Cabinet de psychothérapie - Espace du Mieux-Etre

Cabinet de psychothérapie - Espace du Mieux-Etre Praticienne en psychothérapie, J'accompagne en thérapie analytique, thérapie brève, thérapie...

Psychopraticienne au Cabinet de Psychothérapie - Espace du Mieux-Etre au Havre. Je reçois en séance individuelle : adolescents, adultes, séniors et couples. J'accompagne en thérapie analytique, thérapie de soutien et psychosynthèse :
- le mal-être, les états dépressifs,
- les troubles anxieux, peurs, phobies, angoisses,
- les difficultés relationnelles et affectives, les troubles de l'attachement,
- les troubles du comportement alimentaire, sexuel, les comportements compulsifs, les obsessions,
- les dépendances diverses et affectives,
- les deuils. Pour retrouver confiance et estime de soi, développer son autonomie. Je propose aussi des groupes de paroles hebdomadaires au cabinet.

04/12/2025

Vous avez peut-être remarqué que, parfois, on accumule des petites émotions qui n'ont l'air de rien.
Une frustration suivie d'une pensée 'ce n'est pas grave', une déception, toujours suivie de 'mais ce n'est rien...', et la vie continue...

Et un jour pas fait comme un autre, il y a un petit rien, une réflexion ou une action qui agit comme une goutte d'huile sur le feu et la réaction est démesurée.

Si les 'ce n'est pas important', libèrent l'émotion et empêchent de rajouter de l'émotion, elle n'annule pas forcément la blessure qui a été ravivée.

Se sentir rejeté ou abandonné, trahi, humilié ou trouver que c'est injuste, fait partie des blessures que l'âme connait bien.
Ce sont des parts d'ombre à accueillir et aimer.
Car tant qu'une blessure est bien activée, la personne se sent prise au piège.

Si elle se sent rejetée ou trahie, elle pense que tout le monde la rejette ou lui ment. Si elle a été ridiculisée, ou rabaissée, ou dévalorisée, elle pense que le monde entier se moque d'elle ou veut la réduire, alors que c'est son âme qui attire des situations pour guérir.

La première guérison vient toujours de la reconnexion divine et de l'amour-propre.
S'aimer tellement, pour que le reste s'efface.
Changer d'émotions attire de nouvelles expériences plus lumineuses, douces, valorisantes.

Alors parfois, face à soi-même, c'est bien de libérer une colère, de crier jusqu'à ce que l'émotion soit libérée, comme le fait un petit-enfant.

C'est en se changeant que l'attraction des autres devient différente.

Plus on est guéri et neutre en émotions, et mieux, on peut observer les blessures activées des autres, sans entrer dedans, ni les nourrir.

Joéliah
https://www.facebook.com/alasourcedubonheur

01/12/2025

🔎 Deux questions se posent à l’homme : « 𝐐𝐮𝐢 𝐬𝐮𝐢𝐬-𝐣𝐞 ? et « 𝐎𝐮̀ 𝐯𝐚𝐢𝐬-𝐣𝐞 ?».

Chacun avance dans la 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ et 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐞𝐩𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞𝐧𝐭.

Il découvre les différents personnages parfois contradictoires qui cohabitent en lui ainsi que les tensions de son corps, ses peurs, ses blocages, son agressivité, ses désirs, etc.

Par la psychosynthèse, il libère peu à peu les tensions qui l’habitent, développe et affine ses perceptions.

Il prend conscience du « je » qui est le centre unificateur autour duquel tout peut s’ordonner, s’intégrer harmonieusement.

Alors, il devient plus lui-même et accorde de plus en plus ses désirs profonds avec la réalité quotidienne.

En apprenant à (…) en mettre en action sa volonté, il s’unifie.

La question « Où vais-je ? » le met enfin en route vers un 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞, une vérité à partager avec d’autres.

Extrait interview de Jackie Desbois, psychosthérapeute.

23/11/2025
20/11/2025

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A tous ces enfants et ex-enfants parentifiés. Un enfant n'est pas un adulte en mignature. Ce n'est pas un confident, ni ...
18/11/2025

A tous ces enfants et ex-enfants parentifiés.
Un enfant n'est pas un adulte en mignature. Ce n'est pas un confident, ni une béquille sur laquelle le parent s'appuie ou se décharge.
Ce n'est pas son rôle.

