01/10/2021
"Si on n'efface pas les souvenirs avec les médicaments, les gens les effacent eux-mêmes avec l'alcool, le déni ou le refoulement." Boris Cyrulnik.
J’ai pratiqué les trois. Et puis les années succèdent aux années. Pourtant, si l’on y prête attention, il faut bien reconnaitre que notre inconscient ne cesse de nous adresser des indices: mélancolie, alcoolisme, addiction, violence, dépression, colère, maladies, etc. Ne s’agit-il pas d’autant de signes qu’une disharmonie règne au cœur de notre être? Comment comprendre ce qu’elle dissimule? Comment lever l’amnésie si amnésie il y a? Comment se souvenir de ce dont on ne peut se souvenir?
De mon expérience, je retiens qu’il est compliqué de trouver des réponses seuls. Une personne extérieure, un thérapeute, permettra un autre regard, invitera à visiter des émotions réprimées, dans un cadre sécurisé. La bienveillance professionnelle d’un accompagnant permet d’accepter d’être fragile, sans défense, à nu. Cette fragilité est la conséquence de la dissolution des barrières, des carapaces, elle rend possible la levée du refoulement. Elle est une étape sur le chemin de la guérison. C’est pour cela qu’il est précieux d’être accompagné par un ou une psychothérapeute avec qui l’on aura développé une relation de confiance.
Comment trouver une telle personne? Et si vous demandiez au destin de la placer sur votre route? Et si vous faisiez confiance en l’intelligence de la vie?
Natacha Calestrémé - Officiel Éditions Albin Michel