25/11/2025
25 novembre — Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.
Aujourd’hui, je pense d’abord aux victimes.
Celles qui vivent encore dans la peur.
Celles qui ne savent plus où est leur voix.
Celles qui se reconstruisent en silence, comme elles peuvent, comme elles tiennent.
La reconstruction est possible.
Lente, fragile, mais possible — quand on est entourée, accompagnée, reconnue.
Je le dis parce que je suis passée par là, moi aussi.
Pas pour raconter mon histoire, mais pour rappeler que personne ne mérite de survivre à la place de vivre.
Et il y a un point important, souvent oublié :
la reconstruction existe aussi du côté des agresseurs — mais seulement dans un cadre strict, spécialisé, encadré par des professionnels formés.
Pas pour excuser.
Pas pour relativiser.
Mais parce que briser les cycles protège les victimes… et évite qu’il y en ait d’autres.
La reconstruction, qu’elle concerne celles qui ont subi ou ceux qui ont commis,
n’est pas une affaire d’opinions.
C’est une affaire de compétences, de justice et de responsabilité.
Et surtout : il n’y a jamais de “oui mais”.
Jamais.
Si vous êtes sous injonction de soins, ou si vous sentez que quelque chose en vous dérape,
faites-vous accompagner par de vrais spécialistes.
Aujourd’hui, je pense à toutes les femmes.
À celles qui tombent.
À celles qui se relèvent.
Et à celles qui n’auraient jamais dû être blessées.
Si vous êtes victime ou témoin, appelez le 3919. Mia
#3919