Quand l’enfant porte le monde : La parentification, cette blessure secrète dont on ne parle jamais.

Il est des enfants que l’on reconnaît tout de suite.
Non parce qu’ils font du bruit.
Mais parce qu’ils n’en font pas.

Ils ont ce regard étonnamment clair, une gravité inexplicable, une maturité qui les précède comme une ombre.
Des enfants plus vieux que leur âge.
Vieillards miniatures.
Gardien·ne·s de secrets qui ne leur appartiennent pas.

On dit qu’ils sont sages.
On dit qu’ils sont responsables.
On dit qu’ils « comprennent tout ».

Mais ce que personne ne dit, c’est ceci :
ils ont été sacrifiés.
Non par malveillance, mais par manque, par vide, par effondrement autour d’eux.

La parentification : quand l’enfant devient le pilier

Il arrive parfois qu’un enfant soit appelé trop tôt au chevet des adultes.
Qu’il devienne la béquille, le pilier, le souffle même d’une famille en déséquilibre.

C’est cela, la parentification.
Ivan Boszormenyi-Nagy — l’un des premiers à nommer l’indicible — écrivait :

« La parentification se produit lorsque l’enfant fournit à ses parents un soin qui excède ce que l’on peut attendre de lui à son âge. »
— Invisible Loyalties, 1973, p. 128

Le seuil est franchi quand l’enfant ne peut plus être enfant.
Quand il se transforme en confident, en thérapeute, en médiateur, en adulte précoce.

C’est une inversion douce en apparence, mais radicale dans l’âme.

Une loyauté plus forte que la gravité

Dans certaines familles, l’amour n’est pas une tendresse.
C’est une dette.
Un devoir.
Une injonction muette : « Tiens-nous ensemble. Sauve-nous. Ne nous laisse pas tomber. »

Cette loyauté, Boszormenyi-Nagy la nommait « invisible », car elle s’inscrit dans la chair avant les mots :

« L’enfant loyal se sacrifie afin de maintenir la cohésion familiale. »
— Invisible Loyalties, p. 156

Sacrifice sans témoin.
Offrande sans autel.
Croix portée dans le silence des chambres d’enfants.

Les deux blessures : émotionnelle et pratique

Gregory Jurkovic, héritier direct de cette lignée clinique, a décrit les deux versants de ce fardeau :

« La parentification survient lorsque l’enfant prend des responsabilités émotionnelles ou pratiques inadaptées à son développement. »
— Lost Childhoods, 1997, p. 4

Il y a l’enfant émotionnellement parentifié,
celui qui devient le psychologue de sa mère,
l’épaule de son père,
le baume d’un foyer déchiré.

Et il y a l’enfant instrumentalement parentifié,
celui qui gère, répare, organise, travaille,
prend en charge les plus jeunes,
veille à ce que le monde familial ne s’écroule pas.

Les deux souffrent.
Les deux se perdent un peu d’eux-mêmes.

Le prix payé dans l’ombre

La parentification laisse une empreinte longue, profonde, parfois indélébile.

Les études (Chase, Hooper, Jurkovic…) le confirment :
ces enfants devenus adultes portent en eux une hyper-responsabilité écrasante,
une culpabilité archaïque,
et cette étrange incapacité à s’autoriser la paix.

Ils deviennent les sauveurs du monde, sauf d’eux-mêmes.
Toujours les premiers à comprendre,
les derniers à demander.
Toujours là pour tous,
jamais là pour eux.

Winnicott, avec son incroyable simplicité, résumait d’une phrase tout le drame :

« L’enfant a besoin que quelqu’un s’occupe de lui, pas l’inverse. »
— The Child and the Family, 1957, p. 57

Lorsque cette base manque, c’est un continent intérieur qui penche.

Et pourtant… cette blessure porte une lumière

Christiane Singer aurait dit :
« La blessure devient un sanctuaire quand on cesse d’y agoniser pour y respirer. »

Ces enfants parentifiés — devenus adultes — portent en eux une force rare :
une profondeur,
une empathie abyssale,
une capacité de présence qui traverse les nuits des autres.

