. Mes salariées ont terminée, et il est normal qu’elles rejoignent leur familles et soirées respectives à l’heure.
Quant à moi, et pour ceux qui le savent, j’ai ma vie d’aidants.
Celle loin des strass et paillettes, celle loins de ce qui brille.
Celle qui sent pas très bon, celle qu’on a pas choisit mais dont on savoure chaque instant.
Celle qui fait que je n’ai pas fait une nuit complète depuis 4 ans… oui celle ci.
Celle où pour maquiller ces enfant j’ai « joué » « tiré » et organisé pour pouvoir tirer une heure de plus, une heure à doser un peu les produits « pour être sûr que ça tienne, jusqu’à ce que je rentre », téléphone greffé à l’oreille avec mon relai aidant pendant la dernière heure pour surveiller tout signe d’aggravation et y réagir le cas échéant.
Cette angoisse qui m’a rongé de savoir si j’avais mis une vie en danger pour finir mon travail a l’heure, tout jeter et tout laisser en plant au boulot et rentrer à temps après avoir tracé à 110 sur les routes de Beauce avec ma Zoé aux pneus voilés.
Donc 19h, c’était le dernier cara, le carrosse qui se transforme en citrouille. J’ai tout laissé en plan, Lianna a fermé derrière moi, lui criant un « bonne semaine à l’école » dans l’escalier.
Ce jour là, 18h55 oui, 19h00, impossible, une vie en dépendait.
Mme H se pointe au salon à 19h00 (avec donc 15 minutes de ret**d, pas 5) sans s’excuser du ret**d. Je m’excuse et lui explique poliment que son ret**d est trop important, que à 18h55 je pouvais mais que la c’est impossible. J’offre néanmoins à sa petite une de nos jolies boîte de bonbons que nous avions mise de côté pour elle, la dernière. Pas un merci, pas une excuse pour le ret**d, pas un mot. Et ce sentiment que cette personne allait se venger, malgré que j’ai pris ce peu de temps pour tenter de l’accueillir au mieux vu les circonstances.
Et bien je ne suis pas déçue. Voilà.
Ce qui restera, factuellement, de notre événement et du travail que nous avons fournie, bénévolement , à part les bons souvenirs, ce sera cette trace indélébile sur internet que notre événement gratuit nous aura fait baisser notre notation, perdre en notoriété, et donc fait descendre dans les SEO avec ce que ça implique. Cet avis négatif, le seul, pour une prestations que nous proposions gratuitement. Ces « notes » sont un réel probleme pour beaucoup d’entreprises qui essaient dès les maintenir à flots, mais le jeu n’est pas équitable.
Et pourtant, il y a 4 ans, j’ai fait un choix. Le choix de mes proches, le choix de ma famille.
Ce choix qu’ils passeront avant, car le jour où je ne serai plus là, les clients iront à côté et m’oublierons en quelques mois, alors que eux, seront la, auront besoin de moi, inébranlable, le colosse aux pieds d’argile.
« Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables »