Mélafée

Mélafée Des séances énergétiques pour soulager les douleurs et apaiser l'émotionnel des grands et des petits

22/10/2025

Cette année 9 touche bientôt à sa fin.
Et avec elle, un cycle se termine.
Tu as traversé des tempêtes, laissé derrière toi des morceaux d’histoires, de croyances, de relations, de peurs…
Tout ce qui ne résonnait plus avec la personne que tu es en train de devenir.

Ce n’était pas une année facile , c’était une année de nettoyage, de libération, de vérités parfois douloureuses.
Mais regarde-toi maintenant : plus clair, plus lucide, plus ancré dans ce que ton cœur veut vraiment.

L’année 9 t’a appris à lâcher.
À faire confiance à la vie, même quand tout semblait s’effondrer.
À comprendre que la fin n’est jamais une perte, mais une préparation silencieuse pour un nouveau départ.

Et pourtant, elle n’est pas encore tout à fait finie.
Il te reste encore un peu de temps , du temps précieux.
Ce temps, tu peux l’utiliser pour faire la paix avec ce qui pèse encore dans ton cœur.
Pour pardonner, sincèrement aux autres, à la vie, à toi-même.
Pour libérer les dernières attaches, les dernières peurs, les regrets qui t’empêchent de respirer pleinement.
Pour remercier aussi : chaque épreuve, chaque leçon, chaque rencontre.

Avant que la page ne se tourne, offre-toi ce cadeau : terminer cette année en conscience.
Fais le tri dans ton espace, dans ton cœur, dans tes pensées.
Écris ce que tu veux vraiment laisser derrière toi et ce que tu veux inviter dans ton nouveau cycle.

Bientôt, une énergie nouvelle t’attend , celle du 1, celle des commencements.
Une page blanche, prête à accueillir tes intentions, tes rêves, ta lumière.

Alors, avant de tourner la page, prends un moment pour remercier cette année 9.
Remercie-la pour tout ce qu’elle t’a aidé à purifier, pour tout ce qu’elle a révélé, pour tout ce qu’elle t’a rendu plus fort(e).

Tu es prêt(e).
Tu entres dans la suite avec un cœur plus léger, un regard plus sage, et une âme prête à créer.
La fin n’est qu’un passage et le meilleur est sur le point de naître.

Charlotte Cellier

12/10/2025
13/08/2025
30/07/2025

🌿 Épisode 2 – Estime de soi : la racine invisible de notre capacité à prendre soin de nous
Une histoire familière
Claire s’excuse souvent.
Elle s’excuse de déranger quand elle demande quelque chose.
Elle s’excuse d’être fatiguée.
Elle s’excuse même… de pleurer.

Quand elle est seule, elle se dit qu’elle devrait faire plus, mieux, autrement.
Elle s’occupe de tout le monde. Mais d’elle ? Presque jamais.
Jusqu’au jour où son corps lâche. Et qu’elle réalise qu’elle ne s’est jamais choisie.

Ce que je partage ici n’a pas vocation à être une vérité absolue. C’est une réflexion issue de mon expérience et de mes observations. Libre à chacun d’y piocher ce qui résonne.

👉 Pourquoi est-ce si difficile de prendre soin de soi ?
Parce que derrière, il y a souvent un problème d’estime de soi.

1) Estime de soi et confiance en soi – deux réalités différentes
La confiance en soi : c’est la perception de mes capacités. Elle varie selon les domaines.

« Suis‑je capable de réussir cette tâche, de m’exprimer, de résoudre un problème ? » (Christophe André)

L’estime de soi : c’est la valeur que je m’attribue en tant que personne. Elle est plus stable.

« Est‑ce que je me considère digne d’être aimé ? de vivre ? de prendre soin de moi ? »

On peut être performant dans un domaine mais avoir une faible estime de soi.
👉 Exemple : un chirurgien brillant qui doute de sa valeur humaine hors du bloc.
À l’inverse, on peut avoir une bonne estime de soi mais manquer de confiance en soi pour prendre la parole en public.

2) Signes d’une faible estime de soi
Dévalorisation constante (« Je n’y arriverai jamais comme il faut »).

Difficulté à croire qu’on mérite du bon (« Je m’occuperai de moi plus tard… quand tout sera réglé »).

Comparaisons qui rabaissent (« Les autres sont plus courageux, plus organisés »).

Culpabilité dès qu’on s’accorde un besoin (« Je devrais utiliser ce temps pour être utile »).

Sur‑adaptation pour être aimé, quitte à s’oublier (« Si je dis non, on va me juger »).

Avoir une bonne estime de soi, c’est pouvoir se dire :
« Je mérite d’exister et de prendre soin de moi, quoi qu’il arrive. »

3) Pourquoi l’estime conditionne le soin de soi
Avec une estime solide, on prend soin de soi presque naturellement.
On sait dire stop, demander de l’aide, poser ses besoins sans culpabilité.