Ce n’est pas un hasard s’ils deviennent souvent soignants, artistes, thérapeutes, enseignants…
L’expérience les a façonnés pour comprendre l’invisible.

Mais cette force n’enlève rien à la blessure.
Et la blessure n’enlève rien à la force.
Les deux cohabitent — c’est là toute la complexité de l’âme humaine.

Guérir, c’est rendre l’enfant à l’enfant

La guérison ne consiste pas à accuser mais à restituer.
À rendre à l’enfant ce qui lui fut pris :
le droit d’être fragile,
le droit d’être imparfait,
le droit d’avoir peur,
le droit de ne pas porter le monde.

La guérison commence ainsi :
• reconnaître le fardeau ;
• briser la culpabilité ;
• apprendre à dire NON sans mourir d’angoisse ;
• découvrir, enfin, ses propres besoins ;
• choisir sa propre vie.

Guérir, c’est cesser d’être le parent de ses parents.
C’est remettre les responsabilités à leur place.
C’est laisser les adultes assumer ce qui leur appartient.
C’est apprendre à respirer pour soi.

Pour tous les enfants parentifiés devenus adultes

Vous n’étiez pas là pour sauver.
Vous étiez là pour vivre.
Et ce simple droit — vivre — vous a été dérobé trop tôt.

Aujourd’hui encore, vous avancez avec ce mélange étrange de force et de lassitude.
Vous portez les autres comme on porte la nuit.
Et pourtant, derrière cette fatigue ancienne, une lumière persiste — votre lumière.

Il est temps qu’elle vous serve à vous.
Il est temps qu’elle éclaire votre propre route.
Il est temps de déposer le fardeau, de rendre l’offrande, de reprendre votre souffle.

Parce que la vie n’attend plus.
Parce que vous méritez, enfin, d’exister pleinement.

LBL

fans

Références exactes
• Boszormenyi-Nagy, I. & Spark, G. (1973). Invisible Loyalties. Harper & Row.
• p. 128, p. 156
• Jurkovic, G. (1997). Lost Childhoods: The Plight of the Parentified Child. Brunner/Mazel.
• p. 4
• Chase, N.D. (1999). Burdened Children. Sage Publications.
• p. 12
• Winnicott, D.W. (1957). The Child and the Family. Tavistock.
• p. 57












Un peu chaque jour, s'apporter la reconnaissance pour soi-même. Devenir son ou sa meilleure ami.e.
16/11/2025

Un peu chaque jour, s'apporter la reconnaissance pour soi-même. Devenir son ou sa meilleure ami.e.

La confiance en soi : une lumière intérieure

La confiance en soi n’est pas une certitude absolue, mais une fidélité à ce que l’on est. Elle ne naît pas du regard des autres, mais de la reconnaissance intime de sa propre valeur. Être confiant, ce n’est pas croire qu’on ne tombera jamais, c’est savoir qu’on saura se relever. C’est accepter ses failles sans s’y réduire, avancer malgré le doute, et se choisir chaque jour comme allié.

Dans un monde qui valorise la performance, la confiance en soi est un acte de résistance douce : celle de croire que l’on mérite d’exister pleinement, sans masque ni perfection. Elle ne crie pas, elle murmure : "Tu es capable. Tu es légitime...."

Quelques conseils pour cultiver cette confiance :

- Écoute-toi avant de te juger : Remplace les critiques automatiques par des questions bienveillantes. "Pourquoi ai-je réagi ainsi ?" vaut mieux que "Je suis nul(le)".

- Célèbre tes petites victoires : Chaque pas compte. Reconnaître ses progrès, même minimes, nourrit l’estime de soi.

- Entoure-toi de personnes qui te tirent vers le haut : La confiance se renforce dans des environnements qui encouragent, pas qui écrasent.

- Ose l’imperfection : La peur de l’échec est souvent le plus grand frein. Tente, rate, recommence. C’est ainsi qu’on devient solide.

- Parle-toi comme à un ami : Tu mérites la même douceur que celle que tu offres aux autres.

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16/11/2025

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