03/11/2025
Je me suis longtemps tue.
J’ai accepté tant de choses… des choses inacceptables parfois.
Des situations qui n’étaient pas alignées avec mes valeurs, mes envies,
simplement parce qu’il fallait.
Mais au fond, j’avais peur.
Peur d’être rejetée, peur de ne pas être aimée.
Alors je me suis contentée d’un amour de surface,
je me suis contentée des miettes.
Et puis la vie, à travers ses épreuves, m’a appris à me respecter,
à m’aimer plus qu’on ne m’aimait,
plus qu’on ne m’avait jamais aimée.
Sans jugement.
Avec douceur.
De tout mon cœur, et sans condition.
J’ai appris à aimer aussi les parties de moi que je rejetais,
celles qu’on m’avait dites détestables.
J’aime mon entièreté,
car ce qui est beau, c’est d’être tout cela à la fois.
Ombre et lumière, douce et dure, joyeuse et triste.
Je suis si belle dans toutes mes contradictions.
Je ne laisse plus les autres me définir.
Je sais qui je suis.
Je n’accepte plus l’inacceptable,
ni qu’on projette sur moi ses peurs, ses manques, ses blessures.
J’ai connu les relations toxiques.
J’ai pu, parfois, l’être aussi.
Mais aujourd’hui, je choisis les relations saines,
douces, vraies et bienveillantes.
Je choisis ma paix, toujours.
Car je suis la personne la plus importante de ma vie,
celle que j’accompagnerai jusqu’au bout
de cette belle incarnation.
Aujourd’hui, j’avance plus consciente.
J’apprends la tendresse envers moi.
Je me suis longtemps tue.
Aujourd’hui je vis. Libre.
3/11/2025
Milène Boubaker
(Photographie et texte)