06/05/2025
Pourquoi est-ce si difficile de se faire aider par un coach, même quand on se sent perdu ?
Se sentir perdu, bloqué, épuisé...
cela peut nous arriver à tous, que l’on soit en reconversion, en transition de vie ou dans une forme de flou existentiel.
Et pourtant, malgré cette sensation d’impasse, il est fréquent que l’on n’ose pas demander de l’aide. Ou qu’on repousse le moment de se faire accompagner.
Pourquoi ?
Qu’est-ce qui freine une personne à franchir le pas, même lorsqu’elle souffre clairement de ne pas avancer ?
Voici quelques clés de compréhension.
1. "Je devrais m’en sortir seul(e)"
C’est l’une des croyances les plus répandues. On a appris (culturellement ou familialement) que demander de l’aide était un signe de faiblesse. Alors on accumule, on se suradapte, on endure... jusqu'à ce que le corps ou l’esprit dise stop.
Se faire accompagner n’est pas une défaite, c’est un acte de lucidité et de courage.
2. Peur d'être jugé(e) ou mal compris(e)
Lorsque l’on se sent perdu, on se sent souvent aussi vulnérable. Et cette vulnérabilité peut gêner : "Et si le coach pensait que je suis nul(le) ? Et s’il me disait que mes problèmes sont banals ?"Cette peur est naturelle.
C’est pourquoi il est essentiel de choisir un coach avec qui l'on se sent en sécurité, écouté, jamais jugé.
3. "Je ne sais pas à quoi m’attendre"
Beaucoup de personnes ont une idée floue (voire fausse) du coaching : "C’est juste de la motivation", "On va me dire quoi faire", "Ce n’est pas pour moi".
En réalité, le coaching est un espace d’exploration, de clarification, de mise en mouvement.
Pas de solution prête-à-porter, mais un chemin sur mesure.
Clarifier ce qu’est (et n’est pas) le coaching est un préalable souvent nécessaire. C’est souvent l’objet lors du premier échange pour faire connaissance
4. "Je ne veux pas déterrer des trucs" / "J’ai peur de ce que je vais trouver"
Certaines personnes pressentent que le coaching les amènera à se confronter à des vérités inconfortables. Elles ont raison. Mais cela ne signifie pas souffrir inutilement.
Le coaching, ce n’est pas remuer le passé. C’est remettre de la conscience sur ce qui bloque, pour pouvoir avancer avec plus de liberté.
5. L’enjeu financier
Certaines personnes ressentent une réelle envie d’être accompagnées, mais ont du mal à franchir le cap de l’investissement.
Et pourtant, elles peuvent investir sans hésiter dans une formation, un voyage ou un objet.
La véritable question est : "Quelle est la valeur que je me donne ?"
Investir dans un coaching, c’est s’envoyer un message fort : répondre à mes besoins de clarté, paix intérieure et d’élan, car je mérite d’être bien dans mes baskets.
En résumé
Les freins à se faire aider sont souvent humains, légitimes et universels.
Mais ils ne doivent pas devenir une prison.
Derrière chaque peur, il y a un besoin non comblé.
Derrière chaque résistance, il y a une invitation à grandir.
Mettons notre égo de côté, pour laisser place à l’adulte responsable que nous sommes.
Et parfois, il suffit d’un premier pas – un message, un appel, un rendez-vous – pour amorcer un vrai changement.
Le bon moment pour se faire accompagner ? Ce n’est pas quand tout s’effondre. C’est quand on sent que l’on veut se relever autrement.
💬 Et toi, qu’est-ce qui t’a freiné ou te freine encore à te faire accompagner ?
Tu peux m’écrire en commentaire ou en privé, je te lirai avec bienveillance.
