01/10/2025
le monde
🍀C’est dans l’acceptation de qui tu es, de ta vérité, que commence ton authenticité!🍀
Parfois, il est difficile de dire à l’autre ce que l’on ressent,
Sans y porter un jugement précipitamment.
Une attitude, une parole déplacée,
En une seconde, notre monde est chamboulé !
Alors réflexe de notre cerveau primaire,
Nous construisons autour de nous une forteresse en béton armé,
Un peu comme une maison secondaire,
Que l’on aurait choisie pour se terrer.
Nous pensons alors échapper à toutes les agressions extérieures.
Mais il s’agit bien là d’un leurre !
Et si cette forteresse venait à tomber,
Toutes nos forces seraient alors déployées,
pour créer une protection davantage meilleure.
Quelle énergie dépensée pour ce dur labeur !
Nous n’avons alors plus de recul sur les situations,
Le corps se contracte, et bout d’un moment, c’est l’explosion !
Ce qu’on ne sait pas en faisant cela,
C’est qu’on se coupe du monde et surtout de soi !
De ses émotions, de ses potentiels, de ses ressentis,
tout ce qui crée notre humanité ici,
Et qui ne demande pourtant qu’à émerger,
Depuis notre centre aligné.
Mais au lieu de cela en pointant du doigt l’extérieur,
On se maintien dans la terreur.
Et nous créons ainsi notre « enfer-mement »,
Rongé par la colère, l’incompréhension, le mépris et la douleur constamment !
Ce que l’on ne sait pas, en n'exprimant pas ce que l’on ressent,
C’est que bien souvent se cache la peur de blessé ou celle d’être rejeté impunément.
Ce que l’on ne sait pas, c’est que ces peurs proviennent d’un espace intérieur,
De personnages blessés qui ne demandent pourtant qu’à être reconnus et aimés consciemment.
Nous construisons notre propre cimetière,
Et si je dis tout cela, c’est parce que ces situations m'ont été familières.
Cela ne veut pas dire qu’elles ne sont plus vécues,
Mais seulement abordées depuis un espace petit à petit reconnu et donc moins soutenu.
Alors comment faire quand on s’égare,
Comment faire lorsque l’on broie du noir,
Quand tout nous paraît une bataille perdu d’avance,
Et que l’on ressent de l’impuissance ?
Tout d’abord, revenir à l’attention,
Celle que nous devons déployée en chaque instant dans ce que nous faisons,
Elle permet de nous concentrer, de revenir à plus de présence, c’est stratégique,
Pour arrêter de fonctionner en pilote automatique.
Comprendre, qu’il faut arrêter de chercher « à comprendre »,
Car quand je focalise mon attention sur mon problème,
Je nourris ce problème, je le fais donc grandir, je l’engraine !
Il prend la place dans mon énergie,
Ma vitalité et dans toute ma vie aussi !
Vivre ce qui est proposé,
aussi inconfortable, que cela nous est présenté.
Car tout a une raison d’être,
que le mental ne peut reconnaitre,
Tout ce qui est « nié » ne peut être transcendé,
Et que la vie nous propose donc des situations à vivre,
Qui ne sont là, que pour montrer une face cachée de notre personnalité,
A aimer avec intégrité,
Pour mieux la laisser s’envoler.
Rencontrer les parts de nous-même que nous n’aimons pas,
C’est un jeu d’observation et de remise en question ici-bas,
Ressentir le corps physique,
Peu importe si cela vous parait diabolique,
Mais regarder toujours avec curiosité,
les sensations exprimées.
Accueillir les émotions et les symptômes sans les rejeter,
Tout ceci, ne sont que des signes,
Des conséquences certes de ce qui a peut-être été réprimé,
Mais surtout, le corps devient un guide,
Avec lequel coopérer.
Que les sensations soient agréables, inconfortables ou machiavéliques,
Ressentir avec curiosité est la clé, ce n’est pas magique.
Le corps alors se relâche,
J’arrête de retenir ce qui me fâche,
La respiration devient plus profonde,
Une nouvelle perception m’inonde.
Accueillir ce qui est accessible dans l’instant,
Sans vouloir le changer, l’interpréter, ou l’effacer absolument.
C’est un espace vivant qui se remet, en mouvement.
Et quand l’énergie de vie recommence à nous traverser.
Nous reprenons alors de l’énergie, c’est instantané,
C’est un processus de tous les instants,
Et pas forcément confortable à chaque moment,
Et oui cela demande du courage,
En étant honnête et sans rage.
Mais ainsi, s’effectue une réorganisation,
Qui se fait avec l’intégration de ce que nous acceptons,
Et loin de l’idée d’aller trouver une perfection,
Ce n’est pas ce qui est demandé dans cette équation.
Mais de se reconnaitre dans ses forces comme dans ses limites,
Avec une réelle compassion étique.
De cesser de lutter contre l’expérience qui est proposé,
Pour revenir à plus d’authenticité.
C’est notre attitude intérieure.
Qui transforme notre monde extérieure.
De tout cœur…