Avec une estime fragile, c’est bien plus subtil.
➡️ On repousse toujours le moment de s’écouter, en se disant qu’il y a “plus urgent”.
➡️ On minimise ce qu’on ressent, on s’oublie au profit des autres.
➡️ On se convainc que nos besoins “peuvent attendre”, jusqu’à ne plus vraiment savoir ce dont on a besoin.

Ces mécanismes invisibles nous épuisent peu à peu.
Et plus on s’oublie, plus on entretient l’idée qu’on ne compte pas vraiment.

4) D’où vient ce manque d’estime ?
L’estime de soi se construit dès l’enfance, dans le regard et le cadre offert par les adultes.

Accueil juste : besoins entendus, émotions respectées, limites posées → l’enfant intègre qu’il est digne d’attention.

Amour conditionnel : devoir “mériter”, se sur‑adapter → « Je vaux si je réponds aux attentes. »

Absence de cadre : “tout est permis”, pas de repères → insécurité profonde :

« Personne ne vient contenir mes émotions. Je ne peux pas me sentir solide. »

➡️ Ces expériences laissent des traces à l’âge adulte.
Exemples :

Grandir dans le contrôle excessif → perfectionnisme, peur de mal faire, besoin de prouver sans cesse.

Grandir dans la permissivité totale → difficulté à s’ancrer, besoin de l’approbation des autres, peur d’être rejeté si l’on pose un cadre.

5) Les mécanismes invisibles qui sabotent le soin de soi
Scènes de vie
Dévalorisation : tu reçois un compliment et tu réponds « Oh, ce n’était rien ». Chaque fois, tu réduis ta valeur.

Perfectionnisme : tu te dis « Je prendrai du temps pour moi quand tout sera parfait ». Mais le moment parfait n’arrive jamais.

Culpabilité : tu t’assois 10 minutes… et une petite voix attaque : « Tu perds ton temps ». Tu te relèves aussitôt.

Relations toxiques : tu acceptes des retards répétés, des remarques blessantes “pas méchantes”. Tu relativises… et tu restes.

➡️ Chaque renoncement confirme l’idée que tu ne comptes pas vraiment. Et tu choisis, souvent inconsciemment, des situations qui te le rappellent.

6) Réparer l’estime de soi : un chemin de réconciliation
Ce n’est pas “penser positif”.
C’est retisser une sécurité intérieure.

« Nous portons encore cette part vulnérable en nous, mais nous ne sommes pas prisonniers de notre passé. »

Nous ne sommes pas l’otage de notre histoire
Reconnaître son enfant intérieur, ce n’est pas ressasser, mais lui offrir aujourd’hui ce qui lui a manqué :

« J’ai manqué d’écoute, peut-être subi des blessures. Mais je peux choisir, en tant qu’adulte, de lui offrir ce qu’il n’a pas reçu : présence, sécurité, soutien. »

➡️ Cet acte de réconciliation transforme l’histoire en ressource plutôt qu’en frein.

1. Comprendre son histoire
Identifier les manques, les excès de contrôle ou de permissivité.
➡️ Nommer permet déjà de sortir du flou : « Non, quelque chose ne cloche pas chez moi. Ce que j’ai vécu a des conséquences. »

2. Réparer le lien avec son enfant intérieur
Se demander chaque jour : « Qu’est-ce que je ressens vraiment ? »

Écrire une lettre au “moi enfant” : le rassurer, lui promettre protection.

Se dire à voix haute : « Je suis là pour toi désormais. »

3. Reconstruire une sécurité relationnelle
Poser une limite concrète, même petite.

Observer : le monde ne s’écroule pas… mais tu te sens plus solide.

Être accompagné si besoin pour identifier les relations qui abîment.

4. Poser des actes de respect de soi
Dire “merci” à un compliment sans s’excuser.

Éteindre le téléphone 20 minutes juste pour toi.

Choisir une relation où tu te sens respecté·e et limiter celles où tu es rabaissé·e.

➡️ Ces gestes minuscules sont des fondations solides.
Ils disent : « Je compte. Je me respecte. »

Conclusion : et vous, que choisissez-vous aujourd’hui ?
Réparer l’estime de soi n’est pas un sprint.
C’est un chemin de lucidité et de douceur : se donner aujourd’hui les repères, l’écoute et la sécurité qui ont manqué.

👉 Et vous ?
Quel premier petit geste pourriez-vous poser pour vous-même aujourd’hui ?

Dire un vrai “merci” ?

Éteindre le téléphone pour souffler 15 minutes ?

Refuser poliment quelque chose qui vous pèse ?

Partagez-le en commentaire. Cela pourrait inspirer quelqu’un d’autre.

🔔 Cet article est le deuxième épisode d’une série sur les difficultés à prendre soin de soi.
Prochain épisode : 👉 Le faux-self et la perte de contact avec notre vérité intérieure.

(Pour aller plus loin : les enseignements de Fabrice Midal sur l’enfant intérieur sont une aide précieuse pour ce chemin de réparation.)

Sandrine Gourdy 🌺

Belle journée à vous.

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