23/12/2025
Faut-il prendre des compléments alimentaires en hiver ?
Deux rappels :
1 – Un complément alimentaire est un SURDOSAGE d’un aliment : 1 gramme de vitamine C équivaut à 14 oranges.
2 – Selon les bases de l’Ayurvéda, les compléments alimentaires ne seraient pas nécessaires si l’alimentation était correcte.
Effectivement, aujourd’hui, où la majorité de la population est citadine, l’alimentation n’est plus correcte.
L’industrialisation de l’agriculture a engendré une logique de production orientée vers la quantité plutôt que la préservation de la qualité. Les fruits et légumes voyagent beaucoup et ne sont plus très frais dans l’assiette.
Beaucoup d’aliments sont hyper-transformés. Les processus d’hybridation, la dégradation des sols, les processus de conservation (chambre froide, stérilisation, conserve) et de chauffage (micro-onde) sont des facteurs de perte nutritive. Finalement, ces procédés rendent les aliments plus lourds à digérer générant une intoxication.
De plus, il y a une aggravation de Vāta avec l’exposition aux écrans, une très grande mobilité et le décalage vis-à-vis des cycles naturels, engendrant un épuisement nerveux et des carences.
En effet, le cortisol augmente l’élimination du magnésium. Ainsi, le cerveau, stressé, consomme davantage d’oméga-3 pour se protéger. Vāta génère un déséquilibre d’Agni qui réduit notre capacité d’absorption et crée des situations d’inflammations intestinales.
Enfin, en réponse à cette aggravation de Vāta, notre réaction Rajasique génère encore plus de confusion et le changement de régime alimentaire soudain génère un stress encore plus important.
L’hiver, par son aspect « Kleda » (humide, moite, visqueux), est favorable nourrir les Dhātu(s), les tissus, asséchés par Vāta.
Conclusion : oui, l’hiver est propice à la prise de compléments alimentaires, notamment :
- des oméga 3 type DHA/EPA (petits poissons)
- du zinc si l’immunité et la peau sont atteints (en consommant des huîtres ou en complément direct si la carence est avérée)
- du magnésium couplé à des plantes régulatrices du système nerveux (rhodiola, teinture mère d’avoine, bourgeon de figuier, aubépine).