30/11/2025
Ô gentil peuple du bourg de Mer,
Il m’échoit de conter une étrange farce.
Or voici maints mois que nos ouvrages, nés de nos mains,
Attendissent humblement au seuil de vostre grand livre Facebookien.
Las ! Que nenni ne se publie.
Nos missives demeurent en attente éternelle,
Comme damoiselles laissées sur le perron,
Sans un salut, sans un mot, sans un regard de l’administrateur.
Pourquoy donc telles rigueurs ?
Avons-nous offensé quelque noble du groupe ?
Ou nos créations d’art et de labeur
Seraient-elles trop honnêtes pour leurs yeux chagrins ?
Qu’il nous soit dit clairement,
Car le silence prolongé offense plus que la parole franche.
Nous ne quérons point querelle,
Mais seule justice :
Que nos œuvres, fruits de notre sueur et de notre Atelier,
Puissent paraître au grand jour,
Et non croupir en oubli, comme parchemins poussiéreux au fond d’un coffre.
Ainsi parlons-nous,
Et que chacun entende,
Car nul artisan ne mérite l’ombre quand il offre la lumière.